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L’électricité a tellement brillé par ses problèmes que cela a suscité la jalousie de l’eau, qui montre son importance !

Rédigé par leral.net le Jeudi 26 Septembre 2013 à 14:31 | | 0 commentaire(s)|

L’électricité a tellement brillé par ses problèmes que cela a suscité 
la jalousie de l’eau, qui montre son importance !
Courant « souba » courant « ngoone » et voilà que l’eau finit par 
s’éclater. La jalousie ne serait pas propre aux humains seulement. 
Un tuyau nous dit-on, à Keur Momar Sarr. N’est ce pas l’occasion rêvée 
pour montrer l’utilité nationale de notre télévision ? Le peuple sénégalais 
aurait vraiment voulu assister aux travaux de Keur Momar Sarr. Certes, il 
y a été représenté par son Premier Ministre, mais à de pareilles occasions 
le Direct, nous semblerait plus utile qu’un « Sénégal / Cote d’ivoire » pour 
nous aider à satisfaire notre curiosité. Un plateau sur site, serait au moins 
plus utile qu’un meeting en direct de Fongolémi pour l’élection de 
dirigeants qui une fois au pouvoir changent de cap et érigent les 
rencontres internationales en priorités dans un pays assoiffé. Quand les 
populations ne trouvent comme consolation que des promesses 
mensongères qui empirent leur souffrance et démontrent à quel point les 
opérationnels sur le terrain peuvent coller les manager qui ne réussissent 
pas à les embarquer vers un objectif commun.
Peut-être aussi que cette absence de couverture télévisée des travaux de 
Keur Momar Sarr, telle que nous l’aurions souhaitée dispense les 
populations d’assister à un désordre à l’image des travaux souvent visibles 
dans les rues de Dakar et dont la qualité d’exécution est révélatrice d’un 
manque de sérieux, de professionnalisme et surtout de planification.
On fait et défait des quantités importantes de bétons sur nos routes 
récemment réfectionnées pour fourreauter encore des ouvrages (câbles, 
pvc, de sociétés tierces : Telecom, eau, électricité) dans des circonstances 
que la logique, même profane, n’accepte pas. En effet, d’un œil profane 
l’on est souvent dépité de voir des marteaux piqueurs essayer de venir à 
bout de kilomètres de béton neuf à peine couler, comme si la planification 
était prohibée chez nous. On a parfois l’impression que c’est fait exprès 
pour engager des dépenses colossales ! Il est permis de soupçonner que 
les réparations annoncées sur keur Momar Sarr, tantôt pour « défaut de 
pièces », tantôt pour rupture de tuyau, ont souffert de cette non-qualité.
Pourquoi semblons-nous lutter de toutes nos forces contre le 
développement ? Le niveau de prestation des différents régimes ayant 
gouverné le Sénégal, est reflété par le calvaire quotidien que vivent 
aujourd’hui les populations, qui du reste, n’ont à leur tour que les 
dirigeants mérités du fait de l’absence de leadership et d’opinion publique 
forte. Nous pensons que seuls les « politiciens » « connus » avec des « bases », faiseur de meeting et de tintamarre, sont habilités à nous 
gouverner. Notre fatigue n’est pas au bout du tunnel avec un tel concept.
Bref !
L’eau ! Voilà une véritable source de problèmes ! « Au Sénégal » 
Quand il pleut, la Banlieue est inondée par les eaux de pluie !
Mais quand il pleut, Dakar est inondé par les égouts !
Aussi paradoxale que cela puisse paraitre, ce laxisme notoire ne semble 
déranger personne. Les automobilistes, presque contents d’avoir mieux 
que les piétons bravent les eaux sales. Les pauvres enfants essuieront 
inconsciemment de leurs mains innocentes, ces porteurs de moisissures
que sont les rebords de carrosserie. Pour dire que les chaussures 
piétonnes ne sont pas les seuls vecteurs de microbes vers les ménages à 
travers des rues envahies par les eaux d’égouts.
Ces égouts qui inondent les rues après chaque pluie, ne sont-ils pas 
révélateurs d’un véritable problème d’architecture ou de mise en œuvre 
des réseaux d’eau de ruissellement et ceux des eaux usées ? On observe 
comme si de rien était pour ensuite aller emprunter des fortunes dont une 
grande partie retourne aux pays bailleurs sous forme d’achat de 
médicaments pour soigner des enfants que nous avons rendus malades
par notre négligence.
Le problème des pays pauvres sera résolu par un changement de 
comportements et une approche préventive des problèmes quotidiens. Ce 
ne sont pas les allocutions dans les rencontres internationales qui nous 
sortions de notre état de précarité. Surtout des discours devant des gens 
qui n’hésitent pas à tromper ou à espionner le monde entier pour défendre 
leur intérêt ou légitimer l’attaque et la destruction de pays souverain dont 
le seul tort est d’avoir du pétrole ou de choisir sa propre voie.
Pour revenir à notre problème de gestion des eaux, l’idée peut s’avérer 
superficielle, mais en considérant la pluviométrie qu’il faut pour inonder 
nos villes, pourquoi n’interceptons nous pas cette eau qui est vie, à partir 
des toits des maisons pour la drainer et en faire bon usage ? La solution 
est-elle de la laisser stagner sur un lit de « fleuve habité » pour ensuite 
déployer inefficacement nos forces pour tenter d’endiguer l’eau mélangée 
aux égouts vers une mer déjà polluée ?
Posons la question aux ingénieurs, ils pourront, en considérant les 
surfaces bâties et celles libres, effectuer les calculs pour maitriser la quantité d’eau récupérable par la mise en place dans chaque toit de 
maison, d’un dispositif approprié de récupération de l’eau de pluie pour la 
conduire directement dans un réseau préparé à cet effet. Ce serait une 
aubaine pour le maraichage et la constitution de réserve d’eau ! Dans 
certains pays cette eau est réutilisée dans le circuit d’évacuation sanitaire.
Pendant ce temps, contraire à toute attente, Dakar manque d’eau !
Le cas de Keur Momar SARR pose un problème réel de sécurisation de ce 
site stratégique. Autrement dit, quiconque veut assoiffer les populations 
sait maintenant où taper. Prions que la paix continue avec nos voisins.
Mais pensons au pire et prenons les mesures idoines !
Informons les populations pour encourager et promouvoir la prévention de 
bâches à eau ou autre forme de réserve dans nos constructions. Intégrons 
cet aspect dans les cahiers de charges immobiliers des sites de 
recasement.
Quand elle manque, l’eau peut vraiment faire mal. Et ceci, dans plusieurs 
domaines.
Economique
Il est avéré que la productivité d’un travailleur qui quitte son domicile sans 
eau, a tendance à baisser.
Les gens consomment et dépensent d’habitude quand ils sortent. Sans 
eau personne n’a envie de sortir.
Sanitaire et hygiénique
Qui pense au sport si l’ont sait qu’au retour, se laver sera impossible ? 
Comment les populations vivent-elles dans les maisons sans eau ? 
Imaginez l’état des toilettes d’une maison peuplée ou pas, si l’eau y est 
une denrée rare ?
Espérons que ce calvaire ne se produise pas pendant que les enfants font 
l’école : Demi-pension, internat ou publique, ils ont besoin de toilettes 
propres.
En période de pénurie, on a tendance à boire toute eau qui nous tombe 
entre les mains. Attention ! Les rares réserves d’eau sont souvent des 
refuges à bactérie. Les bouteilles utilisées par les marathoniens de l’eau 
causent souvent des problèmes d’hygiène lors des transvasements.La capacité de privation et de retenue chez les adultes, n’est guère 
pareille chez l’enfant. Les conséquences sont connues à ce niveau.
Relationnel
L’eau donne du gout aux relations amoureuses en ce sens qu’elle est plus 
que nécessaire aussi bien avant qu’après des relations entre conjoint. Vu 
sous cet angle les amoureux peuvent dire qu’ils ont été sevrés et 
assoiffés.
Religieux
Imaginez les mosquées sans eau ! Tout le monde ne peut faire le « tiim ». 
Telle qu’elle est préconisée, cette alternative aux ablutions ne peut se 
faire que par quelques exceptions et non la majorité d’une mosquée.
Qui plus est, un musulman a besoin de purification après une relation 
intime.
Quelques conseils à ce niveau ; si vous manquez d’eau dans une grande 
maison, basculez en mode dégradé : Fini les toilettes individuelles dans 
chaque chambre. L’entretien sera plus facile si toute la maison se partage 
une toilette qui sera nettoyée avec les maigres ressources en eau que le 
père de famille aura dénichée s’il est téméraire. Egalement prévoyez au 
moins une chaise turque dans votre bâtiment, elle a besoin de moins 
d’eau pour l’évacuation, qu’une chaise anglaise. Dans vos constructions, 
prévoir des toilettes en hauteur empêcherait fortement que les fosses 
septiques soient remplies en cas d’inondation mesurée. Car les points 
d’alimentation des fosses septiques doivent être connus et maitrisés. Les 
chiffons des robinets de cour doivent disposer de couvercle pour éviter 
que la pluie remplisse les fosses septiques. Bref !
Pendant que les populations d’un pays sont privées de la boisson la plus 
utilisée au monde, est-il logique que les tenants du pouvoir suivent
l’agenda des organisations internationales ? Même si certaines décisions 
d’ordre mondial sont prises ou discutées lors de ces rencontres, ne 
devrions pas considérer que la souffrance des sénégalais vaut la peine d’y 
renoncer et de rester près des siens afin de situer les responsabilités, 
mettre les acteurs au pas et faire de cette douloureuse situation une 
occasion pour prévenir toute chose qui lui ressemble. Transformer ces 
malheureux évènements en facteurs déclencheurs d’un changement de 
comportement et une remise à zéro du compteur comportemental pour 
aller de l’avant !Il n’est pas admissible que l’on ne puisse créer un courant fort qui 
entraine les populations vers ce changement plus que nécessaire. Au-delà 
des aides et des dons, c’est ce paradigme qui nous sauvera si nous 
parvenons à l’installer dans l’esprit citoyen sénégalais et donner le coup 
d’envoi pour un comportement civique forcé.
De ce point de vue, le développement du Sénégal passerait inévitablement 
par le MINISTERE DE L’INTERIEUR. Nous en avons besoin. Il faut rappeler 
les règles du jeu par une communication forte à travers tous les canaux 
imaginables : Presse en ligne, écrite, parlée, école, « dara », marabouts, 
associations, mosquées, etc.
Ces règles devront prendre en compte, en plus de celles déjà connues, la 
création de « cimetière des animaux » dans toutes les zones avec 
obligation pour chaque propriétaire d’animal, de s’occuper de son 
enterrement ou de le confier à des services privés qui seront créés à cet 
effet, en cas de besoin.
Fini les odeurs nauséabondes qui surprennent les sportifs sur leur 
parcours ! 
Fini les carcasses de moutons dans les conduites d’eau !
Face à ces actes d’incivisme, déclarer qu’on n’y peut rien c’est capituler 
devant une masse coupable. Si l’Etat veut, IL PEUT. Le bon usage des 
infrastructures valorise ces dernières. Si on n’en est pas capable autant 
financer la formation civique que l’investissement infrastructurel.
Ensuite créer une police civique qui mettra en exécution cette volonté et 
ce coup d’envoi du Chef suprême.
Les contraventions seront certes nombreuses mais, sachons que le plus 
analphabète des incultes respecte ses pairs dès lors qu’il s’agit de payer 
des amendes. Il est vrai qu’il sera difficile d’imposer un paiement 
immédiat mais la mise en place d’une base de données centralisée avec 
un numéro d’identification unique de chaque citoyen, consultable par tous 
les corps administratifs délivrant un type de document (extrait, passeport, 
permis, etc), permettra de coincer les rebelles. 
Je sais que vous doutez de la capacité des sénégalais à s’adapter à une 
telle discipline de vie ?
Figurez-vous que des concitoyens qui ne savent même pas écrire leur 
nom, s’adaptent aisément aux lois et règlements des pays où ils s’expatrient. Ils disent souvent être eux-mêmes surpris de leur propre 
capacité.
Demandez ce que c’est qu’un « Multe » (amendes) à un sénégalais 
résident en Italie, quelle que soit sa classe socioéconomique, qu’il soit 
instruit ou analphabète, ils te diront « bobourek la ragal » (j’aime pas du 
tout cette amende ») Car elle te suit partout.
Toutefois, convenons que la discipline doit être donnée en exemple par 
l’élite dirigeante sur tous les plans, au premier desquels la bonne 
gouvernance !
djsarr@hotmail.com