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Les Charrettes prennent d’assaut les boulevards de la Capitale - Par Amadou F. Canar Diop


Rédigé par leral.net le Mardi 4 Août 2015 à 08:08 | | 3 commentaire(s)|

Depuis un certain temps, nous remarquons la prolifération des véhicules hippomobiles dans la périphérie du centre-ville de Dakar.

Il n’est pas rare de discuter avec eux de priorité dans des quartiers comme Sacré cœur, Liberté, Dieuppeul,Mermoz, HLM ou jadis, il n’était pas possible d’y rencontrer ce type de transport.

Ces charrettes s’occupent souvent du transport de bouteilles de gaz butane, de briques ou autres matériaux de construction et des marchandises diverses pour les boutiquiers détaillants.

Elles sont souvent conduites par des jeunes dépenaillés, issus de l’exode rural, n’ayant aucune maîtrise du code de la route. La circulation de ces véhicules hippomobiles se limitaient dans les départements de Pikine et Guédiawaye jusqu’à la fin des années 90. Elle était interdite dans tout le département de Dakar par un arrêté du gouverneur qui présidait le comité régional de circulation.

Cependant depuis un certain temps, les charretiers quittent leur principales bases que sont Yarakh, Grand Yoff et Khar Yalla et envahissent les Avenues de Liberté 6, Khalifa Ababacar Sy (Du Rond-point Jet d’eau au Terminus Liberté 5), de toute la voie de Dégagement Nord (VDN) du Rond-Point de Hann (CAPA) sur le Boulevard de la Commune de Dakar jusqu’à la Station Elton vers la Foire, de l’Avenue Bourguiba et du Boulevard de la République. Il ne leur reste que l’Autoroute à Péage, la Place de l’indépendance et l’Avenue Roume.

Dès lors, faut-il les laisser faire ou faut-il revoir la réglementation de la circulation de ces véhicules hippomobiles ?

Ils circulent même des fois la nuit, avec une lampe torche comme seule source de lumière. Un jeune Capitaine de l’Armée en a fait les frais au rond-point de Liberté 6 à 21H30, il y a quelques années.En effet, il a eu un choc frontal avec une charrette conduite par un jeune garçon qui n’avait pas 15 ans. Ainsi, il a reçu l’un des brancards et le cheval à travers le pare-brise de son véhicule. Sa vie s’est arrêtée à cet instant .

La circulation des véhicules automobiles actuellement dans Dakar n’est pas compatible avec celle des charrettes

En définitive, il s’avère urgent de réglementer la circulation de ces charrettes pour réduire les désagréments qu’elles causent dans la circulation à l’intérieur du département de Dakar.

Aussi, La Capitale Dakar,n’ est elle pas une vitrine où, l’ on ne peut pas tout y admettre. Même si, « Satiou niou, Fenou niou,Daniouy dane sene doleh ! ».







Amadou F. Canar DIOP Hann Maristes