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L'affaire Karim Wade classée sans suite par la France: Macky Sall pique une colère noire et dénonce un parti-pris

Comme un coup de tonnerre dans un ciel serein, l'annonce du classement sans suite de la plainte déposée par le Sénégal contre Karim Wade, en France, a mis dans tous leurs états les plus hautes autorités du pays, renseigne une source bien informée du journal Enquête". Selon cette dernière, le Palais est ''choqué'' de n'apprendre cette information qu'à travers la presse française. Et en haut lieu, on ne peut pas comprendre que la France n'ait pas saisi officiellement le Sénégal pour l'informer.


Rédigé par leral.net le Mercredi 18 Juin 2014 à 08:25 | | 16 commentaire(s)|

L'affaire Karim Wade classée sans suite par la France: Macky Sall pique une colère noire et dénonce un parti-pris
En effet, ce sont les avocats de Karim Wade, en conférence de presse, hier, à Paris, qui ont donné la nouvelle aussitôt relayée par les médias français, dont jeuneafrique.com, selon laquelle la plainte déposée par le Sénégal, le 30 novembre 2012, contre Karim Wade pour ''enrichissement illicite'', a été classée sans suite, décision motivée par ''une infraction insuffisamment caractérisée''. ''La France aurait pu faire comme le Luxembourg, Singapour ou Monaco et passer par les canaux adéquats'', se plaint-on au Palais.

La source du journal de rappeler que le Luxembourg avait bien informé le Sénégal que Karim Wade y avait contracté, avec sa nationalité française, une assurance vie de 882 000 dollars (441 millions CFA). De même, ajoute la même source, Monaco en avait fait de même relativement à un compte que Karim n'avait pas déclaré. Et que, plus récemment, c'est Singapour qui renseignait l’État sur ce compte attribué à Karim et où dormaient 45 milliards CFA.

Donc, conclut l'interlocuteur du canard, pour l’État, ce procédé cavalier et non diplomatique ne cache-t-il pas une volonté de la France de protéger un citoyen français ? L’État voit derrière tout cela une manière de blanchir Karim Wade sur le dossier français, alors que les enquêtes se poursuivent. Aussi, l’État n'écarte pas l'idée de saisir les autorités françaises compétentes pour dénoncer ce parti pris flagrant.


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