leral.net | S'informer en temps réel

Les femmes de l’APR s'érigent en bouclier pour Macky Sall

Les femmes de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir), par la voix de Seynabou Ndiéguène, ont affiché, jeudi à Dakar, leur détermination à se poser en défenseurs de leur leader Macky Sall, contre les attaques d’adversaires politiques.


Rédigé par leral.net le Jeudi 24 Avril 2014 à 22:43 | | 0 commentaire(s)|

Les femmes de l’APR s'érigent en bouclier pour Macky Sall
‘’Nous nous érigeons en bouclier pour défendre notre Président Macky Sall. Nous demandons l’unité de toutes les composantes de l’APR-Yakaar dans toutes les régions et, à travers la diaspora, de faire un bloc autour de Macky Sall, car il a été élu démocratiquement (…)’’, a-t-elle dit, lors d’un point de presse.

Mme Ndiéguène a indiqué que les Sénégalais souhaitaient vivre des élections apaisées. Présidente du Conseil d’administration du Petit train de banlieue (PTB), elle est aussi une responsable de l'APR à Thiès.

Elle a dit qu'elle espérait que le retour au Sénégal de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade, annoncé pour vendredi après-midi, ne perturberait pas le déroulement des prochaines élections locales, prévues le 29 juin.

L’ancien chef de l’Etat devait rentrer à Dakar jeudi, avant de reporter son arrivée à jeudi, puis à nouveau à vendredi. Pour marquer son retour, ses partisans avaient décidé d'organiser un cortège et de tenir un meeting à la place de l’Obélisque.

Cependant, ce rassemblement a été interdit par le préfet du département de Dakar, Alyoune Badara Diop, qui invoque notamment un ‘’risque d'entrave à la libre circulation des personnes et des biens sur un axe routier stratégique’’.

Pour sa part, la présidente du Mouvement national des femmes de l’APR, Marième Badiane, a soutenu que ‘’le droit de marche était inscrit dans la Constitution, et personne n’avait interdit au PDS de marcher’’.

‘’C’est plutôt l’itinéraire qu’ils ont choisi qui posait problème’’, a-t-elle précisé.

‘’La sûreté du pays est l’affaire des services administratifs. Si le préfet juge la sécurité des personnes menacée, il peut interdire la manifestation’’, a ajouté Mme Badiane, affirmant que ‘’force reste à la loi’’.

Elle a toutefois soutenu que Abdoulaye Wade, ‘’en tant qu’ancien président de la République, méritait respect et considération de la part des Sénégalais’’.

Source:Aps