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L’opposition demande la prorogation de la révision des listes électorales, jusqu’en juillet


Rédigé par leral.net le Mardi 24 Avril 2018 à 11:50 | | 0 commentaire(s)|

C’est une demande légitime. Une exigence démocratique, confortée par l’élégance républicaine. Et pouvant permettre à des milliers de Sénégalais de figurer sur le fichier électoral. L’opposition regroupée au sein du Front démocratique et social de résistance nationale (Fdsr), créé il y a peu, pour contraindre le Président Sall à suspendre la loi sur le parrainage des candidats à la Présidentielle de 2019, demande la prolongation du délai de la révision exceptionnelle des listes électorales jusqu’en juillet prochain.

Pour ledit Front, il est inadmissible que des Sénégalais, voulant s’inscrire sur les listes électorales, n’y arrivent pas. Mamadou Diop « Decroix » porte la voix du Fdsr) : « Nous l’avons constaté et les rapports l’ont dit : il y a partout des milliers et des milliers de Sénégalais devant les commissions d’inscription, alors qu’aujourd’hui (hier), c’est le dernier délai officiel. Donc, l’opposition réunie dans le Front démocratique et social de résistance nationale demande que les délais soient substantiellement repoussés. Pour permettre aux Sénégalais de s’inscrire. Traditionnellement, les campagnes de révision exceptionnelle allaient de février à juillet. Nous demandons au gouvernement d’aller jusqu’en juillet pour permettre aux Sénégalais de s’inscrire normalement. »

L’opposition trouve anormal que des inscriptions démarrées juste au mois de mars dernier, soient officiellement bouclées, hier. « Nous n’avons même pas eu deux mois d’inscription. Alors que, traditionnellement, c’est six mois. Il faut donc aller jusqu’en juillet », a indiqué la voix du Front démocratique et social de résistance nationale. Mamadou Diop « Decroix » estime que cette décision d’arrêter officiellement les inscriptions à la date d’hier, cache des vérités. Et manifestement, il y a anguille sous roche. Sinon, pourquoi priver des Sénégalais de leur droit absolu de s’inscrire sur les listes électorales ?

« Nous ne quémandons pas. C’est ce qui se faisait pendant des décennies et des décennies. Donc, pourquoi cette année-ci, on va faire deux mois. Qu’est-ce qui se cache derrière ? ». La réponse des autorités compétentes ne va certainement pas tarder.




L'Observateur

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