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La belle de nuit fait bastonner le sapeur-pompier

Une affaire assez rocambolesque a été instruite dernièrement par la police de Grand-Yoff. Il s’agit, en effet, d’un cas de vol en réunion avec violence qui cache bien des choses. Si le sapeur-pompier crie à l’agression, la belle de nuit et ses amis parlent plutôt d’une partie de jambes en l’air qui a mal tourné.


Rédigé par leral.net le Jeudi 5 Décembre 2013 à 18:50 | | 0 commentaire(s)|

La belle de nuit fait bastonner le sapeur-pompier
S’il y a quelqu’un qui n’oubliera pas de sitôt le sale quart d’heure que lui a fait passer une bande de cinq individus, commanditée par la belle de nuit, c’est bien le sapeur-pompier H. Mané. Malmené et sévèrement corrigé par ces derniers dont les trois sont aujourd’hui en cavale, le soldat du feu, qui n’a dû son salut que grâce à l’intervention des passants, n’a pas hésité à porter plainte à la police de Grand-Yoff pour vol en réunion avec violence. Néanmoins, il a tenu à préciser qu’il ne se constituait pas partie civile et qu’il laisse ses agresseurs entre les mains de la justice.

Dans sa version des faits, il a soutenu que dans la nuit du samedi au dimanche 1er décembre, il devait se rendre à son point de garde au Cices. C’est donc dans ces circonstances, dira-t-il, qu’il a pris un taxi à la devanture du bar «Chez Iba». Seulement, poursuit-il, après environ une centaine de mètres de course, le chauffeur de taxi M. Dièye, s’est garé pour prendre la dame A. Sène, une belle de nuit, ainsi que le sieur M. W. Paye. Il renchérit en disant qu’en cours de route la dame a appelé des gens (certainement en renfort). Quoi qu’il en soit, il soutient qu’arrivé dans un endroit inconnu, non loin de la foire, la dame a demandé au taximan de s’arrêter.

Selon lui, elle est sortie en le laissant dans le véhicule avec M.W. Paye, avant de revenir au bout de quelques minutes avec un groupe de cinq individus. Etripé du véhicule, le soldat du feu dit avoir été malmené et roué de coups par ses agresseurs qui ont pris son portable, ses chaussures training ainsi que la somme de 23000 francs Cfa, qu’il avait par-devers lui.

La prostituée déballe : «Il a joui au bout d’une minute et, insatisfait, il a arraché ma pochette»
Il faut dire que la version de la partie civile est complément différente de celle qui est sérvie par la belle de nuit A. Sène. Selon cette dernière, le soldat du feu s’est présenté au bar «Chez Iba» pour lui demander le prix de la passe. «Après marchandage, il était convenu qu’il allait me payer 10.000 francs. Je lui ai proposé d’aller à l’hôtel, mais il a décliné cette proposition en soutenant qu’il n’avait pas d’argent.

Sur ce, je lui ai demandé d’aller dans ma chambre à Scatt Urbam», a dit la belle de nuit. Et cette dernière de poursuivre ; « Après avoir éjaculé au bout d’une minute environ, il a déclaré qu’il va avoir une autre partie de jambes en l’air. Ce que j’ai refusé. Irrité, il a réclamé le prix de la passe en vain et c’est par la suite, qu’il a arraché ma pochette que j’avais confiée à une amie». C’est donc, dit-elle, après avoir réclamé en vain son dû, qu’elle a décidé de se venger en appelant à la rescousse ses amis. Et c’est pour dire qu’il ne s’agit pas d’une agression mais plutôt d’un règlement de comptes. Il faut à ce propos souligner que la version de la belle de nuit a été confirmée par son amie, mais aussi par le chauffeur de taxi qui les a conduits.

Selon lui, cette nuit là, c’est vers les coups d’une heure du matin, que la belle de nuit, qui était accompagnée du sapeur-pompier, a pris une course. Il révèle également qu’il a bien entendu la dame demander à son compagnon de lui restituer ses 15000 francs. Et le taximan de poursuivre qu’à la suite d’une vive polémique, elle lui a dit qu’elle va appeler des individus pour lui faire la fête.

La dame A. Sène, ses amis M.W.Paye, B. Ndiaye et le chauffeur de taxi ont tous été déferrés au parquet pour vol en réunion avec violence.

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