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La gestion de la Municipalité de Louga: un exemple de management public

Rédigé par leral.net le Jeudi 18 Octobre 2012 à 18:00 | | 12 commentaire(s)|

Le management consiste principalement à obtenir des résultats par une utilisation rationnelle de ressources humaines ,financières et matérielles dans une entreprise.Cela nécessite au préalable une planification, une organisation et un contrôle permanent tout en veillant à créer des conditions maximales de performance au sein de l’organisation. Dans le monde moderne, le management ne se limite plus aux organisations du monde des affaires mais a aussi vu son application s’étendre à toues les formes d’organisations humaines. Les collectivités locales, par conséquent, doivent suivre la tendance et être placées sous l’autorité de managers. Les collectivités locales bien que n’étant pas supposées faire des résultats financiers, n’en constituent pas moins des organisations oeuvrant pour le développement des cités. Ce développement doit nécessairement passer par une gestion rigoureuse des ressources provenant de l’Etat et des Citoyens. Il ne s’agit plus de se limiter à administrer une cité, mais impérativement de mettre en place un système de management efficace et efficient de l’ensemble des ressources de la collectivité.


La gestion  de la Municipalité de Louga: un exemple de management public
Cela ,assurément, présuppose, de la part de l’élu local des notions solides de gestion transparente et de bonne gouvernance,des convictions démocratiques profondes et des qualités de leadership avérés tout en ne perdant pas de vue les vertus qui font le fondement de la société sénégalaise.
Nous vivons une époque caractérisée par une fuite rapide du temps. Par conséquent, la gestion du temps, time management, est primordiale.Cela, le Maire de la ville de Louga l’a si bien compris qui s’est mis au travail dès le lendemain de son installation. Revenir sur la gestion de l’équipe sortante se focaliser sur ses multiples erreurs, manquements et fautes de gestion serait, pour elle, une perte de temps considérable et aurait fortement ressemble à une chasse aux sorcières au sein d’une même famille lougatoise. L’opération Louga Ville propre qui a donné le départ d’une prise en charge effective des problèmes criards de salubrité auxquels les populations sont confrontées depuis une dizaine d’années reçut une adhésion populaire de la part de ces mêmes populations. L’aura du Maire, sa participation effective aux opérations, ses relations personnelles et la gestion participative qu’elle instaura, aboutirent à des résultats inespérés.
L’audit commandité, et effectué par un conseiller municipal spécialiste de la décentralisation et des collectivités locales, pour la mise sur pied d’une administration municipale compétente et dotée de tous les outils de gestion nécessaires, procède surtout d’un souci de gestion transparente.
Auparavant, toutes les sensibilités politiques du conseil auront été responsabilisées dans la formation des commissions et d’une façon démocratique et citoyenne.Cela a contribué à créer une atmosphère apaisée et ainsi, une implication sans réserve de tous les conseillers municipaux.

La mise en place de conseils de quartiers, qui verront la participation de toutes les composantes socio-économiques, politiques, culturelles et sportives des quartiers est imminente. Ils permettront d’initier un système de communication « down top », c’est-à-dire, de la base vers le sommet, des populations vers les élus, en plus des canaux traditionnels incluant la presse locale, pour une gestion largement participative des affaires de la cité.
Le Maire de la commune de Louga incarne, ainsi, l’émergence d’un leadership de type nouveau. Elle exerce une influence certaine sur le conseil de par sa vision claire de la chose municipale et ses ambitions déclarées de faire de Louga une municipalité modèle. Facile d’accès, proche de ses concitoyens de tous bords, elle fait preuve d’une grande capacité d’écoute et constitue une source de motivation même pour les plus sceptiques et les récalcitrants.
Il ne s’agit point ici de décrire le Maire de LOUGA comme un prototype de manager idéal .Il ne s’agit pas, non plus de le (le maire) décrire comme un surhomme, puisque c’est une femme, mais tout simplement de nous conforter dans l’idée que LOUGA ne regrette pas son choix.
Le temps file et il est précieux. Une formation pour les élus permettrait d’en gagner beaucoup plus en renforçant les capacités de ceux qui en ont besoin et constituerait sans aucun doute,le point d’orgue de toute cette stratégie globale.

CHEIKH SAADIBOU SENE

Professeur d’Anglais au Lycée Malick Sall de Louga, Conseiller Municipal, membre du Collectif des Amis et Natifs de Louga.



1.Posté par LOUGATOIS le 18/10/2012 16:27 | Alerter
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Cheikh Lô, et Licka DIAW, responsables politique du PS à Louga et adjoints au Maire socialiste de Louga ne disent pas la même chose que vous cher professeur. Je suis moi même membre de CANAL et je suis à même d'affirmer que si Aminata MBENGUE NDIAYE avait été un bon maire (une bonne mairesse) pour Louga jamais cette ville n'aurait connu la situation insultante de Maniang FAYE Maire de Louga malgrès l'alternance de 2000. La vérité est que Peuli Peung a profité de l'opportunité de Benno pour revenir et elle n'en fait qu'à sa tête. Va demander aux populations ce qu'elles pensent avant de raconter n'importe quoi. Le pire c'est que si elle échoue on risque d'avoir un jour Modou Mberry Maire de Louga, si ça arrive je déménagerai pour de bon je crois, je préfère encore l'insulte d'un Maniang FAYE Maire, c'est dix fois moins grave finalement

2.Posté par sen le 18/10/2012 20:53 | Alerter
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ATTENTION A CE QUE VOUS DITES CACHE DERRIERE UN PSEUDO.RELEVEZ LE NIVEAU DU DEBAT ET ON POURRA OBJECTIVEMENT CONTINUER A DEBATTRE.CE QUE LES AUTRES DISENT OU PENSENT LES ENGAGE ET TOUJOURS EN RESTANT CIVILISE.
SINON,IL FAUT ENLEVER LES CAGOULES ET AVOIR LE COURAGE D'ASSUMER SES IMPOLITESSES

3.Posté par sentinelle le 18/10/2012 22:58 | Alerter
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Ce système qui consiste à faire participer les entités de bases qui composent une collectivités territoriale (ici c'est le quartier puisqu'il s'agit de commune, et si c'était un département les communes sont les entités de base) est appelé, permettez moi de vous rectifier le "bottom up" dont l'antinome est le "top down". Le "down top" n'existe pas, mais toujours est-il que j'ai compris ce que vous voulez dire Mr le Professeur d'anglais. Au delà de cet éclaircissement je salue le mode de gestion prôné par Mbengue Ndiaye qui en en soi une innovation au sénégal même la démocratie participative est aujourd'hui la base de la gestion locale, où chacun doit s'approprier son territoire au sens de l'implication à sa gestion. C'est ce que l'on appelle les 'urban mayors are back in town". C'est à dire faire de la ville un acteur collectif, une batterie d'acteurs qui négocie discutent et contractualisent dans ce qui devrait être leur souhait de gestion de leur commune. J'apprécie énormément Mbengue Ndiaye pour tout ce qu'elle représente au Sénégal, je ne suis pas socialiste, mais Khalifa fait aussi un travail remarquable à dakar. Tall Sall également. Ce sont les types de personne que le Sénégal doit voir à sa tête.

4.Posté par sen le 18/10/2012 23:56 | Alerter
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EN EFFET,SENTINELLE,TU AS PARFAITEMENT RAISON.JE N'AI FAIT QUE PARLER ANGLAIS ET PRENDRE L'EXPRESSION QUI M'EST VENUE LA PREMIERE A L'ESPRIT.MERCI BEAUCOUP.LA CONTRIBUTION APPORTE UNE VALEUR AJOUTEE AU DEBAT

5.Posté par Sa n'diambour le 19/10/2012 00:56 | Alerter
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professeur sène, vous n'êtes pas sérieux.Comment osez vous écrire "exemple de management public", audit effectué par un conseiller municipal spécialiste.".Tout cela pour ne parler que d'une opération ville propre.
Louga est une des villes les plus sales du Sénégal avec des décharges publiques d'ordures au coeur de la ville.
pour un management exemplaire d'une commune, vous auriez pu nous édifier sur les actions de la mairie en faveur des populations pour:
- l'habitat ( accaparement et spéculation foncière)
- l'éducation ( scandale dans la construction de classes ou d'écoles)
- Santé ( mauvaise couverture sanitaire de la population)
- Culture( aucune politique municipale)
Vous ne trompez que vous même et vous verrez aux prochaines élections locales la réponse de la population.
C'est lamentable !

6.Posté par SEN le 19/10/2012 02:24 | Alerter
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SA NDIAMBOUR? NON, ;;;;;;;;;;;;;;;;;; OUI

7.Posté par SEN le 19/10/2012 02:27 | Alerter
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D'OU SORS-TU TOUTES CES SORNETTES.TU FAIS BIEN DE TE CACHER DERRIERE UN PSEUDO POUR DIRE DES BETISES

8.Posté par Sa n'diambour le 19/10/2012 12:45 | Alerter
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et cette machine qui ne marche pas, acheté par la mairie dans un marché douteux, de plusieurs millions, c'est une autre bêtise.Et le reste va suivre , parce qu'il y a plus grave !!!

9.Posté par POLICE le 19/10/2012 15:20 | Alerter
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vas-y! deballes! ça pourra toujours servir

10.Posté par sen le 19/10/2012 15:22 | Alerter
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SUREMENT

11.Posté par Mr Grammar le 19/10/2012 15:39 | Alerter
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En realité "top down" bottom up"down top" top bottom" bottom top" se valent .Ce sont des expressions qui n'existent dans aucun ouvrage ou dictionaire serieux.Ce sont des expressions crées par des theoriciens du management et de la communication pour se faciliter la vie ;Par consequnt Mr SENE a parfaitement le droit d'utiliser une expression qui lui est personnelle;D'ailleurs c'est lui meme qui nous a transmis cette liberté inhérente à la langue anglaise et qui fait qu'elle est la langue la plus répandue.
A part cela,je conviens avec Mr SENE que votre contribution est de qualité et se démarque de ces calomnies et autres injures qui ne sont que la manifestation d4une incurie intellectuelle certaine

12.Posté par SEN le 21/10/2012 02:13 | Alerter
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WELL DONE MR GRAMMAR! AND YOU COULD EVEN ADD "down up"TO THE LIST.Mais ce debat sera pour la prochaine et sur d'autres sites,celui'ci n'étant pas le plus appoprié

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