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Le bilan du Président Macky Sall mérite amplement un second quinquennat de 5 ans (Par Massogui Sylla)

«Si je ne reste pas au pouvoir, le Sénégal ne pourrait plus payer les salaires des fonctionnaires dans un délai de deux mois». Ces propos du président Abdoulaye Wade à la veille des élections présidentielles de 2012, indiquaient parfaitement la situation catastrophique dans laquelle SEM Macky Sall et son équipe, avaient trouvé le pays au lendemain de son élection, en mars 2012.


Rédigé par leral.net le Jeudi 6 Octobre 2022 à 20:06 | | 0 commentaire(s)|

Le bilan du Président Macky Sall mérite amplement un second quinquennat de 5 ans (Par Massogui Sylla)
En tenant de tels propos qui étaient loin d’être électoralistes, le président Abdoulaye Wade qui avait pourtant hérité d’un pays qui figurait sans le « Top 20 » des pays avec la plus forte croissance économique au monde, savait bien de quoi il parlait, car l’économie sénégalaise et les finances publiques n’ont jamais aussi été secouées avec des retards, des arriérés de salaires, plus de 900 heures de délestages, la flambée des prix des denrées de premières nécessité et de l’énergie, un système éducatif paralysé et un climat social profondément détérioré, à cause des accords avec les syndicats insoutenables.

Et il est important de rappeler la situation du Sénégal au départ d’Abdoulaye Wade. Les archives du Fonds monétaire international (Fmi) ainsi que celles de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) et de l’Ansd, parlent avec éloquence.

Au 2 avril 2012, l’économie sénégalaise avait traversé une situation difficile, marquée par la dégradation de la plupart des indicateurs macro-économiques. Ainsi, la croissance économique de 1,8% en 2011 restait inférieure à la croissance démographique (2,8%). On notait un déficit public de 6,7% en 2011 et qui avait dépassé la barre des 8% en avril 2012. Le taux d’inflation était de 3,4% en 2011. Dans le même temps, le solde du compte courant de la balance des paiements était négatif et atteignait 10% du Pib.
A cela, s’ajoutait une progression rapide de l’encours de la dette de 1 022,7 milliards de FCFA en 2006 (20% du Pib) à 2 741,4 milliards de FCFA au 31 mars 2012 (40% du Pib) et un service de la dette insoutenable (44% de nos recettes fiscales), en raison de la part importante des maturités courtes.
Dans un tel contexte, on peut mesurer les tensions de trésorerie caractérisées par un besoin net de trésorerie de 302,572 milliards FCfa. Parallèlement à cela, tout le monde avait pu constater qu’aux derniers instants du régime d’Abdoulaye Wade, les investisseurs internationaux ne faisaient plus confiance au Sénégal, compte tenu de la mauvaise gouvernance et la faiblesse de son économie. Toutes choses qui laissaient présager fortement des risques de défaut de paiement. C’est ce qui expliqua que l’Eurobond de 2011 avait été souscrit à un taux d’intérêt trop cher, de 8,75%.

Première victoire de SEM Macky Sall qui caractérisât son leadership, fût le maintien de la continuité du service public, grâce un appui budgétaire exceptionnel de 83 Milliards Cfa de la part de la France, pour parer au plus pressé et donc, éviter au Sénégal une situation catastrophique de ne plus pouvoir faire face à ses engagements et surtout, de constater un défaut de paiement des salaires de fonctionnaires, entre autres. Et grâce à une vision claire et un programme de solide, le Sénégal n’a jamais connu de retards encore moins de défauts de paiement de salaire au niveau de la fonction publique depuis 2012, comme l’avait pourtant menacé le président Abdoulaye Wade.

Premières batteries de mesures sociales:

Ayant hérité d'un pays où tous les secteurs étaient en crise et une inflation que rien ne justifiait, à part une mauvaise gouvernance économique et financière car les cours mondiaux étaient des plus bas. Ce qui avait un impact réel sur le pouvoir d'achat des ménages. A cela s'ajoutait une vulnérabilité du monde rural, toujours enclavé, déconnecté et complètement laissé en rade, au niveau des investissements publics.

Ainsi, pour venir à bout de cette situation, le président de la République SEM Macky Sall, dès son accession à la magistrature suprême, prit les mesures d'urgences suivantes:

A/ Baisse des prix des denrées de première nécessité et de l'énergie.
Elle était de:

●90 FCfa: le prix du kg de riz brisé qui avait passé de 350 à 260 FCfa

●200 FCfa: le litre d'huile en fût qui passait de 1100 à 900 FCfa

●125 FCfa: le kg de sucre cristallisé qui passait de 700 à 575 FCfa

●4600 FCfa: le sac de 50kg de la farine boulangère qui passait de 20.600 à 16 000 FCfa

●194 FCfa: le litre de Super qui passait de 889 à 695 FCfa

●197 FCfa: le litre de Diésel qui passait de 790 à 595 FCfa

●190 FCfa: le litre de l'essence pirogue qui passait de 697 à 497 FCfa

●365 FCfa: la bonbonne de gaz de 2,7kg qui passait de 1700 à 1350 FCfa

Toutes ces baisses ont été appliquées au lendemain de l'élection de SEM Macky Sall à la magistrature suprême. Et ces prix ont été maintenus stables jusqu'en 2019.

B/ Fin des délestages

En 2011, nous étions à 900 heures de délestage avec des quartiers et des villes qui étaient complètement dans le noir pendant plus de 8h de temps, par jour. Ces délestages qui ont entraîné la faillite de centaines de PME et PMI, avaient entraîné les premières émeutes de 2011, avec des vagues de manifestations généralisées sur l'ensemble du territoire national.

C'est pourquoi, dès son accession à la magistrature suprême, le Président a procédé avec les acteurs du secteur, à la stabilisation des fournitures en hydrocarbures, la restructuration ainsi que la redynamisation de la SAR, avant de lancer le programme du mix énergétique. Ce qui a stabilisé la fourniture normale de l'électricité et fait passer le Sénégal de 900 heures de délestage à 85 heures en 2013.

C/ Programme des bourses de sécurité familiale et de couverture maladie universelle pour la prise en charge des couches vulnérables.

C.1/ Le programme de bourse de sécurité familiale avec 300.000 familles bénéficiaires en 2013, couvre maintenant plus de 500.000 familles bénéficiaires et un budget de plus 65 Milliards FCfa, vise le renforcement du pouvoir d'achat des ménages vulnérables permet, entre autres de:

• Favoriser et le maintien des enfants à l'école

• Inciter les familles bénéficiaires à la tenue correcte des carnets de vaccination des enfants de 0 à 5 ans.

• Renforcer la capacité productive des ménages.


C.2/ Couverture maladie universelle.

Ce programme qui vise à garantir une santé pour tous avec des gratuités de la prise en charge dans les structures publiques:

• Gratuité pour les enfants de 0 à 5 ans

• Gratuité des frais de dialyse

• Gratuité de la césarienne

• Gratuité des soins les bénéficiaires du plan Sésame, qui concerne les personnes du 3e âge.

• L’enrôlement dans les mutuelles de Santé

D/ Les "Bons impayés": Un mauvais souvenir!

Les paysans et agriculteurs sénégalais surtout du monde rural étaient confrontés à des problèmes d'impayés sur les bons que leur distribuait la SONACOS, après la récupération de leurs arachides. Ce qui exposait les paysans du monde rural ainsi que les entrepreneurs agricoles, à des problèmes récurrents de survie mais aussi à des tensions avec leurs banques créditrices. C'est pourquoi SEM Macky Sall s'était vite attaqué à ce phénomène, en payant la dette de l'État due aux paysans et en supportant les dettes de ces derniers envers les banques.

Et depuis lors, ce vieux problème est un mauvais souvenir.

E/ Programme d'équité territoriale: PUDC, PUMA, PROMOVILLE

Infrastructures sociales de base:

+ De 450 forages construits entre 2012 et 2022 dans le monde rural

+ De 600 Écoles élémentaires, Collèges, Lycées, dans les villes et villages de l’intérieur

+ De 65 centres de formations professionnelles

+ De 10.000 Hectares de terres emblavées pour le développement de l’agriculture

+ De 7000 km de route, d'autoroute

+ De 2000 villages électrifiés

+ De 5000 km de pistes de production

+ De 10.000 lampadaires solaires

F/ Le Sénégal des Infrastructures révolutionnaires

 Santé :

La politique sanitaire de SEM Macky Sall articulée au niveau du PSE, se traduit par la densification de la carte sanitaire, avec de nouvelles structures sanitaires de classe mondiale, de niveau 2 et 3 de dernière génération de Dalal Diam, Touba, Kaffrine, Kédougou, Ourossogui, Tivaouane, etc., mais aussi par le relèvement des plateaux techniques au niveau des hôpitaux, centres de santé et postes de santé.

Parallèlement, le Sénégal a aussi misé sur la formation continue ainsi que la spécialisation des personnels de santé, par la mise sur pied de centres de recherche ainsi que de laboratoires de recherche et de production de vaccins et le développement de l’industrie pharmaceutique

 Education et formations

Dans le cadre du projet de lutte contre le problème d’insertion des jeunes causé selon plusieurs facteurs, l’inadéquation entre les formations et les besoins des entreprises, SEM Macky Sall a mis sur pied des programmes de bourses de formation qualifiantes aux différents métiers d’avenir à forte demande sur le marché de l’emploi, avec le 3FPT, les ISEPS, les Centres de formation professionnelles, les Lycées techniques, etc.

 Construction d’un Hub aérien au Sénégal

Depuis l’éclatement de la fameuse compagnie aérienne AirAfrique, le Sénégal a toujours eu des difficultés pour se repositionner dans le secteur stratégique de l’aviation civile. C’est pourquoi, après la reprise et la finition des travaux de construction de l’aéroport international Blaise Diagne, SEM Macky Sall a lancé la compagnie aérienne Senegal Airlines, avec la participation du privé national, qui dispose d’une flotte d'aéronefs flambant neufs et qui malgré les difficultés liés à la crise post Covid, continue de faire la fierté des Sénégalais d’ici et de la Diaspora, grâce à l’ouverture des lignes directes connectant le Sénégal à l’Afrique, à l’Europe, et aux USA.

Ces efforts considérables, couplées au projet de reconstruction des aéroports régionaux de Saint-Louis, Ourossogui, Ziguinchor, Kaolack, Kolda etc., ainsi que le développement des stations balnéaires de Saly Portudal et Pointe Sarène, vont permettre à terme, de positionner le Sénégal comme un Hub régional et le développement du tourisme qui générera des milliers d’emploi et des milliards de recettes.

 Mobilité urbaine et interurbaine

La mobilité urbaine et interurbaine est un facteur de développement économique et social qui contribue à la densification des échanges, au désengorgement de Dakar, au développement du commerce interurbain, à la lutte contre l’exode rural ainsi que l’accessibilité des populations des autres villes et de la banlieue aux produits de grande consommation, à l’augmentation de la productivité et du pouvoir d’achat, mais aussi et surtout à la lutte contre le chômage. C’est pourquoi des projets révolutionnaires tels que :
Le Train Express Régional Dakar- Diamniadio avec plus de 100 mille passager par jour, le Projet de BRT qui relie la banlieue au centre-ville dakarois avec, à terme, 500 mille voyageurs par jour, l'autoroute Diamniadio-AIDB, l'autoroute Ila Touba, la route Ndioum- Ourossogui-Bakel (500km), la route Linguère -Matam, les autoponts de Cambér7ne, de Yoff, de Cité Keur Gorgui, de Keur Massar de Pikine Lobat Fall.

Désenclavement

La grande partie du monde rural sénégalais était complétement isolé des centres régionaux. Ce qui a causé de sérieux problèmes d’accès aux infrastructures sociales de base des populations, avec la sous-exploitation des potentialités agricoles et touristiques. C’est en dans ce contexte que prend sens le développement des infrastructures telles que :

Les routes du Dandémayo, la boucle de Bédié, les ponts de la Sénégambie, de Marsassoum, de Foundiougne, de Wendou Bosséabé, de Gangué Soulèye, de Rosso Sénégal

 La nouvelle ville de Diamniadio avec son lot d'infrastructures de classe mondiale

Les stades de football Abdoulaye Wade et de basket
Le centre de conférences Abdou Diouf
Le marché d'intérêt national
La gare des gros porteurs
Le parc industriel de Diamniadio
Le Data center de Diamniadio
Le super calculateur

G/ Le Sénégal un des pays les plus résilients aux crises COVID et ukrainiennes

La crise causée par la COVID 19 a frappé de plein fouet les économies les plus fortes et n’a pas épargné notre pays qui affichait un taux de croissance de presque 7% sur trois années successives, avant l’éclatement de la pandémie.

Mais la crise sanitaire a causé une forte récession qui caractérise l’environnement économique mondial au début d’année 2020. Après une croissance de 2,8% en 2019, l’activité ressortirait à -4,4%. Ceci avait fait appel de la part de nos gouvernements, à trouver des voies et moyens pour permettre la survie de nos populations.

Et le fort besoin en ressources, pour atténuer les effets de la crise, est de nature à occasionner des tensions sur les finances publiques. Après des efforts pour ramener le déficit à 3%, celui-ci est attendu à 6,1% en 2020. Cela est intervenu dans le contexte d’une progression du niveau d’endettement qui devrait passer de 52,5% en 2019 à 67,4% du PIB. Ces niveaux élevés pourraient, dans l’avenir, ralentir les investissements structurants du PSE, si des financements innovants ne sont pas trouvés (Partenariat Public Privé (PPP)) par exemple), même dans un contexte de suspension du Pacte de convergence de l’UEMOA.

C’est dans ce contexte que le PAP2A a été mis en branle par la vision éclairée de SEM Macky Sall dont les principes directeurs sont : l’Éthique avec la promotion du civisme devrait-elle être de mise, la Préférence locale et la Solidarité.

Ainsi, l’ensemble des efforts consentis par l’Etat du Sénégal à travers le PAP2A, a permis au Sénégal de sortir de la crise avec un taux de croissance positif de 1,8%, une prouesse au niveau mondial.

Après la crise COVID, il y a la crise ukrainienne qui a causé un renchérissement des prix des denrées et une inflation mondiale. Ce qui a perturbé notre système de résilience, dont le président de la République ne cesse de multiplier les efforts avec son nouveau gouvernement de combat contre la vie chère, pour atténuer les effets néfastes de la crise sur le quotidien des Sénégalais.

C’est pourquoi je ne cesserai jamais de dire que le 2e quinquennat est une demande sociale et une nécessité pour l’atteinte des objectifs de croissance et de développement économique et social du Sénégal.





Massogui Sylla, Economiste au MEFB, Responsable politique APR à Diourbel

Mr Ndao B