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Le SYNPICS prêt à porter le plaidoyer pour l'adoption du nouveau code

Le bureau exécutif national (BEN) du Syndicat des professionnels de l'information et de la communication du Sénégal (SYNPICS) compte porter le plaidoyer pour l'adoption du nouveau code de la presse et l'entrée en vigueur de la nouvelle convention collective des journalistes et techniciens de la communication sociale, a indiqué, vendredi à Dakar, Ibrahima Khaliloulah Ndiaye, son secrétaire général.


Rédigé par leral.net le Vendredi 11 Janvier 2013 à 17:01 | | 0 commentaire(s)|

Le SYNPICS prêt à porter le plaidoyer pour l'adoption du nouveau code
"Nous allons porter le plaidoyer partout où le besoin se fera sentir et nous n'hésiterons pas à prendre notre bâton de pèlerin en allant vers les autorités, les populations et la Société civile, pour lever les équivoques et les malentendus", a-t-il dit.

Il s'exprimait lors d'une conférence de presse animée par le bureau exécutif national (BEN) du Syndicat des professionnels de l'information et de la communication du Sénégal (SYNPICS), dans ses locaux du Boulevard de la République.

Le secrétaire général du SYNPICS a souligné que le code de la presse fait l'objet de récurrentes controverses résultant notamment de "nouvelles interprétations" ou d'une "certaine incompréhension''. Selon lui, la plupart du temps, ceux qui s'opposent à son adoption mettent en avant l'argument selon lequel la dépénalisation des délits de presse est ''un permis de tuer'' accordé aux journalistes.

"Il y a un problème d'ordre conceptuel, mais nous pensons que le code constitue un tout global et on ne devrait pas en extraire une partie pour en faire une lecture partielle. Ce code est une révolution, car elle permet de définir l'entité de presse et l'accès à la profession de journaliste", a insisté M. Ndiaye.

Il a soutenu que la Convention collective actuelle des journalistes, datant de 1991, se trouve dépassée par le coût de la vie, actuellement ''très cher'' au Sénégal. ''Les journalistes ne s'en sortent pas. Il est temps que cette convention soit révisée", a-t-il dit.

"Le draft du projet de la nouvelle Convention est entre les mains des autorités, mais c'est le patronat qui traîne les pieds", a regretté Ibrahima Khaliloulah Ndiaye.