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Les étudiants ont commis des actes de vandalisme dans les locaux de la DISI (Direction de l’information et le système informatique), selon le vice-recteur de l’UCAD

Après les violences lors du renouvellement des amicales à l'UCAD, une session extraordinaire s’est tenue hier (Jeudi) à Dakar, pour imposer le vote électronique aux étudiants. Selon le vice-recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), professeur Amadou Abdoul Sow, le processus des élections a été interrompu au niveau de deux facultés (Lettres et Sciences économiques), parce que des étudiants se sont livrés à des actes de vandalismes dans les locaux de la DISI (Direction de l’information et le système informatique), le 6 mars dernier. Contrairement à la faculté de Médecine où les élections se sont déroulées comme prévu.


Rédigé par leral.net le Vendredi 21 Avril 2017 à 09:59 | | 0 commentaire(s)|

Face à la presse, le vice-recteur de l’UCAD, Amadou Abdoul Sow annonce qu’à la faculté des Lettres et des Sciences humaines, « le processus de l’élection a été interrompu à partir du moment où il a été dit que la Direction de l’information et le système informatique (DISI) allait  organiser les élections ». Il poursuit, «dans ma faculté, 5 des 6 listes m’ont envoyé un mot écrit comme quoi, elles n’ont pas confiance en cette direction (la DISI) et se retirent du processus. Ensuite, les délinquants sont allés le lendemain, saccager cette même direction et de la traiter de tous les noms d’oiseaux ». Sur ce, le personnel traumatisé, de déclarer: « nous nous retirons du processus, nous ne pouvons plus continuer à organiser ces élections, parce que nous sommes agressés ».

Il tient à préciser que « les fauteurs de troubles ont commis des troubles à la DISI et nous attendons qu’on nous donne les noms, au niveau de la faculté. Toutes les parties sont représentées et nous entendrons ceux qui sont incriminés. Ensuite, un PV sera envoyé à la commission centrale de discipline. Celui qui est incriminé peut venir avec un avocat et les sanctions peuvent varier de la réprimande, à la suspension de l’inscription ou à l’exclusion ».

« A la faculté des Sciences politiques et juridiques, les étudiants ont signé un engagement selon lequel il n’y aurait pas de violence, à la fin, il y en a qui sont contestés. Depuis 1840, toutes les élections ont été contestées au Sénégal. Il y a eu toujours des recours », explique le vice-recteur, qui souligne que « tous les recours ont été vidés par les assemblées respectives de la faculté de Droit et la faculté des Sciences et des techniques. C’est-à-dire que les étudiants n’ont pas apportés des preuves qui montrent que le système est mauvais ».

Désormais, l’assemblée d’université décide de confirmer la décision prise par les assemblées de la faculté des Sciences et techniques et de la faculté des Sciences juridiques et politiques, de rejeter les recours et de valider les élections du bureau de l’amicale.


Thierno Malick Ndiaye


rédaction