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Le président Joseph Kabila gardé désormais par les hommes en armes de la race blanche

Depuis les dernières festivités commémoratives du 51e de l’indépendance de la Rd CONGO au Katanga, de milliers de mails circulent sur le net avec de photos montrant de militaires blancs au tour de la première ceinture de sécurité du chef de l’Etat congolais.


Rédigé par leral.net le Dimanche 3 Juillet 2011 à 23:02 | | 0 commentaire(s)|

Le président Joseph Kabila gardé désormais par les hommes en armes de la race blanche
Si ces photos ne sont pas un montage de professionnel, il y a de croire une fois pour toute que le président congolais se rend finalement à l’évidence qu’au niveau de l’opinion nationale, le mécontentement populaire est généralisé et qu’aucuns souhaitent un vrai changement à la tête de ce pays aujourd’hui malade de la gestion chaotique de ses propres fils.

De langues se délient même pour chercher à savoir si ce sont de vulgaires mercenaires, ou alors des militaires des armées régulières de pays amis qui seraient venus porter main forte aux autorités congolaises ! Mais dans un pays où les Nations Unies entretiennent la présence de l’une de plus grandes forces, du point de vue des effectifs, de zones d’ombre persistent et nécessitent éclaircissement pour fixer l’opinion.

Et dans un pays sorti d’une guerre ayant fait au bas mot quelques six millions de morts, ce pays devrait en principe déjà disposer d’une vraie armée de professionnels et d’un personnel de sécurité rapprochée compétent pour veiller sur la sécurité de ses hautes autorités.

Pour mémoire, feu maréchal Mobutu a laissé plus des 6 écoles de formations des hommes en uniformes et des milliers d’hommes sous le drapeau. Kabila Laurent lui-même a amené dans sa gibecière de milliers de maquisards qui ont été intégrés dans l’armée régulière, qui a été rebaptisée ‘’Forces armées de la république démocratique du Congo, Fardc. Malgré tous ces atouts, ce pays n’a jamais su s’imposer dans la sous région et encore moins reprendre sa place légendaire d’antan !

Mais avec, d’une part, tous les fiascos et débâcles connus sur les divers fronts, car cette fameuse armée n’a jamais gagné une seule bataille, si ce n’est avec la présence de mercenaires et armées alliées, et d’autre part, la grogne signalée sur toute l’étendue de la république à la suite de la paupérisation de la population,

La présence de ces militaires blancs aux côtés de Joseph Kabila est la preuve que la situation est dramatique, et les risques d’un soulèvement de la rue pour dénoncer la mauvaise gestion du pays sont perceptibles.

A la faveur d’une part, du courage du peuple sénégalais qui a su récemment, sans armes de guerre à la main, obtenir le recul du président Wade sur son projet du ticket présidentiel qui a été tout bonnement retiré du débat ; et d’autre part du courage du peuple arabe qui est parvenu à se défaire de dictateurs invétérés en Egypte et en Tunisie, il y a lieu de craindre en Rd CONGO l’expression du ras le bol de la population. Les mêmes causes produisant les mêmes effets !

Le sombre tableau que présente la commission nationale électorale congolaise, avec de preuves de fraudes électorales avérées, et où il y a eu dénonciations de cas de mineurs enrôlés, de doubles enregistrements, de tentatives d’empêchement de l’enrôlement des électeurs de certains partis politiques ayant pignon sur rue, avec en tête l’Udps, il y a lieu même de se demander désormais s’il y aura demain élection dans ce pays, d’ici la fin de l’année !!!

Plusieurs analystes ne se gênent plus de conclure qu’il y a péril en la demeure et que le pire est à craindre. Les prochaines élections présidentielles deviennent alors incertaines à cause de la volonté manifeste du pouvoir en place de tricher et la détermination de avènement d’un vrai changement à la tête du pays.

L’entrée en scène du célèbre opposant politique congolais, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, a contraint plusieurs formations politiques à revoir leurs ambitions à la baisse. Il est le seul homme politique qui peut conduire à de vrais changements de fond dans ce pays. Et le peuple a encore frais en mémoire ses prouesses lors de son bref passage à la tête du gouvernement sous Mobutu : baisse des prix sur le marché de principaux produits de première nécessité, retour de militaire dans les casernes, retourne de la fierté nationale, peur de la prison de principaux caciques du Mpr pour la plupart voleurs et assassins, émergeance de la culture d’excellence… bref, rétablissement de la confiance du peuple zaïrois envers sa classe politique.

Un haut gradé de la sécurité rapprochée de Mobutu nous avait avoué que même Bobiladawa, veuve Mobutu, pour narguer son mari de président, prenait désormais Etienne Tshisekedi comme modèle. « Zonga na Kinshasa okenda ko bunda na mobali lokola yo : entendez : mon mari, retournes à Kinshasa pour affronter un homme comme toi ». Cet homme n’était autre que le premier ministre Etienne Tshisekedi.

( Les News )