Toute les portes sont frappées par les élèves pour la résolution définitive de cette crise scolaire qui ne cesse de gangréner l’éducation des enfants. Hier, lundi 23 avril, le Collectif des lycées de Dakar (Cld) a rencontré le Syndicat unique et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes) pour une solution de la crise.
Selon le Secrétaire général dudit syndicat, « Pour sauver cette année scolaire, il va falloir organiser des cours de rattrapages pour les élèves du public et organiser des sessions séparées entre eux et ceux du privé qui aura moins de conséquences néfastes pour leur devenir » propose-t-il. Ismaïla Guèye, Secrétaire général chargé de la sensibilisation du Collectif des lycées de Dakar (Cld) renchérit « ils nous ont proposé de prolonger l’année, d’aller en négociation avec le gouvernement ». Il va plus loin « le ministre de l’éducation nous avait demandé de rester à l’écoute. Nous sommes toujours dans notre posture et nous attendons le gouvernement ». Toutefois, les élèves avec ledit collectif appellent au sens de la responsabilité de l’Etat, du Cadre unitaire des syndicats de l’enseignement moyen et secondaire (Cusems) et des parents pour mettre un terme à cette crise. « Il s’avère que ni l’Etat, ni les syndicats ne veulent prendre leurs responsabilités encore moins les parents d’élèves » déclare Ismaïla Guèye.
Cependant, comme les malheurs ne viennent jamais seuls, les élèves du privé se voient de jour en jour déloger par leurs camarades du public. Le Collectif dégage de toute responsabilité par cette situation. « Je ne connais pas ses élèves, ils ne font pas partis du collectif, mais ils sont pas animés par le même sentiment que les élèves qui font partie du collectif.
Déloger les élèves qui ne sont pas concernés par les grèves et débrayages, c’est signe d’expression qui veut que l’opinion publique attache une attention au vécu de ses élèves qui sont dans les établissements perturbés », martèle le chargé de la sensibilisation dudit collectif. « Je crois que s’il n’y a pas de violence, je ne condamne pas qu’on déloge les établissements qui ne sont pas perturbés », s’est-il réjoui mais en enfonçant le clou. « Tous les enfants ont droit à l’égalité des chances, je crois qu’il est tout à fait normal de déloger ces établissements qui ne sont pas perturbés, pour montrer aux populations que les élèves dont les établissements sont perturbés sont dans le désarroi parce que nous partageons tous le même programme ».
Saer Sy
Source Sudonline.sn
Selon le Secrétaire général dudit syndicat, « Pour sauver cette année scolaire, il va falloir organiser des cours de rattrapages pour les élèves du public et organiser des sessions séparées entre eux et ceux du privé qui aura moins de conséquences néfastes pour leur devenir » propose-t-il. Ismaïla Guèye, Secrétaire général chargé de la sensibilisation du Collectif des lycées de Dakar (Cld) renchérit « ils nous ont proposé de prolonger l’année, d’aller en négociation avec le gouvernement ». Il va plus loin « le ministre de l’éducation nous avait demandé de rester à l’écoute. Nous sommes toujours dans notre posture et nous attendons le gouvernement ». Toutefois, les élèves avec ledit collectif appellent au sens de la responsabilité de l’Etat, du Cadre unitaire des syndicats de l’enseignement moyen et secondaire (Cusems) et des parents pour mettre un terme à cette crise. « Il s’avère que ni l’Etat, ni les syndicats ne veulent prendre leurs responsabilités encore moins les parents d’élèves » déclare Ismaïla Guèye.
Cependant, comme les malheurs ne viennent jamais seuls, les élèves du privé se voient de jour en jour déloger par leurs camarades du public. Le Collectif dégage de toute responsabilité par cette situation. « Je ne connais pas ses élèves, ils ne font pas partis du collectif, mais ils sont pas animés par le même sentiment que les élèves qui font partie du collectif.
Déloger les élèves qui ne sont pas concernés par les grèves et débrayages, c’est signe d’expression qui veut que l’opinion publique attache une attention au vécu de ses élèves qui sont dans les établissements perturbés », martèle le chargé de la sensibilisation dudit collectif. « Je crois que s’il n’y a pas de violence, je ne condamne pas qu’on déloge les établissements qui ne sont pas perturbés », s’est-il réjoui mais en enfonçant le clou. « Tous les enfants ont droit à l’égalité des chances, je crois qu’il est tout à fait normal de déloger ces établissements qui ne sont pas perturbés, pour montrer aux populations que les élèves dont les établissements sont perturbés sont dans le désarroi parce que nous partageons tous le même programme ».
Saer Sy
Source Sudonline.sn