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La destruction progressive de la couche d’ozone entraîne des impacts négatifs sur la santé humaine (Officiel)

Rédigé par leral.net le Samedi 16 Septembre 2017 à 19:13 | | 0 commentaire(s)|

La destruction progressive de la couche d’ozone entraîne des impacts négatifs sur la santé humaine, parmi lesquels la déficience du système immunitaire et la recrudescence des cancers de la peau et des cataractes, a révélé samedi le conseiller technique du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Doudou Ndiaye.

"Cette destruction progressive impacte également négativement sur la faune, la flore, le milieu marin, perturbe et bloque le cycle de croissance normale des espèces, et fragilise les matériaux de construction des bâtiments", a-t-il dit, mercredi à Joal-Fadiouth (Mbour, ouest), à l’occasion de la cérémonie officielle de la célébration de la Journée mondiale de l’ozone.

‘’Les méfaits des rayons ultra-violets sont d’autant plus préoccupants que la fréquence des cancers de la peau n’a cessé d’augmenter au cours des dernières décennies’’, a relevé Doudou Ndiaye.

Il a souligné que la célébration de cette journée constitue ‘’un cadre idéal’’ pour l’information sur l’évolution de cette couche d’ozone et sensibiliser l’opinion internationale sur l’urgence de continuer les actions de réduction et d’élimination des substances qui l’appauvrissent.

‘’Située dans la stratosphère, la couche d’ozone protège la vie sur terre en absorbant les rayonnements ultra-violets. Au sol, nous recevons du soleil, un rayonnement composé de 5% d’ultra-violets, 39% de rayonnement visible et 56% d’infrarouge. Les ultra-violets, filtrés par la couche d’ozone, subissent une atténuation importante par l’atmosphère avant d’arriver sur terre’’, a expliqué M. Ndiaye.

Conscient des enjeux environnementaux liés à la destruction de la couche d’ozone et pour contribuer à l’effort mondial de sa protection, le Sénégal a ratifié les différents traités et amendements relatifs à la protection de la couche d’ozone.

Le dernier document à l’être est l’‘’amendement de Kigali’’ relatif aux hydrofluorocarbures (HFC). ‘’Cet amendement vise à établir la notion de responsabilité différenciée et [aussi] à régler le problème de l’ozone causé par ces substances nocives, lesquelles ont également un impact négatif sur le climat’’, a fait savoir M. Ndiaye.

Il a ajouté que le Sénégal a mis en place le Programme de pays ozone, dont l’objectif principal est d’’’éliminer’ les substances appauvrissant la couche d’ozone suivant le calendrier fixé par le Programme des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE) et dont la première phase a permis d’éliminer les chlorofluorocarbures (CFC) en 2010, avec la collaboration des services de la douane, du commerce, des pêches maritimes, de l’industrie, des professionnels du froid et tous les acteurs concernés.

‘’Consciente des efforts consentis par les pays développés et ceux en voie de développement, la communauté internationale continue d’apporter les moyens nécessaires pour consolider les acquis’’, a salué le conseiller technique du ministre de l’Environnement et du Développement durable.

D’après lui, c’est ce qui explique la deuxième phase d’élimination des hydro-chlorofluorocarbures prévue en 2030, qui entre en droite ligne des politiques menées par les Etats qui cherchent à réduire les importations des substances appauvrissant la couche d’ozone.

‘’Cette volonté de contrôler ces substances a permis d’intégrer la plateforme Orbus du système Gaïndé de pré-dédouanement des importations. L’autorisation du ministère est requise pour toute importation de substances ciblées par la réglementation nationale sur les SAO [substances qui appauvrissent la couche d’ozone’’, a fait valoir Doudou Ndiaye.


Avec Aps