La Sotrac était devenue Dakar Dem Dik, pour marquer la rupture et développer le transport à Dakar. C’est ainsi que les responsables politiques du Pds qui n’ont pas été récompensés dans le premier gouvernement de l’alternance, ont été casés dans cette société. Le plus connu est Farba Senghor. Certains ont été réintégrés, en brandissant la carte du Pds. Des instructions avaient été données à cette société de recruter la main-d’œuvre libérale et plus de 500 nouveaux travailleurs avaient été recrutés, dont certains n’y mettaient même pas les pieds et percevaient salaires. Bonjour la pagaille et le laxisme. Farba quitte et le défunt Salvy est appelé pour remettre de l’ordre. Cependant, il croise une farouche adversité libérale, en voulant licencier plusieurs agents qui coûtaient cher à la société, déficitaire, malgré les milliards investis.
Cosec : le conseil sénégalais des chargeurs a enrichi plusieurs barons libéraux, dont le plus célèbre est Amadou Kane Diallo, ex-socialiste devenu libéral. Il sera épinglé par l’Armp et l’Ige qui avaient remis un rapport au Président Wade et plusieurs quotidiens avaient relayé le délit de malversation financière de ce toucouleur bon teint. Selon des informations officielles, des dizaines de milliards ont disparu de cette société qui faisait la fierté des Sénégalais. C’est ainsi que des centaines de personnes ont été casées sans une qualification légale, grâce à des lobbyings libéraux.
LONASE : s’il y’a une société au Sénégal qui est en agonie, c’est bien la Lonase. Presque tous les Directeurs généraux de cette boîte s’y sont servis royalement. En dehors des agents fictifs, Modiéne Ndiaye a été cité dans une affaire d’usure. C’était un vaste réseau de malfaiteurs s’enrichissant illicitement des fonds de la Lonase. Mais, la gestion gabégique de Baila Wane a plus outré les sénégalais, horrifiés par les dépenses extrabudgétaires. Les parieurs ont même vécu cette cupidité, avec les programmes Pmu écoulés à 50 FCFA. On ne gagne pas plus de 5 millions dans cette société. Les cagnottes dépassent rarement 20 millions. Avant 2000, les parieurs gagnaient 20, 150, voire 200 millions. Avec l’arrivée des hommes de Wade, « tout a été gâté », comme disent les ivoiriens, avec le recrutement d’un personnel majoritairement libéral, sans aucune qualification.
SENELEC et LA POSTE : même déficitaires, ces sociétés ont attiré la boulimie financière des hommes de Wade qui y avaient placés leurs militants, comme plantons, chargés de missions du directeur, attachés de cabinets, comptables, distributeurs de courriers et factures. Malheureusement, certains n’ont jamais mis les pieds dans ces sociétés, n’attendant que tranquillement, les fins de mois, pour aller percevoir un salaire indu sur le dos du contribuable.
ADS : Agence des aéroports du Sénégal, elle, semblait destinée aux militants de la Génération du Concret. En dehors des détournements, le nouveau régime y a décelé certains manquements, comme des agents fictifs. Même constat à la Rts, l’Artp et à l’Ipress où des gens ont été employés sur des critères politiques et payés comme de hauts cadres. Le nouveau gouvernement a entamé, depuis hier, la traque des agents, d’aucuns pensent que c’est déshabiller Paul pour Habiller Jean.
Khalil DIEME
REWMI QUOTIDIEN
Cosec : le conseil sénégalais des chargeurs a enrichi plusieurs barons libéraux, dont le plus célèbre est Amadou Kane Diallo, ex-socialiste devenu libéral. Il sera épinglé par l’Armp et l’Ige qui avaient remis un rapport au Président Wade et plusieurs quotidiens avaient relayé le délit de malversation financière de ce toucouleur bon teint. Selon des informations officielles, des dizaines de milliards ont disparu de cette société qui faisait la fierté des Sénégalais. C’est ainsi que des centaines de personnes ont été casées sans une qualification légale, grâce à des lobbyings libéraux.
LONASE : s’il y’a une société au Sénégal qui est en agonie, c’est bien la Lonase. Presque tous les Directeurs généraux de cette boîte s’y sont servis royalement. En dehors des agents fictifs, Modiéne Ndiaye a été cité dans une affaire d’usure. C’était un vaste réseau de malfaiteurs s’enrichissant illicitement des fonds de la Lonase. Mais, la gestion gabégique de Baila Wane a plus outré les sénégalais, horrifiés par les dépenses extrabudgétaires. Les parieurs ont même vécu cette cupidité, avec les programmes Pmu écoulés à 50 FCFA. On ne gagne pas plus de 5 millions dans cette société. Les cagnottes dépassent rarement 20 millions. Avant 2000, les parieurs gagnaient 20, 150, voire 200 millions. Avec l’arrivée des hommes de Wade, « tout a été gâté », comme disent les ivoiriens, avec le recrutement d’un personnel majoritairement libéral, sans aucune qualification.
SENELEC et LA POSTE : même déficitaires, ces sociétés ont attiré la boulimie financière des hommes de Wade qui y avaient placés leurs militants, comme plantons, chargés de missions du directeur, attachés de cabinets, comptables, distributeurs de courriers et factures. Malheureusement, certains n’ont jamais mis les pieds dans ces sociétés, n’attendant que tranquillement, les fins de mois, pour aller percevoir un salaire indu sur le dos du contribuable.
ADS : Agence des aéroports du Sénégal, elle, semblait destinée aux militants de la Génération du Concret. En dehors des détournements, le nouveau régime y a décelé certains manquements, comme des agents fictifs. Même constat à la Rts, l’Artp et à l’Ipress où des gens ont été employés sur des critères politiques et payés comme de hauts cadres. Le nouveau gouvernement a entamé, depuis hier, la traque des agents, d’aucuns pensent que c’est déshabiller Paul pour Habiller Jean.
Khalil DIEME
REWMI QUOTIDIEN