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La presse française se moque de Bruges

Il fallait s'y attendre: après sa prestation calamiteuse à Bordeaux, la presse française n'a pas été tendre avec le FC Bruges. Dominés dans tous les secteurs de jeu, les hommes de Georges Leekens ont été ridicules. Et le mot est faible...


Rédigé par leral.net le Vendredi 21 Septembre 2012 à 12:25 | | 0 commentaire(s)|

La presse française se moque de Bruges
Avec sept absents, principalement en défense, Bruges a bu la tasse à Bordeaux. Après cinq minutes, on avait déjà compris que les "Blauw en Zwart" allaient vivre une soirée très compliquée, face aux Jussié ou Diabaté. Il n'a fallu que 12 minutes aux Français pour faire sauter le verrou. La suite fut un long cauchemar...

"Privée de sept joueurs, l'équipe belge n'avait simplement pas le niveau jeudi soir et les Girondins se sont fait un malin plaisir d'exploiter les immenses brèches disponibles", écrit L'Equipe sur son site internet.

Les commentaires sont identiques pour France Football, qui pointe la faiblesse des Brugeois. "Georges Leekens, l'entraineur de Bruges, avait annoncé que son équipe n'allait "pas faire de cadeau à Bordeaux." A la lecture de ses propos, le technicien belge doit se sentir tout penaud. Ses hommes ont en effet été inexistants à Chaban-Delmas face à des Girondins ultra-dominateurs."

"Est-ce que Bruges a joué?"
So Foot, qui fait du second degré son leitmotiv, est évidemment le plus piquant quand il s'agit de parler de la dérive des leaders du championnat. "Les Noir et Bleu - en jaune fluo ce soir -, ont visiblement loupé l'heure du réveil, après la sieste. (...) A 3-0, si les débats se calment un peu, Mohamed Tchité croit en la rédemption. Mais son tir, largement au-dessus, rappelle les plus belles heures de Camille Lopez, demi d'ouverture de l'Union Bordeaux-Bègles, en rugby. Bilan : trois commotions cérébrales en tribunes."

Ces commentaires moqueurs s'inscrivaient dans la logique des propos de Francis Gillot, l'entraîneur bordelais, après la rencontre. "Est-ce que nous étions si forts ou Bruges si mauvais? J'avais l'impression qu'ils ne jouaient pas. A la pause, j'ai mis en garde mes joueurs face à une possible réaction brugeoise, mais elle n'est jamais arrivée. Nous sommes restés sur notre nuage."