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L’agence Hortala réclame plus de 9 millions à Wade

L’ancien président de la République doit payer près de 10 millions à l’agence immobilière Hortala s’il ne veut pas que le directeur de l’institut libéral, Malick Dieng, soit expulsé de la maison qu’il occupe.


Rédigé par leral.net le Samedi 6 Décembre 2014 à 14:58 | | 7 commentaire(s)|

L’agence Hortala réclame plus de 9 millions à Wade
L'ancien chef de l’Etat du Sénégal est-il si fauché ? En tout cas, les nouvelles provenant de l’Institut libéral dont il est le responsable moral, ne sont guère reluisantes. En effet Me Abdoulaye Wade doit six mois d’arriérés de loyer au propriétaire de la maison qui abrite cet institut sis au Point E.

La maison, dont la gestion est confiée à l’agence Pierre Hortala S.A, a été louée depuis 2010 par l’ancien président de la République à raison de 1 521 000 F mensuellement. Constatant une "violation unilatérale du contrat", l’agence immobilière, par l’intermédiaire de l’huissier Me Bernard Sambou, a servi une assignation en référé au directeur de l’institut libéral, Malick Dieng. L’ancien conseiller technique du président Wade doit en effet comparaitre le 17 décembre 2014 à 8h30 devant le tribunal régional hors classe de Dakar.

Dans le document dont EnQuête détient copie, il est écrit : "Attendu que le requis n’a plus payé ses loyers en dépit de plusieurs réclamations du requérant ; attendu qu’il doit actuellement la sommes de neuf millions quatre cent soixante dix mille francs Cfa (9 478 800 F Cfa) représentant les loyers arriérés de juin 2014 à novembre 2014 plus un reliquat de 352 000 F Cfa sur le mois de mai 2014, outre les loyers à échoir, les frais et intérêts de droit".

Au regard de tous ces éléments, l’agence Hortala veut que le juge des référé ordonne tout simplement l’expulsion de l’institut libéral. Car, l’agence immobilière considère que M. Dieng ne veut plus non seulement payer son loyer malgré les multiples rappels, mais "s’entête et campe" sur sa position.

Contactés par EnQuête, les responsables de l’agence Hortala confirment l’information. "Nous sommes fatigués de courir derrière notre argent. Nous voulons qu’il (Wade) libère la maison", peste-ton. D’ailleurs, cette situation n’est pas nouvelle.

Ni eau, ni courant

Selon des sources dignes de foi, Me Wade a eu à solder, à son retour de voyage deFrance,enavrildernier,plusieurs mois d’arriérés et qui s’élevaient à 18 millions F Cfa. Quant au directeur de l’institut libéral, il n’a pas voulu se prononcer sur la convocation. Tandis que Me Madické Niang nous a fait savoir par Sms qu’il va répertorier l’information auprès du pape du Sopi.

Il faut rappeler que l’institut représente beaucoup pour Me Wade qui a voulu en faire un laboratoire d’idées pour la "promotion du libéralisme et du panafricanisme". Plusieurs ouvrages (250 selon certaines sources) et autres objets du leader du Pds y sont gardés.

Le problème de loyer n’est que la face visible de... l’institut libéral. Selon nos informations, les locaux ne disposent plus d’eau, ni électricité depuis plusieurs mois. A cela s’ajoutent les arriérés de salaires (deux mois) que Me Wade doit aux vigiles.

EnQuête