Il est 17 heures aux Parcelles assainies. Plusieurs personnes venant d’horizons divers se retrouvent devant une boulangerie-pâtisserie. Jeunes et vieux forment des rangs pour acheter certains des baguettes de pain d’autres de gruyère ou saucissons. A l’image de cette boulangerie, elles sont nombreuses (les structures et commerces qui proposent ces denrées) à être prises d’assaut par des jeuneurs uniquement le temps du Ramadan.
Dès lors, saucissons, fromages gruyères, baguettes de pain, dattes, entre autres aliments, bousculent les habitudes alimentaires aux heures de rupture du jeûne. Certains Sénégalais n’ont de préférence ou ne consomment ces denrées uniquement pendant le mois béni. Conséquence, ces aliments gras pour l’essentiel qui s’invitent dans plusieurs maisons pour diverses raisons poussent des Sénégalais à se bousculer devant les boutiques et boulangeries tous les après-midis.
Pour certains ce changement d'habitude alimentaire s'impose dans ce mois de Ramadan pour une bonne rupture du jeûne. Et, «un bon «Ndogou» riche, nécessite du fromage gruyère et du saucisson», souligne Fatou Sène. Habillée en grand boubou et un foulard bien ajusté sur la tête, la dame, habitante des Parcelles assainies, explique qu’elle affectionne particulièrement ces deux aliments pendant le mois de ramadan où toute la famille se réunit pour rompre ensemble. « Cela met plus de douceur et de couleur dans les mets que je présente à mes proches. Les autres mois de l’année, je les achète pratiquement jamais».
Non loin de là, une boutique devant laquelle se masse un groupe de personnes, en majorité des jeunes filles. Doudou Ndiaye l’un d’entre eux note que «le saucisson et le gruyère au «Ndogou» (à la rupture du jeûne) déterminent un rang social. Cela «montre que la dernier est riche et donne plus d’appétit. C’est différend du chocolat et beurre que l’on met d’ordinaire dans le pain».
Maguette Cissé, âgée de 25 ans, teint noire et jeune mariée, justifie sa présence devant la boutique de Thierno. «Je suis venue pour acheter saucissons et gruyère pour faire plaisir à mon mari. Et en plus de cela c’est la seule occasion qu’on a pour partager le repas ensemble». Avant d’ajouter que ces aliments ont un goût salé et «c’est plus agréable de mélanger salé et sucré après une diète de 15 heures».
Même son de cloche chez Amicolé Ndiaye la cinquantaine : « à la rupture, je prends d’abord des dattes ensuite mon pain avec saucissons et gruyère qui sont salés, car le sucré seulement me rend malade».
Seulement, la consommation abusive de ces aliments peut avoir des conséquences néfastes sur la santé prévient Fatou Diouf, agent de la santé à l’hôpital Fann. Selon elle, «ces aliments prisés pendant ce mois de Ramadan sont trop gras et ce n’est pas bon pour la santé». La raison, «certaines Sénégalaises après avoir mangé vont s’allonger au lieu de faire un peu de marche». Elle ajoute par ailleurs qu’elle préfère le «Kinquéliba» (...)
Pendant ce temps, les marchands de saucisson et fromage gruyère se peuvent se frotter les mains en cette période de Ramadan. Les productions et provisions passent du simple au double. «Riche, on peut le dire, ma provision en ces deux aliments a augmenté ainsi que mon chiffre d’affaire. Et, en plus de cela les jeuneurs demandent des baguettes de pain à la place du pain ordinaire qu’ils achetaient avant le Ramadan», confie Mouhamed Maïga, vendeur dans une boutique.
Ces deux aliments sont complétés par des fruits, pains, lait et croissants proposé lors de la rupture du jeune.
Dès lors, saucissons, fromages gruyères, baguettes de pain, dattes, entre autres aliments, bousculent les habitudes alimentaires aux heures de rupture du jeûne. Certains Sénégalais n’ont de préférence ou ne consomment ces denrées uniquement pendant le mois béni. Conséquence, ces aliments gras pour l’essentiel qui s’invitent dans plusieurs maisons pour diverses raisons poussent des Sénégalais à se bousculer devant les boutiques et boulangeries tous les après-midis.
Pour certains ce changement d'habitude alimentaire s'impose dans ce mois de Ramadan pour une bonne rupture du jeûne. Et, «un bon «Ndogou» riche, nécessite du fromage gruyère et du saucisson», souligne Fatou Sène. Habillée en grand boubou et un foulard bien ajusté sur la tête, la dame, habitante des Parcelles assainies, explique qu’elle affectionne particulièrement ces deux aliments pendant le mois de ramadan où toute la famille se réunit pour rompre ensemble. « Cela met plus de douceur et de couleur dans les mets que je présente à mes proches. Les autres mois de l’année, je les achète pratiquement jamais».
Non loin de là, une boutique devant laquelle se masse un groupe de personnes, en majorité des jeunes filles. Doudou Ndiaye l’un d’entre eux note que «le saucisson et le gruyère au «Ndogou» (à la rupture du jeûne) déterminent un rang social. Cela «montre que la dernier est riche et donne plus d’appétit. C’est différend du chocolat et beurre que l’on met d’ordinaire dans le pain».
Maguette Cissé, âgée de 25 ans, teint noire et jeune mariée, justifie sa présence devant la boutique de Thierno. «Je suis venue pour acheter saucissons et gruyère pour faire plaisir à mon mari. Et en plus de cela c’est la seule occasion qu’on a pour partager le repas ensemble». Avant d’ajouter que ces aliments ont un goût salé et «c’est plus agréable de mélanger salé et sucré après une diète de 15 heures».
Même son de cloche chez Amicolé Ndiaye la cinquantaine : « à la rupture, je prends d’abord des dattes ensuite mon pain avec saucissons et gruyère qui sont salés, car le sucré seulement me rend malade».
Seulement, la consommation abusive de ces aliments peut avoir des conséquences néfastes sur la santé prévient Fatou Diouf, agent de la santé à l’hôpital Fann. Selon elle, «ces aliments prisés pendant ce mois de Ramadan sont trop gras et ce n’est pas bon pour la santé». La raison, «certaines Sénégalaises après avoir mangé vont s’allonger au lieu de faire un peu de marche». Elle ajoute par ailleurs qu’elle préfère le «Kinquéliba» (...)
Pendant ce temps, les marchands de saucisson et fromage gruyère se peuvent se frotter les mains en cette période de Ramadan. Les productions et provisions passent du simple au double. «Riche, on peut le dire, ma provision en ces deux aliments a augmenté ainsi que mon chiffre d’affaire. Et, en plus de cela les jeuneurs demandent des baguettes de pain à la place du pain ordinaire qu’ils achetaient avant le Ramadan», confie Mouhamed Maïga, vendeur dans une boutique.
Ces deux aliments sont complétés par des fruits, pains, lait et croissants proposé lors de la rupture du jeune.