La suppression prochaine de la vignette et de la patente dès l’entrée en vigueur, en janvier, du nouveau Code général des impôts (Cgi) permettra « la transparence » et la diminution des contestations lors des contrôles, a affirmé Amadou Kane, ministre de l’Economie et des Finances. « Nous pensons que cette façon d’opérer permettra beaucoup plus de transparence et diminuera les contestations au niveau des contrôles. Elle permettra à tout le monde de payer cette contribution essentielle pour maintenir notre réseau », a-t-il notamment dit. Amadou Kane s’exprimait, vendredi soir, devant les députés, lors de l’examen de la loi des finances de l’année 2013. Plusieurs députés ont interpellé le ministre de l’Economie et des Finances sur la suppression de la vignette et son intégration dans le prix des carburants. « Les difficultés de gestion de cet impôt ne permettent pas d’en tirer le meilleur profit. Il y a beaucoup de difficultés. Seuls 30 % des assujettis le paient régulièrement », a indiqué Amadou Kane. Il a ajouté que la vignette sera mise dans le prix des hydrocarbures, en veillant à ce que cela n’impacte pas le coût du carburant. La vignette est payée par tous les utilisateurs de véhicules privés ou de transport qui sont en circulation au Sénégal. C’est une taxe annuelle dont le taux dépend du nombre des chevaux vapeurs de l’automobile. C’est ainsi que l’on trouve des usagers qui paient, par exemple, 18.000 FCfa pour une voiture de 9 chevaux, tandis que d’autres, dont les véhicules comprennent plus de 9 cylindrées, peuvent dépenser jusqu’à 250.000 FCfa et même un peu plus pour certains poids lourds. « Nous avons proposé la suppression subséquente de la patente réclamée aux transporteurs », a dit le ministre de l’Economie et des Finances.
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