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La réduction du mandat du président de la République ne peut constituer un projet de société pour le Sénégal

Depuis son élection le 25 mars 2012, le Président Macky Sall a respecté le calendrier électoral. Arrêtez de ne boucher les Portugaises et débouchez les vôtres afin d’entendre le message clair et audible du Président Macky Sall quant à la tenue du référendum sur la réduction du mandat présidentiel.


Rédigé par leral.net le Jeudi 10 Décembre 2015 à 09:50 | | 0 commentaire(s)|

La réduction du mandat du président de la République ne peut constituer un projet de société pour le Sénégal
Depuis l’indépendance à nos jours, le Sénégal a connu trois référendum : Le référendum du 3 mars 1963 a été organisé au Sénégal par le Président Léopold Sédar Senghor élu en 1960, afin d'obtenir l'approbation de la nouvelle constitution qui supprime le poste de premier ministre et établit un régime présidentiel. Le référendum du 22 février 1970 a été organisé au Sénégal par le Président Léopold Sédar Senghor élu en 1960, afin d'obtenir l'approbation de la nouvelle constitution qui restaure le poste de premier ministre.

Le référendum du 7 janvier 2001 a été organisé au Sénégal par le Président Abdoulaye Wade élu en 2000, afin d'obtenir l'approbation de la nouvelle constitution. Il a ouvert la voie aux élections législatives anticipées d'avril 2001. Le pouvoir de fixer la date d’un référendum est une prérogative exclusive de Monsieur le Président de la République. Et jamais, le ministre de l’intérieur qui a en charge l’organisation matérielle des élections n’a pas pouvoir à fixer une date encore moins à convoquer le corps électoral.

«Actuellement, les élections les plus proches inscrites dans le calendrier républicain sont celles des législatives en 2017» et il poursuit, « Il ne s’agit pas de maintenir le flou ou de faire de suppositions », répond le ministre de l’intérieur. « S’il y a des décisions nouvelles, on s’y attellera », assure-t-il. Faire un procès d’intention au ministre de l’intérieur pour les importantes précisions apportées devant les représentants du peuple, relève de la mauvaise foi et d’une intention de nuire tout simplement.

«La déclaration du ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, traduit l’intention du régime en place d’organiser des élections en 2019, ce qui serait inacceptable» a déclaré monsieur Babacar Gaye porte parole du Pds…. « sous ce rapport, les démocrates de ce pays, la société civile, le peuple sénégalais en général ne l’accepteront pas. L’élection se tiendra à la date qui a fait l’objet d’un engagement ferme de la part du Président Macky Sall, en 2017. Les conséquences d’un reniement seront de la responsabilité unique et personnelle du Président Macky Sall».

Cher frère, d’abord le Président Macky Sall n’a pas à recevoir de une leçon de démocratie, cette valeur dont vous du Pds ignorez totalement le sens même. Ensuite sachez que pour les Républicains la date importe peu, 2017 ou 2019 nous sommes fins prêts pour vous donner une raclée au point de répéter les mêmes propos que votre candidat Abdoulaye Wade en 2012 «mais par où est-il passé ce jeune pour me battre ». Enfin cessez ce faut débat dans lequel vous cherchez à entrainer le peuple sénégalais et parlons de l’essentiel : quel est le projet de société que vous proposez au sénégalais ? Après Abdoulaye Wade et Karim Wade comme programme, c’est maintenant le référendum que vous brandissez comme seule perspective pour un Sénégal en développement.

Dois-je vous rappeler que ce débat est clos pour le président Macky Sall et bien évidemment pour tous les républicains ?
Le 12 septembre 2015 le Professeur Ismaila Madior Fall, constitutionnaliste et conseiller du Président Macky Sall a annoncé aux partisans du Président la République que celui-ci a décidé de respecter sa promesse faite lors de la campagne électorale de 2012.

« Le Président Macky Sall a réaffirmé la limitation des mandats de Président de la République au Sénégal en deux (02) et en faire une clause intangible, clause issus de ses actes pour respecter ses engagements et c’est le cas pour l’organisation de référendum en 2016, de redonner la parole au peuple surtout que dans l’histoire de notre pays nous avons beaucoup de référendum », a expliqué le constitutionnaliste. Le président Macky Sall en personne avait confirmé cette décision à Bruxelles laquelle a été largement saluée.

L’opposition ne comprend pas que ce n’est plus l’affaire des sénégalais seulement même si c’est aussi leur affaire. Il est impensable que le Président Macky Sall revienne sur sa décision quand on sait combien il tient au respect de la parole donnée

Alioune Ndao Fall
Secrétaire National chargé de la Diaspora.