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La presse en ligne dispose d’une force de 1,5 à 2 millions de visiteurs par jour

L’Atelier de Saly a été un moment de démonstration de force pour les éditeurs de la presse en ligne. Ces derniers ont profité de la cérémonie d’ouverture dudit Atelier pour annoncer le cumul du trafic quotidien de leurs sites qui est évalué entre 1.500.000 à 2.000.000 de visiteurs par jour. Des chiffres qui ont séduit les autorités étatiques venues présider la cérémonie d’ouverture.


Rédigé par leral.net le Vendredi 14 Novembre 2014 à 06:41 | | 2 commentaire(s)|

La presse en ligne dispose d’une force de 1,5 à 2 millions de visiteurs par jour
Le Directeur général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes a estimé que «le choix du thème trouve sa pertinente dans sa nature». Pour Abdou Karim Sall, «il est à la fois d’actualité et prospective».

Le Dg de l’ARTP a souligné, en référence au thème de l’atelier : «un statut clair pour un devenir meilleur de la presse en ligne», que «la réflexion est déjà entamée et devrait pousser à aborder les points sur le statut juridique de la presse en ligne, sur le partage des dividendes, des contenus, de la future neutralité de l’internet, les services au numérique, la formation et la bande passante».

Poursuivant, «nous demeurons convaincus que, de la conjugaison de nos efforts autour de la réflexion, jaillira des idées pour inscrire davantage la régulation pour un meilleur devenir de la presse en ligne».

La présidente de la Commission «Culture et Communication» de l’Assemblée nationale, la députée Aida Mbodji, a estimé «à 2 millions le nombre de personnes qui parcourent quotidiennement la presse en ligne sénégalaise».

A ses yeux, «le trafic de la presse en ligne dépasse de loin le chiffre de 1.500.000 dont ont parlé les éditeurs». La présidente Aida Mbodj a relevé la place prépondérante de la presse numérique dans le paysage médiatique sénégalais. En rapport avec les chiffres de l’ARTP qui parlent de plus de six millions de connectés au Sénégal, plus de la moitié surfent sur les sites d’information.

«Dans le sillage du développement fulgurant des TIC, elle prend progressivement le pas sur la presse dite traditionnelle. Mais, comme on le sait, tout essor, qui peut être bénéfique, doit se mouvoir dans un cadre réglementaire. Une telle rencontre au-delà de son objectif premier doit représenter une opportunité pour les acteurs de faire des propositions concrètes et objectives en vue du vote d’un Code de la presse», suggère, la présidente de la Commission «Culture et Communication» de l’Assemblée nationale.