Qu'est ce que la voilée Mame Fatou Camara racontera à son fils de 9 mois si jamais ce dernier lui demande l'histoire de son papa? A 19 ans, elle est accusée d'avoir assassiné son époux Ibrahima John Camara, 40 ans, qui a fini par succomber à ses blessures, une semaine après qu'elle lui a asséné des coups de barre de fer à la tête. Des blessures qui ont occasionné une hémorragie interne selon la famille de la victime;
Mme Touré a à peine soufflé ses 19 berges. La voilée a vu son mari quitter ce bas monde une semaine après leur bagarre. Marié il y a juste deux ans, le couple a récolté comme fruit de leur amour, un garçon âgé à peine de 9 ans.
Hier à la maison mortuaire, deux visages meurtris de femmes voilées font le décor. Le débat sur la mort de Ibou est sur toutes les lèvres. Parents et voisins forment de petits groupes tout au long de la ruelle. "Dafay yomb trop sugnu ko bayé ni,(ce serait trop facile de laisser cette affaire comme ça)", se plaint une dame, teint claire, la quarantaine dépassée. C'est la grande soeur du défunt. "Comme si Ibadou n'avait pas de parents, il faut qu'elle paie son forfait. Voici la barre de fer avec laquelle elle l'a tué". Khady accuse sa soeur d'avoir tué son frère."Elle est méchante cette dame. Pourtant elle n'a que 19 ans. Qu'est ce qu'elle en aura 20?", s'interroge une autre dame, voisine de la famille Touré.
"Ibou était un monsieur calme et sans histoire. Mais depuis qu'il a épousé Mame Fatou, les problèmes sont devenus récurrents. Elle le maltraitait. Pourtant Ibou est asthmatique mais puisqu'il l'aimait de tout son coeur, personne ne pouvait intervenir dans leur vie de couple", affirme la nièce de la victime.
"Depuis le premier jour, on l'avait dit de porter plainte contre elle, mais il a toujours refusé sous prétexte qu'il veut protéger leur enfant. Voici le résultat, il est mort maintenant. Ni sa femme ni sa famille ne sont présentes", se désole-t-elle d'un ton meurtri. Au meme moment, la police débarque sur les lieux. Et le soulagement se lit sous certains visages." Cela ne pouvait pas passer comme ça, Il faut que justice sois faite", approuve Khady.
Walf Grand place
Mme Touré a à peine soufflé ses 19 berges. La voilée a vu son mari quitter ce bas monde une semaine après leur bagarre. Marié il y a juste deux ans, le couple a récolté comme fruit de leur amour, un garçon âgé à peine de 9 ans.
Hier à la maison mortuaire, deux visages meurtris de femmes voilées font le décor. Le débat sur la mort de Ibou est sur toutes les lèvres. Parents et voisins forment de petits groupes tout au long de la ruelle. "Dafay yomb trop sugnu ko bayé ni,(ce serait trop facile de laisser cette affaire comme ça)", se plaint une dame, teint claire, la quarantaine dépassée. C'est la grande soeur du défunt. "Comme si Ibadou n'avait pas de parents, il faut qu'elle paie son forfait. Voici la barre de fer avec laquelle elle l'a tué". Khady accuse sa soeur d'avoir tué son frère."Elle est méchante cette dame. Pourtant elle n'a que 19 ans. Qu'est ce qu'elle en aura 20?", s'interroge une autre dame, voisine de la famille Touré.
"Ibou était un monsieur calme et sans histoire. Mais depuis qu'il a épousé Mame Fatou, les problèmes sont devenus récurrents. Elle le maltraitait. Pourtant Ibou est asthmatique mais puisqu'il l'aimait de tout son coeur, personne ne pouvait intervenir dans leur vie de couple", affirme la nièce de la victime.
"Depuis le premier jour, on l'avait dit de porter plainte contre elle, mais il a toujours refusé sous prétexte qu'il veut protéger leur enfant. Voici le résultat, il est mort maintenant. Ni sa femme ni sa famille ne sont présentes", se désole-t-elle d'un ton meurtri. Au meme moment, la police débarque sur les lieux. Et le soulagement se lit sous certains visages." Cela ne pouvait pas passer comme ça, Il faut que justice sois faite", approuve Khady.
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