La lutte contre la corruption est l'une des pièces les plus essentielles et révolutionnaires du dispositif institutionnel mis en place par le président Macky Sall. Tel un hymne, sa phrase contre le fléau, prononcé à l'occasion du démarrage effectif de l'Ofnac, le 27 mars 2014, vibre encore au rythme de nos convictions.
Ce jour-là, ferme a été Macky Sall qui a laisse entendre que l'extension du champ de compétence de l'Ofnac à la réception et au contrôle des déclarations de patrimoine des personnes assujetties, constitue une nouvelle manifestation de sa volonté de le renforcer et de son "engagement ferme à combattre la corruption".
Récemment, alors que l'Ofnac faisait tout pour amener les hauts d'en haut a fait leur déclaration de patrimoine, Macky Sall est revenu sur scène pour fixer la date limite du 31 décembre 2014 afin de les ramener a la raison et de les amener a s’exécuter au plus vite. Sans quoi tomberont des sanctions, sur la tête des retardataires !
Pour autant, la question que l'on se pose est de savoir si ces hauts d'en haut l'ont fait ou s'ils ont passé outre la parole présidentielle.
Aussi, pourquoi une absence de communication de la part de l'Ofnac : autant la patronne avait envahi la presse pour communiquer sur le retard noté dans la déclaration, autant l'information sur le respect de la procédure n'est jusque-là pas parvenue au public...
En tout cas, la question se pose avec acuité dans les salons et autres coins de rue. Celle consistant a dire : la parole présidentielle est-elle dans la sacralité ou la désynchronisation ?
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Issa Thioro Gueye, membre du courant de pensée "les réformateurs".
Ce jour-là, ferme a été Macky Sall qui a laisse entendre que l'extension du champ de compétence de l'Ofnac à la réception et au contrôle des déclarations de patrimoine des personnes assujetties, constitue une nouvelle manifestation de sa volonté de le renforcer et de son "engagement ferme à combattre la corruption".
Récemment, alors que l'Ofnac faisait tout pour amener les hauts d'en haut a fait leur déclaration de patrimoine, Macky Sall est revenu sur scène pour fixer la date limite du 31 décembre 2014 afin de les ramener a la raison et de les amener a s’exécuter au plus vite. Sans quoi tomberont des sanctions, sur la tête des retardataires !
Pour autant, la question que l'on se pose est de savoir si ces hauts d'en haut l'ont fait ou s'ils ont passé outre la parole présidentielle.
Aussi, pourquoi une absence de communication de la part de l'Ofnac : autant la patronne avait envahi la presse pour communiquer sur le retard noté dans la déclaration, autant l'information sur le respect de la procédure n'est jusque-là pas parvenue au public...
En tout cas, la question se pose avec acuité dans les salons et autres coins de rue. Celle consistant a dire : la parole présidentielle est-elle dans la sacralité ou la désynchronisation ?
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Issa Thioro Gueye, membre du courant de pensée "les réformateurs".
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