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Les comptes et mécomptes de Latif Coulibaly

Rédigé par leral.net le Samedi 9 Mars 2013 à 09:36 | | 2 commentaire(s)|

Le rappeur américain Curtis James Jackson, universellement connu sous le nom d’artiste « Fifty cent », porte ce sobriquet en hommage à un malfrat de son quartier, qui gardait systématiquement 50% du butin provenant du racket de ses comparses. Apparemment plus dur en affaires que « Fifty cent », Abdou Latif Coulibaly et son acolyte, l’inénarrable avocaillon Me El hadj Diouf, eux, ne veulent laisser « que » 20 % aux flibustiers qui ont mis en coupe réglée pendant 12 ans un pays pauvre très endetté appelé Sénégal pour peu qu’ils se donnent la peine de bien vouloir remettre les 80 % du fruit de leurs rapines aux autorités. Vous aurez compris qu’on veut parler de cette histoire abracacadabrantesque de « médiation pénale » qui a mis la République sens dessus dessous. « Promotion du vol », « encouragement à piller les deniers publics »…


Les comptes et mécomptes de Latif Coulibaly
Les cris d’orfraie, et à juste raison, n’ont pas manqué de fuser de toutes parts, dès que les deux apprentis sorciers ont proféré leur énormité, véritable hérésie juridique, qui ferait honte à un étudiant de première année de droit. Et dans l’art de se tirer une balle dans le pied, de mettre son gouvernement dans la mélasse et le chef de l’Etat dans l’embarras, difficile de faire mieux que Abdou Latif Coulibaly.

La performance est historique et même sous le régime de Wade, resté pourtant célèbre pour ses invraisemblables palinodies, on n’avait pas atteint une tel record : en une semaine, le journaliste néo-apériste s’est fait mouché par sa collègue de la Justice, rembarré par Rewmi, un parti allié, tancé par son propre groupe parlementaire, canardé par la société civile, corrigé sévèrement par les juristes dont l’ancien président de l’Ums, et pour finir en beauté, désavoué, en réunion du conseil des ministres, par le président de la République ! Quand un homme politique subit pareille humiliation, il ne lui reste plus qu’à démissionner. Mais il serait très étonnant que le désormais fameux « Monsieur 20% » ait cette dignité. Le messie de Sokhone a trop rêvé des lambris dorés de la République et des ors du palais pour avoir cette grandeur. Il se contentera plus sûrement de regarder ses petits souliers, lui qui est désormais la risée de tout le Sénégal, en priant que l’orage passe.

Le pouvoir doit avoir des effets décidément corrosifs pour que Latif Coulibaly, hier censeur et procureur impitoyable des Wade et de leurs dérives, chevalier blanc de la lutte contre la corruption, ait osé théoriser « une médiation pénale » dont même les présumés délinquants ne veulent pas entendre parler ! Pour une bonne et simple raison qui tombe sous le sens : accepter son principe serait faire aveu de culpabilité.

Emporté par ce zèle si propre aux nouveaux courtisans, à peine invité à la table du conseil des ministres qu’il a tant convoitée, le ton sentencieux, il avait décrété, péremptoire, que « la justice sénégalaise est nulle ». Ce qui lui avait valu, déjà, une sortie au vitriol de l’Ums. Devant la bronca des juges, Latif avait fait machine arrière et ravalé ses propos irresponsables.

Comment après de tels camouflets à répétition peut-on encore avoir la prétention de porter la parole d’un gouvernement qu’on a fini de décrédibiliser ? Comment après avoir émis sa proposition indécente, Coulibaly peut-il encore garder le portefeuille de la « Bonne gouvernance » ? Les bailleurs de fonds du Sénégal peuvent-ils continuer d’avoir comme interlocuteur un homme qui s’est définitivement grillé avec cette catastrophe juridique qui est parti pour être l’un des pires loupés d’une république qui se voulait « vertueuse » ?



Fodé Diop Massaer fodediop67@yahoo.fr



1.Posté par J C M le 09/03/2013 12:15 | Alerter
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Les CD de Salvy au bord de la Seine poussent Macky à la médiation pénale.

Les décisions prises par le Président Macky ont mis en alerte les journalistes français qui ont commencé à fouiller dans  le  passé de 
l'actuel locataire du palais de l'avenue Roume. Le président de la République avait  demandé « que soit incessamment engagée la procédure de régularisation foncière des dépôts de Dakar Dem Dikk». Dès lors, tous ceux qui s'étaient illégalement appropriés et vendus les hectares de la société pouvaient jouir de leurs biens et s'y ajoute la médiation pénale proposée par Macky à propos des biens mal acquis. Et le directeur défunt, Christian Salvy a eu encore raison dans son testament audio de dire que «Abdoulaye Wade , Farba Senghor, Abdoulaye Diop, Ousmane Ngom, Habib Sy, Moussa Diagne ancien directeur de Dakar Dem Dikk , Karim Wade, Fallou Diagne ancien directeur des caisses de dépôts et de consignations , Alioune diop, Racine kane  et même la plus haute autorité du pays ont eu à bénéficier du morcellement des terres de ladite société qui est passé de 23 hectares à 3,2 hectares et sont dans le lot des pilleurs à cols blancs de la république ( chantages , magouilles,lobbys, prête-noms, trahisons ,vols, parachutages,argent sale, détournements , pots de vin ) 
Le Chef de l’Etat qui instruit son gouvernement de régler rapidement le problème des terres de Dakar Dem Dikk cherche à se mettre à  l'abri et à sécuriser tous les ‘ biens mal acquis’ de ceux qui se sont enrichis sur le dos de la société DDD et des contribuables sénégalais 


Et ce que Salvy dit dans le CD 

Salvy donne des détails qui impliquent et mouillent directement  des hommes de l'ancien et actuel régime jusqu’au cou dans le partage du grand gâteau de la région du cap vert. Et pour partager, ces pontes de l’ancien régime survolaient Dakar et ses environs par hélicoptère. 
Salvy dans le Cd et sur un ton virulent parle du pillage des terres de la foire , des parcelles qui entourent l’aéroport LSS et l’aéroport Blaise Diagne, la corniche ouest ,des terrains arrachés au dépôt de Dakar Dem Dikk (DDD) et de la cité SIPRES se situant derrière le dépôt de DDD et de la cité Tobago sur la VDN (voie de dégagement nord) . Salvy parle également des poches de terrains et immeubles dont disposent de grosses  pointures dans le centre ville (plateau) et aux almadies  non sans oublier de dénoncer le partage du gâteau de la cité "Keur Gorgui " située sur la vdn 

Salvy va plus loin en disant ne pas comprendre comment se fait-il que le gouverneur ,le préfet , l'ancien directeur de la SAPCO , le directeur du cadastre et l'ancien directeur des impôts et domaines soient sous l'aile protectrice du président Macky   . 
Qui sont ces grosses pointures ? Peut-être ce sont ceux qui demandent aujourd'hui  la procédure de régularisation foncière des hectares de DDD et la restitution de 80% des biens mal acquis. Au moment où l'histoire des biens mal acquis fait couler beaucoup de salive et d'encre au Senegal  ,les cd et documents confidentiels laissés par Feu Christian Salvy mènent directement à la manifestation de la vérité. 
De grands groupes de presse français et africains longent le long de la Seine tous les jours à la recherche des CD EXPLOSIFS de feu Christian Salvy. 
Qui disait que " les morts sont parmi nous" 

                                                                                                                   J C M

2.Posté par Zapatero le 10/03/2013 01:02 | Alerter
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Vous touvhez du doigt la plaie qui commence à puer ! Ce qui veut dire qu'en terme d'avertissement Macky doit penser retirer ce poste de porte parole de Latif ! Le pire serait de lui laisser le poste de bonne gouvernance !

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