"Je le dis et je le répète, en la matière, dans les démocraties consolidées, la justice s'interdit d'interférer dans le jeu démocratique. C'est ce qui se passe partout. Et cette décision nous conforte dans notre conviction que ce qu'ils veulent, c'est essayer de neutraliser Barthélemy Dias, à défaut de chercher à l'intimider. Ce qu'ils cherchent, c'est essayer d'avoir des moyens supplémentaires de gagner Dakar. Ce qui est vain, illusoire et utopique. Ils ne gagneront jamais Dakar", fulmine-t-il.
Me Khoureychi Bâ a, de son côté, renseigné qu'un seul des prévenus a pu se présenter physiquement à la barre. "L'Avocat général répondant au président de la Cour qui sollicitait ses observations, a demandé le jugement de l'affaire. Il pensait que celle-ci doit être retenue comme le disait notre client Barthélemy Dias, qui n'a pas eu la possibilité d'être présent, bien que la Cour ait commencé l'audience à une heure assez raisonnable.
Il est certainement pris dans les bouchons, parce que quand la Cour entrait, il avait déjà quitté son domicile. En toute souveraineté, le président de la Cour a estimé que l'affaire n'est pas en état d'être jugée et il l'a renvoyée à juste titre, à l'audience du 1er décembre", a expliqué la robe noire.
"Toute date que la justice fixe nous convient, parce que nous sommes des acteurs de la justice. Mais nous ne savons pas ce qui se passera le 1er décembre. S'il commet un autre avocat, ce dernier a également le droit de demander le renvoi à un autre jour, pour prendre connaissance du dossier", a-t-il ajouté.
En première instance, Barthélemy Dias a été condamné à deux ans de prison, dont six mois ferme pour coups mortels et détention d'arme sans autorisation administrative, de même que ses co-prévenus, Abib Dieng et Babacar Faye, poursuivis pour complicité. En plus de cette sanction pénale, ils ont été condamnés à payer solidairement à la famille du défunt Ndiaga Diouf, le montant de 25 millions FCfa. Cependant, le maire de Sacré-Coeur/ Mermoz avait interjeté appel, avant que le dossier ne soit inscrit au rôle de la Chambre correctionnelle de la cour d'Appel de Dakar en 2018.
Rewmi
Me Khoureychi Bâ a, de son côté, renseigné qu'un seul des prévenus a pu se présenter physiquement à la barre. "L'Avocat général répondant au président de la Cour qui sollicitait ses observations, a demandé le jugement de l'affaire. Il pensait que celle-ci doit être retenue comme le disait notre client Barthélemy Dias, qui n'a pas eu la possibilité d'être présent, bien que la Cour ait commencé l'audience à une heure assez raisonnable.
Il est certainement pris dans les bouchons, parce que quand la Cour entrait, il avait déjà quitté son domicile. En toute souveraineté, le président de la Cour a estimé que l'affaire n'est pas en état d'être jugée et il l'a renvoyée à juste titre, à l'audience du 1er décembre", a expliqué la robe noire.
"Toute date que la justice fixe nous convient, parce que nous sommes des acteurs de la justice. Mais nous ne savons pas ce qui se passera le 1er décembre. S'il commet un autre avocat, ce dernier a également le droit de demander le renvoi à un autre jour, pour prendre connaissance du dossier", a-t-il ajouté.
En première instance, Barthélemy Dias a été condamné à deux ans de prison, dont six mois ferme pour coups mortels et détention d'arme sans autorisation administrative, de même que ses co-prévenus, Abib Dieng et Babacar Faye, poursuivis pour complicité. En plus de cette sanction pénale, ils ont été condamnés à payer solidairement à la famille du défunt Ndiaga Diouf, le montant de 25 millions FCfa. Cependant, le maire de Sacré-Coeur/ Mermoz avait interjeté appel, avant que le dossier ne soit inscrit au rôle de la Chambre correctionnelle de la cour d'Appel de Dakar en 2018.
Rewmi