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"L’APIX cherche à diviser notre association en remettant des chèques en catimini", selon les ferrailleurs

L’association des Brocanteurs et ferrailleurs du Sénégal exige des garanties provenant de l’Etat pour la protection des investissements de tout citoyen dans un environnement économique stable. Le secrétaire général de ladite association, Cheikh Diop s’est prononcé aujourd’hui à Dakar, lors d’une conférence de presse et enjoint à l’Etat de faire face à ses responsabilités.


Rédigé par leral.net le Mercredi 19 Avril 2017 à 15:05 | | 0 commentaire(s)|

« Depuis 2013, on a tous constaté ce qu’on peut appeler la quasi privatisation de la ferraille au bénéfice des Chinois, laissant au quai de véritables citoyens qui ne sont animés que par l’intérêt de développer leur pays », regrette Le secrétaire général de l’association des Brocanteurs et ferrailleurs du Sénégal, Cheikh Diop.


Selon lui, le malheur n’arrive jamais seul, ces mêmes autorités qui théorisent la préférence nationale, avaient notifié dans un premier temps, que seulement 50 mètres du site allaient au projet Train Express Régional (Ter). Mais le contraire s’est produit parce que les autorités ont notifiés que tout notre site sera pris comme service de garage de maintenance pour ce Ter.


« Il y a bel et bien anguille sous roche, les autorités veulent céder notre site à d'autres fins », a soutenu M. Diop qui soutient que jusque-là, aucune alternative n'a été trouvée. Il a indiqué que : « nous userons d’autres voies et moyens pour que justice soit dite dans cette affaire, car nous ne laisserons pas faire ».

« L’agence nationale chargée de le Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX), en charge des indemnisations pour les impactés de ce projet, cherche à diviser notre association en remettant à certains des chèques en catimini », c’est du moins les propos du secrétaire générale de ladite association qui qualifie cette pratique de « malsaine » et « contraire à l’esprit constrictifs ».

Cette association exige de l’Etat, à songer à l’avenir de ses pères et mères de familles qui depuis des décennies, exercent licitement des activités génératrices de revenus sur ce site. Et ladite association appelle l’Etat à venir négocier, à prendre ses responsabilités.


Thierno Malick Ndiaye

rédaction