Les opposantes, qui tranchent la poire en deux, ont tenu à préciser qu’elles « ne cautionnent pas qu’un homme lève la main sur une femme». Avant de s’empresser d’ajouter qu’elles « refusent l’instrumentalisation de cette affaire » hors du champ politique. Car, défendent-elles, « des violences verbales ont conduit à cette situation-là ».
« Nous assistons depuis plusieurs mois, à des dérives de langage, de procédure, a campé leur porte-parole, Maïmouna Bousso, mandatée par les leaders de Yaw, en l’absence d’Aïda Mbodj, hors du pays. Hier (ndlr : jeudi), il y a eu un incident malheureux, qui s’est déroulé au sein de l’Assemblée nationale. Un incident que nous toutes, ici, nous regrettons et déplorons. Nous disons qu’il n’est pas question pour les leaders de (Yaw), que je représente ici, de cautionner ou de valider toute sorte de violence d’où qu’elle provienne. »
Par conséquent, « cette violence est à condamner que cela soit la violence physique, la violence de procédure, les violences verbales, qui ont conduit à cette situation-là », a-t-elle enchaîné.
En revanche, Maïmouna Bousso, entourée des députés-femmes de Yaw, a souligné que « depuis le début de cette législature, nos députés nous rendent compte des brimades, des menaces, des persécutions qu’ils vivent au sein de l’hémicycle. Nous pensons que l’Assemblée nationale n’est pas un lieu de gladiateurs, où les gens doivent bander les muscles mais plutôt (y) rivaliser d’intelligence et de savoir. Nous voyons la dégradation de cette Assemblée nationale. Ce n’est que la volonté du régime en place. Nos députés se voient attaqués, ils sont insultés et provoqués ». Elle ajoute que « la provocation est allée trop loin», évoquant l’affaire Amy Ndiaye.
Elles estiment que cette dernière « a été instrumentalisée pour toucher la religion », alors que « nous savons que le Sénégal est un pays spécial dans le sens où nous sommes un pays laïc », mais « qui respecte ses guides religieux ».
« Nous n’accepterons pas qu’on dénigre nos croyances », ont-elles conclu.
« Nous assistons depuis plusieurs mois, à des dérives de langage, de procédure, a campé leur porte-parole, Maïmouna Bousso, mandatée par les leaders de Yaw, en l’absence d’Aïda Mbodj, hors du pays. Hier (ndlr : jeudi), il y a eu un incident malheureux, qui s’est déroulé au sein de l’Assemblée nationale. Un incident que nous toutes, ici, nous regrettons et déplorons. Nous disons qu’il n’est pas question pour les leaders de (Yaw), que je représente ici, de cautionner ou de valider toute sorte de violence d’où qu’elle provienne. »
Par conséquent, « cette violence est à condamner que cela soit la violence physique, la violence de procédure, les violences verbales, qui ont conduit à cette situation-là », a-t-elle enchaîné.
En revanche, Maïmouna Bousso, entourée des députés-femmes de Yaw, a souligné que « depuis le début de cette législature, nos députés nous rendent compte des brimades, des menaces, des persécutions qu’ils vivent au sein de l’hémicycle. Nous pensons que l’Assemblée nationale n’est pas un lieu de gladiateurs, où les gens doivent bander les muscles mais plutôt (y) rivaliser d’intelligence et de savoir. Nous voyons la dégradation de cette Assemblée nationale. Ce n’est que la volonté du régime en place. Nos députés se voient attaqués, ils sont insultés et provoqués ». Elle ajoute que « la provocation est allée trop loin», évoquant l’affaire Amy Ndiaye.
Elles estiment que cette dernière « a été instrumentalisée pour toucher la religion », alors que « nous savons que le Sénégal est un pays spécial dans le sens où nous sommes un pays laïc », mais « qui respecte ses guides religieux ».
« Nous n’accepterons pas qu’on dénigre nos croyances », ont-elles conclu.