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Le combat contre l’homosexualité est une urgence

Le problème de l’homosexualité pose la complexe question de la possibilité (logique et morale) de restreindre le droit à la différence. En d’autres termes, la tolérance doit-elle être sans limite ? Dans toute société humaine il y a des individus ou même des cultures qui ont des pratiques et des valeurs différentes voire opposées : il est donc nécessaire de les concilier. Chaque citoyen a le droit d’être différent et on doit le lui accorder, mais le respect de la différence ne saurait se muer en anarchie, ni en être la légitimation. La notion de devoir d’ingérence elle-même suggère qu’on ne saurait tout tolérer à l’échelle internationale sous le prétexte d’un quelconque droit à la différence. Pourquoi veut-alors nous imposer l’homosexualité ?


Rédigé par leral.net le Jeudi 21 Mai 2015 à 09:17 | | 23 commentaire(s)|

Le combat contre l’homosexualité est une urgence
Les défenseurs de la cause homosexuelle nous répondront que « les hommes sont différents non seulement du point de vue des rapports entre individus, mais aussi de celui entre cultures. Le droit à la différence est la liberté respectée en chaque personne, en chaque association et en chaque peuple, d’avoir ses conceptions propres, ses croyances, sa culture ; bref, sa vision propre du monde. Le droit à la différence implique aussi l’obligation qu’a chacun de respecter la différence, c’est-à-dire, d’être tolérant envers son prochain même s’il n’a pas les mêmes modes de vie et de pensée que soi. La nécessité de limiter les différences au nom de l’idéal de la vie en commun ne devrait pas être entendue au sens juridique et coercitif, mais seulement au sens moral. Si on veut limiter le droit à la différence dans le sens d’établir des restrictions à l’expression de l’identité d’un individu ou d’un groupe, cela pourrait être une exclusion. Il ne faut donc pas que l’argument de la nécessité d’harmoniser la société et les conduites humaines soit un prétexte à des attitudes homophobes, xénophobes ou totalitaristes.»

Á cet argumentaire nous répondrons ceci : il est humain de respecter la différence, mais l’ordre local ou mondial nécessite une harmonie qui exige certaines limitations du droit à la différence. Une société qui procéderait à une ouverture totale serait une société non viable, une société décadente, qui court à sa propre perte. Toute société a des normes et, par conséquent des interdits sans lesquels, elle se détruirait. La notion de famille, celle de parenté et toute la culture et la morale qui leur sont consubstantielles s’anéantiraient avec une dépénalisation de l’homosexualité. Demander à une société comme la nôtre de tolérer l’homosexualité au point de dépénaliser les actes homosexuels serait une façon de scier, pour ainsi dire, la branche sur laquelle est assise notre société.

Les défenseurs de la cause homosexuelle ne doivent jamais oublier qu’au-delà de nos convictions universalistes, chaque société a le droit de définir ce qu’elle juge humain, normal, naturel, etc. C’est curieux d’ailleurs de constater que les apologistes de la cause homosexuelle sont quasiment muets lorsque dans les sociétés du nord, on interdit le port du voile, la vente exclusive de viande halal etc. Au moment où dans ces mêmes sociétés on interdit la construction des minarets et qu’on stigmatise la quasi-totalité des pratiques musulmanes, l’homosexualité est tolérée et même sublimée. Au nom de quoi d’ailleurs les pédophiles ne revendiqueraient-ils pas un droit à la différence au même titre que les homosexuels ?

Le mariage, le type de famille, et l’organisation sociale qui en résulte, seront ruinés lorsque la pratique homosexuelle sera légalisée. Toute société a le droit de choisir les normes et les principes qui la régentent ; toute société a le droit de veiller jalousement sur les fondements essentiels de son organisation. Ce qui est dès lors contre les droits de l’Homme, c’est de tenter d’imposer des valeurs et des conduites à une société. Un couple homosexuel ne peut pas procréer et le désir d’avoir des enfants ne pourrait être satisfait chez eux que par l’adoption. Or comment les relations parentales vont être conçues et vécues au sein d’une telle famille ? Serait-ce d’ailleurs une famille ? Qui sera le père ? Qui jouera le rôle de la maman ? Que ressentiraient ces enfants particuliers face à leurs camarades issus de couples normaux lorsque ces derniers parleront de leur maman ?

Chez nous, l’oncle maternel appelé « Nijaay » joue un rôle essentiel dans l’éducation et le processus de socialisation de l’enfant : qui jouera le rôle de « Nijaay » pour les enfants du couple gay par exemple ? Des lesbiennes éduquant des enfants pourront-elles dissiper chez ces derniers le désir d’avoir un père ou le remplacer par le « plaisir » d’avoir deux mères ? Il semble que c’est tout l’arsenal conceptuel et normatif de la société et de la culture qu’il faudra réviser ou refonder pour assurer aux enfants issus de couple homosexuel la possibilité de s’intégrer et de s’épanouir dans la société. Le désir diabolique de deux adultes vaut-il la peine d’ébranler tous les piliers sur lesquels est assise notre société ?


Le mariage et le rapport sexuel entre deux personnes du même sexe constituent être une absurdité dans notre culture. Pour s‘en convaincre il suffit de réfléchir sur le type de difficulté qu’on aurait à intégrer l’homosexualité dans une société où la polygamie est légale. Un gay pourrait donc être le coépoux d’une dame qui serait à son tour mariée à une autre dame… Quel type de parenté y aurait-il entre les différents enfants issus d’une relation conjugale aussi labyrinthique ?

Alassane K. KITANE

Professeur au Lycée Serigne Ahmadou Ndack Seck de Thiès