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Le Palais et l’Assemblée Nationale, ne sont ils pas les hauts lieux du cannibalisme politique?

Rédigé par leral.net le Vendredi 5 Octobre 2012 à 12:16 | | 1 commentaire(s)|

Nous sommes à la fois sidérés et révoltés par les échos de grenouillages sordides et d’intrigues caverneuses qui nous parviennent de ces deux centres névralgiques du pouvoir.


Le Palais et l’Assemblée Nationale, ne sont ils pas les hauts lieux du cannibalisme politique?
Des pétitions seraient en circulation pour écarter Moustapha Diakhaté de la tête du groupe parlementaire BBY. Il ne s’exprimerait pas en français comme un PPDA ! Il s’y prend comme un Baol-Baol. Il se trouve que Mr Diakhaté en est un ! Heureusement pour lui ! Un répugnant renégat, complexé et snobinard s’y prendrait comme un parisien nasillard, loufoque et ridicule ! Aminata Tall serait dans l’œil du cyclone car elle empêcherait les colonies de prédateurs simiens arrivés dans la haute administration avec la vague marron-beige, de tourner en rond ! Vous conviendriez avec moi que dans les deux « coups » fomentés par des soi disants apéristes, ce n’est pas la compétence des personnalités incriminées qui est mise en doute, ni leur loyauté envers le chef de l’état. Mme Tall et l’honorable député Moustapha Diakhaté ont eu la malchance de ne pas figurer dans les petits papiers de ces dangereux « complotistes » tapis dans l’ombre, déterminés à faire la pluie et le beau temps sous le magistère de Macky Sall ! Parce qu’ils seraient accourus les premiers aux côtés du proscrit, de l’infréquentable d’alors ! Est-ce là, l’unique gage de légitimité et de préséance sur les autres militants qui ont pris le train en marche ! Est-ce que l’ancienneté est le seul
agrégat constitutif de la synergie qui a poussé le train jusqu’à la station présidentielle ? Cette ancienneté ou proximité au Président Sall, ne saurait les affranchir du carcan disciplinaire et de la loyauté que nous nous devons les uns envers les autres. Alors trêve d’orgueil
présomptueux et d’auto glorification totalement ridicule ! Nous sommes tous interpellés au premier chef. Notre silence pourrait être assimilé à une quelconque adhésion aux intrigues nauséabondes, qui de sinistre mémoire, rappellent les heures sombres et les méthodes
mafieuses de mise à mort politique d’un certain Macky, Mbaye et Mouhstapha. Beaucoup de militants de l’APR ont rejoint Macky Sall ce jour fatidique, afin que de telles pratiques qui jurent d’avec l’élégance républicaine, ne puissent plus jamais se reproduire dans notre démocratie. Ah ! Qu’elle est têtue la réalité ! Chassez le naturel, il revient au galop ! Ce que nous avons refusé avec les godillots de Wade, nous ne l’accepterons jamais avec ces cannibales en herbe qui viennent de découvrir la façon de parler de l’honorable Député Moustapha Diakhaté. Nous n’avons pas toléré les charges de Djibril War contre youssou Ndour. Il serait inimaginable de consentir au coup de Jarnac contre Aminata Tall et le
Président du Groupe parlementaire BBY? Mais non ! Ce serait un silence coupable, une lâcheté insupportable ! Nous nous séparons, sans ambiguïté, d’avec ces machinations scélérates qui visent injustement des hommes de confiance du Président de la République! C’est d’ailleurs en venir au respect du chef de l’état que de s’en prendre ainsi, à ces collaborateurs qui s’acquittent correctement de leurs obligations professionnelles. Macky Sall a d’ailleurs parfaitement raison de s’adjoindre les services de fortes personnalités comme Aminata Tall, qui à l’absence du chat qui ne peut être omniprésent, joue le rôle de la souris albinos pour épier celles ravageuses qui doivent être tenues en laisse à défaut de s’en débarrasser tout simplement. Leurs dangereuses frasques et turpitudes pourraient nous coûter très cher à l’heure du bilan qui va sonner inévitablement, car soumise à l’inexorabilité du calendrier républicain. Tous les échecs sont envisageables sauf celui de la restauration de l’éthique et des valeurs républicaines. A l’heure du bilan on pourra tout nous reprocher, sauf la perfidie d’avoir fait la bamboula avec les deniers publics ou d’être servile exclusivement à notre camp politique ! Nous avons chassé les faucons du palais. Ce n’est pas pour les faire remplacer par chacals et gibbons grenouilleurs qui jettent aux chiens l’honneur et la réputation de ceux qui appliquent
strictement la politique d’austérité de Macky Sall, et les empêchent ainsi de donner libre cours à leurs désirs insensés de faire ripaille !

Le cas Moustapha Diakhaté est tellement déroutant que, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous appesantir là-dessus un instant. La logique de ces complotistes est décidément implacable. Personne, sauf ces monstres bien entendu, ne pouvait imaginer un seul instant une
tentative de mise mort dirigée contre Moustapha Diakhaté ! N’allez pas nous accuser de faire du vil dithyrambe ou de la basse flagornerie. Nous sommes encore jeunes et nous croyons comme roc que l’APR doive survivre tous ses dirigeants actuels. Rien, mais alors rien du tout ne peut nous empêcher demain de nous retrouver à la place de Mr Diakhaté ou à une station supérieure. Alors pourquoi cirer des pompes ou
baisser la culotte ? Notre combat est illuminé par un idéal républicain. N’importe qui dans le parti aurait été victime d’une telle déloyauté ou de telles mesquineries, aurait bénéficié pareillement de notre soutien sans faille. Et la vérité nous la disons sans égards à qui pourrait en être offusqué.
Pendant la campagne électorale pour les élections législatives, nous avons vu Mr Diakhaté sur le terrain mouiller le maillot sans tricher. Dans la commune où nous habitons, qui est quand même l’une des plus grandes de Dakar, nous avons vu Mr Diakhaté sillonner tous les quartiers de 09 Hr du mat à 21 Heures, en s’arrêtant chez les Imams, les Délégués de quartiers, dans les concessions des notables, dans les marchés, dans les garages de mécaniciens, dans les grands places des jeunes autour du café Touba, pour écouter les doléances des populations et prendre l’engagement d’en faire échos à l’hémicycle s’il est élu. Spontanément des populations lui ont témoigné leur sympathie pour sa sincérité, et son honnêteté intellectuelle et l’espoir qu’elles ont de voir quelqu’un comme lui aux côtés du président de la République. Elles n’ont pas manqué de lui rappeler ses prises de position courageuses contre la Génération du concret au moment où il n’était pas évident de le faire.
Elles lui ont confié qu’elles attendaient de lui la même sincérité dans sa collaboration avec le nouveau élu. Mais alors quand même pas lui ! Ne serait-ce que pour l’image positive que sa présence parmi nous reflète auprès des populations ! Les sicaires politiques n’ont pas d’état
d’âme. Ils n’en ont que faire de telles vertus ! Si nous les laissons pratiquer sans coup férir leurs activités de « Deum », nous deviendrons
tous ipso facto des « Nokhaures » ! Ne le sommes nous déjà pas ? Nous sommes embraqués dans le même navire. Mais non chers frères nous ne pouvons pas vous laisser retourner l’arme contre Moustapha Diakhaté et contre la dame de fer. Nous l’avons dit dans nos articles précédents, il y’a urgence à structurer le parti APR et à introduire rapidement dans la Constitution les grandes réformes institutionnelles déclinées dans le Yoonou yokkuté en cohérence avec les conclusions des Assises Nationales. Faut il rappeler que celles-ci ne sont pas notre programme politique ! Il faut notamment écheniller le règlement intérieur de l’Assemblée Nationale de ces chancres que le vieux Satrape et ses
affidés, y ont introduits à des fins de règlement de compte politique. Particulièrement cette disposition scélérate et honteuse qui permet à des députés malintentionnés ou manipulables, de faire circuler pétitions pour déstabiliser Président de l’Institution ou Président de groupe
parlementaire.
Aucune logique autre que l’intransigeance canine, ne peut contraindre les hordes simiennes à la tenue républicaine ou à la bonne tenue tout simplement. Mme Tall et Mr Diakhaté peuvent être assurés du soutien de l’immense majorité des démocrates et républicains de ce pays aussi longtemps qu’ils feront correctement leur travail.
Veuillez excuser mon emportement ! Je suis persuadé, avec Louis Antoine de St Juste, que « La Guerre de la liberté doit être faite avec colère. »

Ass Malick NDOYE
Chargé de Communication de L’APR (Fass Colobane Gueule Tapée)

malickndy@hotmail.com



1.Posté par Citoyen le 07/10/2012 09:13 | Alerter
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Sauvons nos universités publiques du naufrage.

Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l'enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l'UNESCO. Nos instituions d'enseignement supérieur ont surtout un problème de management (mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire (avantages indus, intimidations, etc.), des autorités étatiques qui, jusqu'à présent, feignent de ne rien savoir (n'ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.

Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s'évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d'existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l'inaction de l’État.

En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c'est le début du CHAOS.

A l’État de faire l'état de la gestion de ceux qu'il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d'étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.

L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d'enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.

Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je propose des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d'être juge et parti.


Il n'est jamais trop tard pour bien faire un devoir citoyen.

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