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La Dic à la recherche de Mody Niang !

AFFAIRE DES 26 MILLIARDS DE L'ANOCI

L'affaire opposant Mody Niang à Cheikh Amar sera désormais tranchée
par la justice. En effet, L'entrepreneur Cheikh Amar a traduit Mody
Niang devant la justice pour "diffamation et diffusion de fausses
nouvelles". Selon une source digne de foi, Cheikh Amar aurait été
entendu par la Dic ce mardi. La même source nous indique que Mody
Niang devrait aussi passer devant les limiers mais il est injoignable
et introuvable.


Rédigé par leral.net le Mercredi 16 Septembre 2009 à 17:45 | | 10 commentaire(s)|

La Dic à la recherche de Mody Niang !
Le débat sur les travaux de l'Agence pour l'organisation de la
conférence islamique (Anoci) reste toujours à l'ordre du jour. En
effet, l'affaire opposant le grand contributeur et pourfendeur du chef
de l'Etat, Mody Niang et l'entrepreneur Cheikh Amar de Tse a atterri
ce mardi devant le tribunal de Dakar. « Cheikh Amar avait bénéficié de
26 milliards pour les maisons présidentielles qui sont toujours
virtuelles,» tels sont les propos venant de Mody Niang, qui ont choqué
l'entrepreneur Cheikh Amar. Ce dernier n’a pas hésité à saisir le
procureur de la République d'une plainte pour " diffamation et
diffusion de fausse nouvelles". Selon une source proche du dossier, Mr
Amar a déposé sa plainte ce mardi un peu avant 12 heures. La même
source nous renseigne que l'entrepreneur serait très remonté contre
Mody Niang. Mieux, notre interlocuteur est allé beaucoup plus loin
pour nous dire que le Procureur de la République a saisi la Division
des investigations criminelles (Dic) à qui il a remis le dossier. "
Cheikh Amar a été entendu ce mardi de 16 h 30 à 17 h 30 par les
éléments de la Division des investigations criminelles. Mais j'ignore
pour l'instant ce qu'il a échangé avec les limiers. Mais je sais qu'il
est très remonté contre Mody Niang, Et il veut que la lumière soit
faite le plus rapidement possible et qu'on cesse de le diffamer," se
désole un proche ami qui préfère garder l'anonymat.
Notre source nous révèle que la Dic est en train de chercher le sieur
Mody Niang qu'il n'arrive pas à retrouver et à joindre. Le pourfendeur
du chef de l'Etat aurait-il pris la fuite ? Pourquoi Mody Niang
n'assume-il pas sa responsabilité? Telles sont les questions que se
posent les Sénégalais. Dans tous les cas, il devra s'expliquer sur les
26 milliards de francs Cfa que l'Anoci aurait versés à l'entrepreneur
Cheikh Amar de Tse pour les besoins des travaux de construction des
villas présidentielles.
L'on se rappelle que cette affaire remonte à la semaine dernière. Lors
d'une rencontre de l'Alliance nationale des cadres du progrès (Ancp ),
sur la gouvernance économique au siège de leur parti sis, Sacre Coeur,
que Mody Niang avait fait ces révélations.

leral .net


1.Posté par Attis le 16/09/2009 19:38 | Alerter
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où sont les commentateurs professionnels? Wakhlèn ci li nak. Le gars n'a pas les couilles pour prendre ses responsabilités.
ils sont tous pareils ces contempteurs à culotte courte.
Il faut etre assez responsable les gars ALC, ce guignole là, SJD, ...

2.Posté par Mor le 16/09/2009 20:09 | Alerter
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Avant de publier cet article Leral devrait recueillir la version de Mody Niang qui est bien joignable contrairement à ce que l'on veut faire croire.

"Pourquoi Mody Niang n'assume-il pas sa responsabilité? Telles sont les questions que se posent les Sénégalais. " Ecrivez-vous. A ce que je sache et vous le dites dans votre article, seule votre source qui est proche de M. Amar, partage cette assertion. N'y mêlez pas les autres sénégalais qui peuvent avoir une autre opinion de cette affaire.

C'est comme si un proche de El Hadj Ndiaye se demandait pourquoi Pape Alé Niang ( que j'aime et supporte bien) ne prendrait-il pas ses responsabilités et que Leral.net érigeait cette interrogation subjective en une exigence nationale.

Mody Niang dont ne partage pas la plupart des critiques ne se cache et vous le savez très bien. Le temps nous le prouvera.

Tout article écrit et publié par Leral.net sera retenu pour et/ou contre Leral.net qui reste mon site d'information favori... du moins depuis quelques temps.

3.Posté par Mor le 16/09/2009 20:13 | Alerter
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correction: Mody Niang dont JE ne partage pas la plupart des critiques ne se cache et vous le savez très bien. Le temps nous le prouvera.

4.Posté par Weuz Diagne le 16/09/2009 20:13 | Alerter
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De la dignité s'il vous plait , messieurs de Leral! Seriez vous devenus des journaliers de cheikh amar au point de consacrer tant d' égars à cette autre trouvaille de la wadésie? Tout le laisse croire....
Que Mody Niang doive assumer ses propos , celà va de soi; mais bon sang! quel est votre probléme par rapport à cette bidouille de cheikh amar?

5.Posté par ngaary le 16/09/2009 20:35 | Alerter
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vous avez interrogé les sénégalais? laissez au moins le temps au temps, la Dic c'est quoi ? c'est un machin.

6.Posté par ALOU le 16/09/2009 21:47 | Alerter
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A CHEIKH AMAR

Mon frere, je suis fier de toi et de ce que tu es devenu. Je te connais depuis une vingtaine d'années, et je sais que tu mérites cette réussite quoi qu'on puisse dire. Mais cher ami, ne rentre pas dans ce jeu, fais ton business et ne t'associes pas aux querelles politiques. Si monsieur Niang t'a diffamé, le bon Dieu te rendra justice incha ALLAH. Mais par la sagesse de l'honorable serigne SALIOU, qui ne t'encouragerait jamais à traîner en justice un homme aux cheveux blancs, comme le font certains. Tu ne peux pas faire ça, et si jamais ce vieux monsieur va en prison, celà ne te grandira en rien, même s'il a fauté. Cher ami, retire ta plainte au nom de ce mois béni et le bon Dieu te rendra grâce au nom de ton guide qui t'a béni. Ton honneur ne peut être sali, n'oublies pas que SERIGNE TOUBA a pardonné à tous ses ennemis malgré la gravité de leurs fautes. Un ami, un frere.

7.Posté par Attis le 16/09/2009 23:28 | Alerter
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Mor yow diarrhée verbale nga amé. noppil té dem fajju. Tu ouvres ta gueule pour ne rien dire. demal sawi.

8.Posté par talibe le 17/09/2009 00:12 | Alerter
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soyez serieux au moins monsieur les "journalistes de leral" ,quels sont ces senegalais qui se posent des questions a part vous . c est vous qui nous l append a l instant . cessz de faire du prowadisme deguise

9.Posté par Pape le 17/09/2009 00:56 | Alerter
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Cet article est truffé de mauvaise foi vis à vis du TRES GRAND Mody Niang ! Je suis sûr qu'il assumera sereinement sa responsabilité. Et je suis surpris que dans l'article sur Seneweb qui a réussi à le joindre et même à confirmer son audition prévue à la DIC Zarathoustra, que le ton soit tout autre ! Soyons sérieux et juste.
Au passage, je poste cette contribution que j'ai lu cette semaine sur son blog (lien http://www.xalimablog.com/ModyNiang/note/624/ce-que-j'ai-dit-et-écrit.html) qui se justifiait entièrement et qui en dit long sur les malveillances des uns et des autres. Et puis DIC dou Yalla !

Ce que j’ai dit et écrit à propos de Cheikh Amar

Le titre paru à la « Une » du quotidien Rewmi du vendredi 11 septembre 2009, « Après les déclarations fracassantes de MODY NIANG, CHEIKH AMAR lui envoie un huissier », a mis dans l’émoi ma famille, mes parents et mes amis. A la « Une » de l’édition de la veille du même quotidien, une autre déclaration qu’on m’a prêtée a failli me faire tomber à la renverse. Voici la fameuse déclaration : « Le plus petit scandale de Wade est plus grave que l’affaire Ndiouga Kébé. » La rédaction de Reewmi m’a fait heureusement l’amitié de la corriger. Je l’en remercie infiniment.
Pour ce qui est « des déclarations fracassantes » pour lesquelles CHEIKH AMAR va m’envoyer un huissier – que j’attends de pieds fermes d’ailleurs –, je rassure mes proches : il ne se passera rien, rien du tout. Le président Senghor rappelait souvent que « quand on fait l’historique d’un problème, on l’a à moitié résolu ». Je rappelle donc que, le mercredi 9 septembre 2009, j’ai été invité par l’Association nationale des Cadres pour le Progrès (Ancp) de l’Afp à faire un exposé sur l’opacité dans la gestion de nos maigres deniers publics et sur l’option très controversée des investissements de prestige des Libéraux. Pour illustrer mon exposé, j’ai passé en revue un certain nombre d’exemples choisis parmi mille autres possibles. J’ai fait ainsi état de ces fameux équipements agricoles importés d’Inde, de ce non moins fameux gros projet immobilier d’un coût déclaré de 15 milliards, du « Cœur de ville de Kaolack », des fameux cinq milliards de Sénégal pêche, des Entrepôts sénégalais au Mali (Ensema), etc.
Les équipements agricoles ont attiré pour la première fois mon attention en 2006. Cette année-là, 510 tracteurs et 800 motopompes avaient été importés d’Inde (pour un coût déclaré de huit milliards) par ce monsieur CHEIKH AMAR, et exposés dans un premier temps au Cices pendant plusieurs jours, afin que nul n’en ignore.
Me Wade les avait par la suite réceptionnés à grand renfort de publicité le 8 avril 2006 et les avait fait défiler à travers tout Dakar. Ils avaient ensuite été distribués aux agriculteurs de la Vallée du Fleuve. Un peu plus de deux mois après, le 12 avril 2006 exactement, le Premier ministre (d’alors) Macky Sall a présidé un conseil interministériel consacré au Programme agricole 2006-2007. Ce jour-là, un certain Ibrahima Fédior, président des producteurs de tomate industrielle de la vallée du Fleuve Sénégal, a jeté un véritable pavé dans la mare déjà très boueuse des Libéraux. Ce Fédior, bien connu pourtant pour sa complaisance pour Me Wade et son gouvernement a révélé, au cours de ce conseil interministériel, que les fameux 510 tracteurs de l’Inde n’étaient pas fonctionnels dans leur grande majorité et que les motopompes étaient sans moteur (sic). Le Premier ministre Macky Sall, pris de cours, instruisit (le mot est à la mode) le Ministre d’Etat Ministre de l’Economie et des Finances et son homologue de l’Agriculture, de l’Hydraulique rurale et de la Sécurité alimentaire d’alors, de convoquer d’urgence (dès le lendemain) une réunion pour « tirer au clair la question des motopompes et des nouveaux tracteurs que le Chef de l’Etat a récemment obtenus de l’Etat indien ». Il ajouta: « Je demande au Ministre de l’Agriculture, en liaison avec le Ministre de l’Économie et des Finances, de prendre à bras le corps la question des tracteurs qui sont inscrits sur la ligne indienne au niveau du Fonds de promotion économique (FPE) ainsi que les motopompes. » Se faisant plus « sérieux » et plus « menaçant », notre Premier ministre martela : « Il est incompréhensible que l’on importe d’Inde des tracteurs inadaptés à l’agriculture et des motopompes sans moteurs (sic). Au-delà de ça, il y a un programme plus ambitieux d’irrigation avec un volet important de motopompes. Il faudrait donc que la machinerie qui est importée, soit en adéquation avec les besoins des producteurs, c’est-à-dire qu’elle soit en conformité avec la réalité du terrain. »[1]
Huit milliards, pour des tracteurs qui ne sont pas adaptés à nos sols ! Pour des motopompes sans moteur ! C’était quand même assez gros et, à l’époque, dans une contribution parue au quotidien Walfadjri du 13 novembre 2007, je me suis posé les questions suivantes : qui est ce Cheikh Amar ? Quelle est cette TSE qui a importé les tracteurs et motopompes subventionnés à 40 % par l’Etat du Sénégal ? Combien tout ce matériel inadapté aura-t-il finalement coûté au pauvre contribuable sénégalais ? Combien l’opérateur privé sorti d’on ne sait où aura-t-il facilement gagné dans cette nébuleuse opération ? Combien d’affaires de ce type restent-elles dans l’ombre ? Combien d’autres milliards auront-ils été injectés presque pour rien dans l’agriculture? Pour ne prendre qu’un exemple parmi mille autres, le 1er août 2006, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Economie et des Finances a révélé, lors du débat sur les nouvelles orientations budgétaires, que « de 2001 à 2005, le monde rural a reçu plus de 678 milliards 200 millions de francs Cfa », soit environ 135 milliards en moyenne annuelle. Pour la campagne agricole en cours, le Gouvernement libéral a prévu d’investir 190 milliards »[2]. Autant de milliards injectés dans monde rural en cinq ans ! Où est passé tout cet argent ? Les pauvres paysans resteront bouche bée et écarquilleront à juste titre les yeux devant cette question.
Et nous les comprendrons parfaitement si nous revenons au Conseil interministériel du 12 avril 2006. Ce jour-là, le Premier ministre Macky Sall, comme dans un ndêpp, confessait ce qui suit : « Beaucoup d’argent a été injecté dans l’agriculture, mais nous ne voyons pas les rendements. Il y a une multitude de programmes agricoles, mais ils n’ont pas encore permis d’atténuer les problèmes. Il faudrait que l’on s’arrête un peu pour procéder à leur évaluation ou en faire un diagnostic objectif. » Son Ministre de l’Economie maritime d’alors, Djibo L. Ka, pourtant si généreux en louanges à l’endroit de Me Wade et de sa gouvernance, reconnaissait lui aussi l’inefficacité des investissements dans l’agriculture. Il déclarait notamment : « Chaque année, nous mettons des milliards dans l’agriculture mais le secteur continue de poser des problèmes. Structurellement, nous avons un problème de fond. Il faudrait que l’on s’arrête pour faire le point sur l’efficacité de nos investissements. » Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, M. Ka s’est interrogé sur l’impact des programmes spéciaux sur le revenu des paysans[3].

Aujourd’hui encore, le même Cheikh Amar continue d’importer du matériel agricole d’Inde pour des dizaines et des dizaines de milliards. A quel titre ? Pourquoi lui seul et pas les autres ? De quelle expérience se prévaut-il dans ce domaine ? Je suis fondé à me poser ces questions. On se souvient du fameux conseil présidentiel de Me Wade (18 avril 2008), où il présentait sa fameuse Goana, avec des objectifs titanesques. Il donnait l’assurance que tous les intrants et autres équipements seraient sur place et à temps. Il révélait : « Nous avons déjà importé de l’Inde des équipements. Nous avons commandé le complément ». C’est qui « nous » ? Si C’est encore avec le même Amar, c’est grave, parce que ce serait encore la confusion entre l’Etat et le privé qui signifient pour lui la même chose.

C’est à ce même Cheikh Amar – toujours lui – qu’a été octroyé, quelques mois avant la tenue de l’Oci, un gros projet immobilier. Je signale qu’il est beaucoup question ces temps derniers des villas fantômes de l’Anoci, avec ces 26 milliards révélés par A. L. Coulibaly. Il en a été question aussi lors de la conférence que j’ai co-animée le mercredi 9 septembre 2009. Les villas dont moi je parle, et que j’ai abordées dans ma contribution parue l’édition de Walfadjri du 13 novembre 2007 (et dans d’autres d’ailleurs), sont celles révélées par Nouvel Horizon n°597 du 09 au 15 septembre 2007. Voici ce qu’écrivait alors l’hebdomadaire (qui a élu M. AMAR homme de l’année 2008 et qu’il ne pourrait donc suspecter d’hostilité) :
« L’Anoci a adoubé la Société TSE de Cheikh Amar pour la réalisation d’un projet immobilier de très grande envergure, qui sera implanté sur l’emprise de l’aéroport international de Dakar L.S. Senghor de Yoff. Ce projet dit des villas présidentielles de l’OCI, poursuit l’hebdomadaire dakarois, serait estimé autour de 15 milliards de francs Cfa. Il s’agit d’un complexe immobilier de plusieurs villas de très haut standing, pour accueillir les grosses pointures politiques du prochain sommet de l’Oci, en mars 2008. L’heureux bénéficiaire de ce projet qualifié de pharaonique par Nouvel Horizon a déjà obtenu des services de l’Etat toutes les autorités requises pour la mise en œuvre du vaste terrain qui lui a été attribué. »
Voilà ce que révélait l’hebdomadaire dakarois et l’information n’avait pas manqué de retenir mon attention. Je me disais : « encore lui ! » Et les questions se bousculaient dans ma tête :
« Qui est ce Cheikh Amar qui bénéficie d’autant d’attention de la part du président Wade ? De quelles expériences se prévaut-il pour mériter tant d’attention ? Quelles sont ses références d’avant le 19 mars 2000 ? Quelles expériences en bâtiments surtout lui valent-elles de bénéficier du gros marché de 15 milliards pour réaliser des villas de très haut standing destinées à accueillir d’illustres chefs d’Etat et de gouvernement ? Qui se cacherait derrière ce type inconnu des milieux du bâtiment et des équipements agricoles avant l’alternance ? »
Ces questions-là, nous continuerons de nous les poser tant que des réponses convaincantes ne nous seront pas proposées.
Voilà ce que j’ai dit et écrit sur ces fameuses villas présidentielles (l’expression est bien de Nouvel Horizon) et je le maintiens. Je ne les confonds pas avec ces autres villas fantômes qui occupent l’actualité aujourd’hui. Il est vrai qu’avec cette forte concentration de tous les chantiers entre les mains de quelques quatre à cinq privilégiés, on y perd facilement son latin.
Ces questions que je me pose sur ce CHEIKH AMAR, je me les pose sur tous ces hommes préférés de Me Wade et à qui la part belle est faite dans ce qu’on appelle ses grands chantiers. Je rappelle d’ailleurs que dans ses « confidentiels », Nouvel Horizon n° 687 du 28 août au 03 septembre 2007 cite (encore) son nom dans « un village érigé sur les Mamelles, un véritable projet immobilier d’un coût global estimé à 43 milliards de francs Cfa réalisé sur financement privé ». Selon l’hebdomadaire, « Monsieur Cheikh Amar et son entreprise Touba Real State, TRE, ont fourni un dossier pour le financement et la réalisation de ce projet avec Pierre Goudiaby comme architecte-conseil ».
Quarante trois (43) milliards, c’est quand même beaucoup pour un homme, un entrepreneur que nous ne découvrons pas avant 2001 ! Là aussi, nous serions fondé à nous poser légitimement des questions. D’où proviendra le financement ? Ne bénéficiera-t-il pas, comme Mbackiou Faye, d’un énorme coup de pouce de la part de l’Etat ?
Je dois aussi apporter des précisions pour apaiser l’architecte Pierre Goudiaby Atepa. Je cite souvent son nom, puisqu’il est souvent partie prenante dans les chantiers de Me Wade. Ces chantiers qui ne sont en général ni planifiés, ni étudiés, ni prévus au budget, sortent de sa tête comme par enchantement, selon son inspiration et ses humeurs du moment. Il a alors besoin, pour se sortir d’affaires, de faire souvent appel à son architecte conseil (qu’il m’arrive d’appeler amicalement architecte fétiche), qui doit imaginer des solutions, comme quand il s’est agi, en 2002, de « relooker » le Cices pour abriter une Conférence internationale sur le Nepad. Je n’avais alors mis en aucun cas en cause M. Atépa dans l’interrogation relative à la destination des deux chèques (l’un du Koweït, l’autre de l’Arabie saoudite). Avec, plus tard, les révélations de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck sur la rocambolesque gestion des fonds spéciaux du président de la République, Je me suis demandé par la suite si les deux chèques n’avaient pas emprunté une autre voie que celle qui mène au Trésor public, leur place naturelle. La responsabilité de l’architecte conseil ne pouvait être, en aucun cas, engagée ici.
J’ai également évoqué son nom dans cette fameuse Université du Futur africain (UFA), en faisant remarquer que c’est lui qui, après avoir présenté la maquette à la télévision nationale (Journal parlé de 20 heures 30) et décliné le coût (15 milliards de francs Cfa) a dit ceci : « L’entrepreneur se mettra en rapport avec le Pcrpe pour le début des travaux. ».J’ai ensuite suivi l’évolution du chantier qui piétine et qui, entre temps, a largement dépassé le coût initial alors qu’il est loin, très loin d’être déterminé. Je n’ai plus cité le nom de l’architecte conseil nulle part, en tout cas pas concernant ce chantier.
Voilà les précisions que je tenais à apporter, suite à cette plainte qu’on fait planer au-dessus de ma tête et qui ne me dérange pas le moins du monde. Personne ne peut m’empêcher de réfléchir sur la gestion de nos deniers publics, encore moins de me poser des questions. Je me les poserai chaque fois que de besoin, concernant ces compatriotes qui font l’objet d’une attention particulière de la part de Me Wade, et qui se taillent la part du lion dans ses nébuleux chantiers. Il en est ainsi, pour ne citer qu’eux, de CHEIKH AMAR, de MBACKIOU FAYE et d’un certain MBAYE DIOP, qui sont à la tête d’entreprises jumelles de l’alternance et devenues, comme par enchantement, tout d’un coup très prospères. Il s’agit, entre autres, de la TSE, de la TRE, de la SATTAR, etc.
MODY NIANG, e-mail : modyniang@arc.sn

[1] Walfadjri, édition du 13 avril 2006.

[2] Le Quotidien du mercredi 2 août 2006, page 4.

[3] Walfadjri des 15-16-17 avril 2006.

10.Posté par mandou le 17/09/2009 01:06 | Alerter
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je ne suis pas d'accord avec les journalistes de LERAL. niit day mandou surtout en ce mois béni de Ramadan. il faut à mon avis avoir la version de Mody Niang ou un de ses proches avant de parler comme ça.

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