Les arabisants rouspètent! Ils sont en colère contre l’Etat du Sénégal qui, selon eux, ne les considèrent pas. Et pourtant 35% de la population sénégalaise parle la langue Arabe. “Le taux des arabisants qui se trouvent au Sénégal montre que le pays n’est pas un pays francophone. Il y a un document du ministère de la Culture et de la Communication qui indique que 35% de la population au Sénégal sont des arabisants”, a fait savoir le Président directeur général du site d’information Senarabe.com, Khadim Bousso.
A l’occasion du colloque sur « L’importance du rôle de la presse arabe dans l’islam » qu’il a organisé ce mardi 28 juin, il a indiqué que “l’Etat a marginalisé les arabisants. On ne se sent pas intégré dans le système. Vous allez dans les ministères, dans les directions, vous ne trouverez pas d’arabisants. Ils ne prennent que des gens qui parlent Français et pourtant l’Arabe est une langue comme les autres”.
Revenant sur son site, il informe qu’il est comme les autres mais qu’il a comme objectif d’informer et de divertir. Toutefois, Khadim Bousso, qui a fait ses études supérieures en Algérie, dit rencontrer quelques difficultés notamment par rapport au traitement des informations. “C’est très difficile. Le problème c’est que quand tu recueilles des informations, parfois c’est en français et après tu es obligé de faire la traduction”, souligne-t-il avant de confier: “Senarab.com a été mis en ligne depuis 2014 et on a vu que notre trafic augmente de plus en plus. Ce qui montre que le site intéresse beaucoup les arabisants”.
A l’occasion du colloque sur « L’importance du rôle de la presse arabe dans l’islam » qu’il a organisé ce mardi 28 juin, il a indiqué que “l’Etat a marginalisé les arabisants. On ne se sent pas intégré dans le système. Vous allez dans les ministères, dans les directions, vous ne trouverez pas d’arabisants. Ils ne prennent que des gens qui parlent Français et pourtant l’Arabe est une langue comme les autres”.
Revenant sur son site, il informe qu’il est comme les autres mais qu’il a comme objectif d’informer et de divertir. Toutefois, Khadim Bousso, qui a fait ses études supérieures en Algérie, dit rencontrer quelques difficultés notamment par rapport au traitement des informations. “C’est très difficile. Le problème c’est que quand tu recueilles des informations, parfois c’est en français et après tu es obligé de faire la traduction”, souligne-t-il avant de confier: “Senarab.com a été mis en ligne depuis 2014 et on a vu que notre trafic augmente de plus en plus. Ce qui montre que le site intéresse beaucoup les arabisants”.
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