leral.net | S'informer en temps réel

L’hôpital Albert Royer alerte sur des cas de grippe sur les enfants

Les cas de grippe chez les enfants prennent de l’ampleur dans les structures de santé. Au niveau de l’hôpital Albert Royer de Fann, ils sont nombreux qui y arrivent dans une situation de détresse respiratoire, qui nécessite un branchement à oxygène. Un phénomène qui indispose des parents et accompagnants de certains patients, qui doivent attendre très longtemps avant de se prendre en charge. En point de presse hier, mercredi 13 octobre 2021, les médecins ont tiré la sonnette d’alarme.


Rédigé par leral.net le Jeudi 14 Octobre 2021 à 19:34 | | 1 commentaire(s)|

D'prés "Sud Quotidien", les cas de paludisme sont en baisse dans les consultations au même la grippe prend du terrain. Au niveau de l’hôpital d’enfants Albert Royer, plus d’une dizaine arrivent dans les lieux en situation de détresse respiratoire par jour. Ils ont besoin d’être pris en charge dans l’immédiat. Selon le professeur Idrissa Demba Ba, ce phénomène touche les enfants de moins de deux ans.

Revenant sur la prévention de ces cas, le professeur Bâ a recommandé, le lavage des mains avec de l’eau coulante et au savon, le port de masque, mais aussi l’hygiène nasale. Toutefois, il a rassuré que «le taux de mortalité est stable. Avec la flambée des cas, nous n’avons pas encore enregistré de décès. Les pathologies qui sont à l’origine de la grippe virale, sont les infections virales, la bronchiolite, la diarrhée ou les vomissement».

Pour le professeur Aliou Thiongane, chef de service d’accueil des urgences (Sau) de l’hôpital Albert Royer, la hausse des cas de grippe ces derniers jours a créé des tensions au sein des accompagnants des malades.

Pour le Pr. Thiongane, il y a trois catégories de malades qui sont priss en charge au sein de son service. Les malades urgents dont l’attente ne doit pas dépasser une heure, ceux qui sont non urgents; dont le délai d’attente reste indéterminé. Ces derniers peuvent patienter trois heures, une journée et même plus. Et entre les deux, il y a les malades prioritaires.

Ndèye Fatou Kébé