A travers une déclaration lue par Abdoulaye Sall, ces acteurs de la pêche appellent leurs collègues à la raison et à la retenue. Toutefois, ils invitent les autorités des deux pays à régler une bonne fois pour toutes, la question du balisage des Aires Marines Protégées (AMP), pour minimiser la survenue d’incidents comme celui ayant conduit au rapt.
Auparavant, la justice, qui s’est saisie de cette affaire, a placé 18 des 19 ravisseurs, sous mandat de dépôt. Le week-end écoulé, 18 des 19 mis en cause dans ce kidnapping qui risquait de mettre à mal nos relations avec notre voisin lusophone, ont été inculpés par le procureur de la République du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Mbour, puis placés sous mandat de dépôt. Le seul d’entre eux à avoir échappé à la prison est un mineur.
Cette affaire avait fait grand bruit dans le monde de la pêche en raison de ses nombreuses implications potentielles. Sur le plan diplomatique, on venait de frôler un incident. Comme si leur emprisonnement ne suffisait pas, hier, la réaction des pêcheurs de marée glacière est tombée comme un couperet sur la tête de leurs collègues ravisseurs.
« Nous, pêcheurs de marée glacière de la Petite Côte, déclarons que nous nous démarquons des pratiques consistant à amener de force des soldats bissau-guinéens dans les côtes sénégalaises. Depuis 1990, nous pêchons en mer de Guinée-Bissau. Nous avons toujours été victimes de tracasseries de la part des garde-côtes bissau-guinéens mais nous avons toujours su négocier avec eux, avec intelligence et respect. Il nous arrive même de payer des amendes en pleine mer, bien que nous détenions des licences de pêche dûment signées par les autorités de la Guinée-Bissau, mais nous ne leur avons jamais opposé une résistance », a expliqué le porte-parole de ces pêcheurs de marée glacière, Abdoulaye Sall.
« Alors, sachant que ces incidents peuvent être à l’origine de tensions diplomatiques entre nos deux pays, et plus grave, ils peuvent conduire à des bavures militaires aux conséquences dramatiques, nous appelons tous nos frères pêcheurs à la raison et à la retenue. Aussi, demandons-nous à l’Etat du Sénégal de diligenter des négociations avec la partie bissau-guinéenne, pour que les aires marines protégées soient balisées parce que les limites de ces aires marines protégées sont souvent à l’origine de controverses entre les pêcheurs sénégalais et les gardes côtes bissau-guinéens. Concernant ceux qui pêchent avec des filets mono filaments, ils sont tout simplement dans l’illégalité. Ils doivent se conformer à la législation bissau-guinéenne s’ils veulent travailler en paix et en toute quiétude », a ajouté Abdoulaye Sall, porte-parole des pêcheurs de marée glacière de la Petite Côte.
Le Témoin
Auparavant, la justice, qui s’est saisie de cette affaire, a placé 18 des 19 ravisseurs, sous mandat de dépôt. Le week-end écoulé, 18 des 19 mis en cause dans ce kidnapping qui risquait de mettre à mal nos relations avec notre voisin lusophone, ont été inculpés par le procureur de la République du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Mbour, puis placés sous mandat de dépôt. Le seul d’entre eux à avoir échappé à la prison est un mineur.
Cette affaire avait fait grand bruit dans le monde de la pêche en raison de ses nombreuses implications potentielles. Sur le plan diplomatique, on venait de frôler un incident. Comme si leur emprisonnement ne suffisait pas, hier, la réaction des pêcheurs de marée glacière est tombée comme un couperet sur la tête de leurs collègues ravisseurs.
« Nous, pêcheurs de marée glacière de la Petite Côte, déclarons que nous nous démarquons des pratiques consistant à amener de force des soldats bissau-guinéens dans les côtes sénégalaises. Depuis 1990, nous pêchons en mer de Guinée-Bissau. Nous avons toujours été victimes de tracasseries de la part des garde-côtes bissau-guinéens mais nous avons toujours su négocier avec eux, avec intelligence et respect. Il nous arrive même de payer des amendes en pleine mer, bien que nous détenions des licences de pêche dûment signées par les autorités de la Guinée-Bissau, mais nous ne leur avons jamais opposé une résistance », a expliqué le porte-parole de ces pêcheurs de marée glacière, Abdoulaye Sall.
« Alors, sachant que ces incidents peuvent être à l’origine de tensions diplomatiques entre nos deux pays, et plus grave, ils peuvent conduire à des bavures militaires aux conséquences dramatiques, nous appelons tous nos frères pêcheurs à la raison et à la retenue. Aussi, demandons-nous à l’Etat du Sénégal de diligenter des négociations avec la partie bissau-guinéenne, pour que les aires marines protégées soient balisées parce que les limites de ces aires marines protégées sont souvent à l’origine de controverses entre les pêcheurs sénégalais et les gardes côtes bissau-guinéens. Concernant ceux qui pêchent avec des filets mono filaments, ils sont tout simplement dans l’illégalité. Ils doivent se conformer à la législation bissau-guinéenne s’ils veulent travailler en paix et en toute quiétude », a ajouté Abdoulaye Sall, porte-parole des pêcheurs de marée glacière de la Petite Côte.
Le Témoin