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Les florissantes affaires des réparateurs de portables de Bamako, et autres "vues de haut" sur le numérique en Afrique

Les florissantes affaires des réparateurs de portables de Bamako Le business qui monte à Bamako est la réparation de portable. Quand les Occidentaux se débarrassent de leur portable à la moindre panne, effrayés par le prix de réparation, les Maliens connaissent les bonnes adresses afin de leur donner un coup de jeune. Dans le centre ville, de petits réparateurs bidouilleurs démontent, ressoudent, et réparent les téléphones. Les plus organisés ont des boutiques qui ne désemplissent jamais et où s’entassent des pièces de rechange glanées sur des portables hors-services ou achetées en Chine. Chacun a sa place, sa spécialité.


Rédigé par leral.net le Dimanche 25 Octobre 2009 à 17:36 | | 0 commentaire(s)|

L’un s’occupent des alimentations grillées qu’il vérifie du bout de la langue pour voir si le courant passe, l’autre débloque les téléphones dernier cri importés d’Europe ou remplace les processeurs défectueux. Des réparations qui ne dépassent pas les 10 000 FCFA (15 euros) soit deux fois moins que le plus mauvais portable importé de Chine. Une aubaine. La boutique Wassolo est une des plus réputées de Bamako. Minuscule, l’endroit ne désemplit pas. “Vieux” comme on le surnomme ici, est le patron. Génie de l’informatique, il trône à la meilleur place et débloque les téléphones les plus perfectionnés en “moins de 60 secondes garantie”. Ici on répare tout, même les improbables téléphones “double puce” chinois. Bestsellers incontournables de Bamako, ils permettent d’utiliser les deux opérateurs locaux simultanément. Une des premières étapes de la réparation est bien souvent un bon coup de nettoyage au “liquide contact” appliqué à la brosse à dent. Certaines pièces utilisées pour les réparations sont neuves. D’autres sont récupérées sur les cadavres de portables irrécupérables qui traînent partout dans les boutiques. L’équipement est parfois sommaire. Ici, un des bricoleurs s’éclaire avec une lampe dont l’abat-jour est fait d’un paquet de chips. Antonin Sabot QUELQUES COMMENTAIRES/ de la publication au 25 octobre Zipette | le 24 octobre 2009 à 17:26 | Alerter Mis a part la qualité des prises de vue, aucun intérêt littéraire… Rédigé par : Favre | le 24 octobre 2009 à 17:29 | Alerter Je suis d’accord avec Souen, je ne vois pas pour quelle raison cet article est en une du monde.fr ! Rédigé par : Olivier | le 24 octobre 2009 à 17:30 | Alerter a Souen F. Si ce journal s’appelle Le Monde, c’est justement pour nous informer de ce qui se passe un peu partout ailleurs qu’autour de notre propre petit environnement. L’Afrique vit et survit depuis des decennies grace a un systeme D et une capacité d’adaptation à des annees lumieres de notre fonctionnement, c’est bon d’en parler, cela fait partie de l’actualité. Cet article a bien plus sa place dans le Monde que les sempiternelles ragots sur l’Affaire Gregory, Clearstream ou encore cette scandaleuse arnaque politico-financiere du vaccin contre la “supposée mega-dangereuse” grippe H1N1″!?! Rédigé par : samakou | le 24 octobre 2009 à 17:31 | Alerter Si l’Afrique voulait, elle pourrait… c’est un bel exemple alors que d’autres pensent se guérir du SIDA en consommant une vierge. Rédigé par : vendredi | le 24 octobre 2009 à 17:32 | Alerter L’article justifie la une du le monde. Des gens avec un peu de débrouille et de bonne volonté sont capables de donner une deuxième vie aux objets que nous consommons comme de vulgaires cigarettes. Oui, c’est important que les français sachent que dans une autre partie du monde on recyclent leur merde, et cela ne s’arrête pas à de pauvres téléphones portables… Rédigé par : tesseyre | le 24 octobre 2009 à 17:34 | Alerter C’est excellent; et contrairement au précédent commentaire, je trouve cela génial que des pays défavorisés, puisent dans l’ingéniosité du bricolage, une source d’économie parallèles, qui prouvent à des pays ultra consommateurs, que l’on peut recycler du matériel inopérant à bon prix. Que le Monde en face la promotion me ravie et que cela puisse faire le tour du monde, en ferait profiter un maxi…à petit prix. Rédigé par : LE MORTELLEC | le 24 octobre 2009 à 17:35 | Alerter Il est vrai que la qualité n’est pas présente, dommage… Il aurait été intéressant de savoir la marge de bénéfice, les salaires de ces personnes (du responsable par exemple), le contexte, l’origine et l’idée… Bref pour des journalistes, cet article est digne d’un reportage d’un élève de première… Vous sortez de l’une de ces grandes écoles ? Rédigé par : Mel | le 24 octobre 2009 à 17:36 | Alerter un très bon reportage… qui change des articles types et de l’automne de dehors.. Rédigé par : elvis | le 24 octobre 2009 à 17:40 | Alerter Bravo !! Nos amis font preuve d’intelligence et de volonte . Ils evitent ainsi le gaspillage , type occidental et donne une bonne lecon au bandits qui organisent la consommation . Peut-etre que la pauvrete force a l’intelligence , de la a conclure que la richesse conduit a la betise , il n’y aurait pas loin , Non ? Bravo encore et vive l’Afrique !! Commentaire d’un Europeen riche Rédigé par : LIMAN | le 24 octobre 2009 à 17:40 | Alerter Eh bien moi contrairement à d’autres, moi ça me va bien de voir ce document en tête du monde.fr . Il y a chez ces gens là un génie de la débrouille qui mérite cette place, Ces africains qui bien plus que nous feront snas odute les fr Rédigé par : Ben voillon | le 24 octobre 2009 à 17:41 | Alerter Au contraire, je trouve que ce post a deux intérêts évidents : - à l’heure du “développement durable”, nous restons ancré dans un mode de consommation où l’on jette tout en Europe, à cause du coût prohibitif (puis, de manière plus insidieuse, faute d’imaginer que les choses puissent être réparées - au mieux adopte t-on une posture où l’on trie/recycle mieux les déchets mais pas au delà). Cet article peut donner à réfléchir (spéciale dédicace à l’iPhone et sa batterie soudée/non remplaçable). - ensuite, on voit que ces personnes travaillent à main nue, sans gants ni aucune protection. On peut craindre que la toxicité des produits chimiques manipulés (nettoyants, soudure, etc) n’ait des conséquences non négligeables pour la santé de ces travailleurs à long terme… Rédigé par : ade | le 24 octobre 2009 à 17:41 | Alerter C’est pour montrer que les gentils africains sont des malins économes pendant que nous sommes des gâcheurs incapables de réparer. Rédigé par : Julius Vindex | le 24 octobre 2009 à 17:43 | Alerter Ce business résulte de la volonté des opérateurs “du Nord” (Europe, surtout) de se débarrasser des vieux téléphones mis au rebut et dont l’élimination exige (selon la réglementation européenne) un traitement soigné des matières dangereuses (métaux lourds). Comme l’exportation de déchets tombe sous le coup d’une directive contraignante, on a imaginé faire d’une pierre deux coups : exporter un savoir-faire en Afrique (Mali, Sénégal) pour fomenter une activité artisanale “de rue” et se débarrasser des produits obsolètes, en les exportant vers ces structures “à fin de réparation”. Cela permet en outre d’alimenter des marchés à faible pouvoir d’achat, où les utilisteurs n’ont pas les moyens de se procurer un appareil neuf : aDes conditions sont mises, toutefois, à ces contrats. En particulier il est nécessaire pour l’exportateur européen, de garantir le convenable retraitement des déchets ultimes, après récupération des matériels réutilisables, dans ces ateliers. Mais, là … Rédigé par : Wanatoctoumi | le 24 octobre 2009 à 17:44 | Alerter Eh bien contrairement à d’autres, moi ça me va bien de voir ce document en tête du monde.fr . Il y a chez ces gens là un génie de la débrouille qui justifie cette place. Ces Africains, qui bien plus que nous paieront sans doute la note du réchauffement climatique, se débrouillent pour recycler les poubelles que nous persistons à alimenter malgré l’annonce de la catastrophe à venir. Les bonnes nouvelles viennent parfois de l’Afrique, pendant que nous nageons dans le fait divers et les turpitudes de la famille Sarkozy… Rédigé par : Ben voillon | le 24 octobre 2009 à 17:44 | Alerter L’Afrique nous montre une fois de plus sa capacité à récupérer, à réparer alors que nous passons notre temps à jeter. Nous gaspillons jusqu’à l’inutile, les bidouilleurs de Bamako ne manquent pas d’imagination. C’est nous qui sommes des irresponsables. C’est article a toute sa place en “une” du Monde. Ceux qui pensent le contraire non qu’à lire une autre presse. Il faudrait aussi qu’ils achètent la presse écrite, plutôt que de lire sur le net. La Liberté de la presse ne s’use que si on ne sent sert pas. Rédigé par : JO31 | le 24 octobre 2009 à 17:46 | Alerter Cela durera le temps que l on continue à pouvoir s offrir des portables jetables. Mais bientot ce sera notre tour Rédigé par : Toto | le 24 octobre 2009 à 18:00 | Alerter L’article a bien sa place dans Le Monde. Bravo l’Afrique et les africains qui nous démontrent leur ingéniosité et leur savoir-faire en donnant une nouvelle vie aux “déchets” des pays dits civilisés. Rédigé par : Marbel | le 24 octobre 2009 à 18:03 | Alerter le monde ne se limite pas a la france ou a l’europe, merci le monde Rédigé par : dave | le 24 octobre 2009 à 18:15 | Alerter Le sujet est intéressant surtout avec le gaspillage que l’être humain fait. Il aurait été intéressant que le sujet soit plus approfondies ….. Je trouve que cet article au contraire à sa place à la une de LE MONDE … Car comme son nom l’indique on parle du monde et pas juste du fils à sarko ou Marine le Le Pen ….. Alors pour ceux qui aiment plus ce genre d’article …. il y a les journaux à sensations ….. Rédigé par : Santamaria | le 24 octobre 2009 à 18:18 | Alerter Cet article est extraordinaire ! Non seulement parce qu’on imagine mal un tel degré de débrouillardise technique dans un pays réputé etre “sous développé” Mais également pour la réflexion de fond qu’il inspire : Dans notre société de gaspillage (bientot défunte ?) nous jetons sans cesse des choses parfaitement utiles et utilisables … Tout ce gaspillage pour certains et la privation de tout pour les autres Et dire que grâce au néolibéralisme sarkozien ce modèle de société va devenir le notre … Mais je comprends que ce constat énerve quelques nantis Rédigé par : passant13 | le 24 octobre 2009 à 18:19 | Alerter Les réactions de ceux qui ne voient pas d’intérêt dans ce sujet (bien traité) témoignent de l’ignorance, volontaire ou inconsciente, des capacités géniales à réparer, dans une société de pénurie. Elles semblet grandement sous estimées, alors qu’elles sont à la fois admirables et profondément utiles. J’aime la Nature Humaine, tout en m’interrogeant constamment sur Elle, en moi et en les autres.. Rédigé par : chris | le 24 octobre 2009 à 18:20 | Alerter Tout simplement bravo, Loin d’être le mot que je n’écrirai pas selon certains, cet article est original et montre la capacité de l’ Afrique à se développer autrement qu’en polluant la planète. Au lieu de regarder notre petit nombril et décider de ce qui doit ou pas être à la une du Monde, on ferai de réfléchir à comment moins consommer pour ralentir le processus de réchauffement de la planète. Le secteur informel des africains est un exemple d’humilité qui pourrait servir. encore une fois bravo bravo pour l’article et les photos. Rédigé par : NOKO | le 24 octobre 2009 à 18:23 | Alerter Merci pour ce web-reportage qui est un bel exemple de la prépondérance de l’économie sous-terraine en Efrique et particulièrement dans le Sahel qui,mis à part ces gadgets,demeure extrêmement pauve et affamé.Ca prouve aussi que le “mondialisation” ravageuse est taillée sur-mesure pour engraisser davantage l’Occident qui daigne à peine ceder ses déchets à ces démunis… L e web-reportage aurait pu mériter sa place en Une du “monde.fr” si seulement il comportait une analyse du circuit économique de ce business de misère… En filigrane, le message sournois est adressé aux immigrants africains en Europe et à ceux qui pensent encore oser la traversée risquée de la méditerranée est à peu près le suivant : ” Chez vous il y a des aubaines inédites et des niches pour faire du fric plus facilement qu’en Europe ! ” C’est peut être ce qui a justifié la place du web-reportage en “Une” , une manière de mieux faire avaler la pillule, mais une fois n’est pas coutume. Naoufal Casablanca Maroc Rédigé par : naoufal | le 24 octobre 2009 à 18:24 | Alerter Les gens intelligents ont comprit et apprécier, les imbéciles ont juger et mal cerner la qualité du sujet aussi minime soit-elle. La moindre information est une information point, sa qualité dépend de celui qui la veut et veut la lire. Ceux qui n’aiment pas, et bien qu’ils changent de restaurant ou arrête de juger salement ce qu’il n’apprécie pas et ce sans véritables raisons. Je trouve cette petit “web reportage” très instructif et criant de réalisme. Tout à fait génial quand on sais apprécier. . Rédigé par : joeblogQuébec | le 24 octobre 2009 à 18:26 | Alerter désolé si je me suis mal fait comprendre, ce qui est apparemment le cas: Tout d’abord, il est certain que d’un point de vue environnementale, il serait excellent de réparer plus souvent les portables que de les jeter. Le problème, c’est plus que les portables sont cinq fois plus cher en Afrique qu’en Europe (sans prendre en compte le pouvoir d’achat), parce-que les fabricants profite de l’effet “nouvelle bourgeoisie” qu’évoque le portable, et dont les locaux sont friands, tout comme pour les voiture. De plus, et puisque j’en suis à l’environnement, sachez que je considère que l’homme en fait encore partie, et travailler là où “les cadavres de portables irrécupérables […]traînent partout dans les boutiques” est loin d’être louable, en raison des métaux lourds et autres saloperies utilisés pour fabriquer des puces électroniques. Bien sur que l’Afrique fait encore partie du monde et qu’un article sur Bamako à tout à fait sa place dans ce journal; Ce qui me chagrine bien plus, c’est que c’est un article sans substance, qui ne va pas au fond des choses, et en allant sur Lemonde.fr, Je m’attends encore à trouver des articles finement élaborés, vecteur de problématiques, dénonciateurs, bref, ce que j’appellerais des articles qui ont une “âme”. Voila ce qui me dérange ici, et qui malheureusement ne le devrait pas selon certains commentaires. Rédigé par : Souen F. | le 24 octobre 2009 à 18:29 | Alerter Enfin un article où on apprend vraiment quelque chose. Rédigé par : doulouze | le 24 octobre 2009 à 18:29 | Alerter Le Monde publie cet article “Système D” parce que ça rassure une société en crise. Regardez ailleurs, on est meiux ici. Donc acceptez quelques régressions sociales, politiques et bien entendu économique. Rédigé par : actimem | le 24 octobre 2009 à 18:42 | Alerter le senegalais sait reparer un radiateur de voiture avec un chewing gum le malien un telephone portable avec rien bravo les gars ! en france on passe plutot notre temps a se plaindre ! faudrait franchement savoir la fermer de temps en temps…. l’arrogance empeche les idees d’emerger… Rédigé par : jacques | le 24 octobre 2009 à 18:45 | Alerter Les africains n’ont pas toujours eu le sens de la maintenance mais ils ont un génie de la réparation et cela ne date pas d’aujourd’hui. Les photos sont excellentes. Le texte me suffit. Vous voulez quoi le blabla écolo, idéologico machin. Pensez vous-même ! C’est autrement mieux le blog nul d’un oeil en Chine. Rédigé par : DEPINAY | le 24 octobre 2009 à 18:47 | Alerter C’est un article qui montre bien la réalité des maliens. Pour avoir vécu et travaillé avec mes amis les maliens et guinéens pendant plus de 6 années, voici quelques informations complémentaires à cet article. La débrouillardise d’un malien n’a pas de limite quand il le veut. Son sens de l’organisation est tellement différent du nôtre que le nord américain, devant son incapacité à le comprendre et encore moins à l’utiliser, conclue souvent à tort que le malien n’a pas d’organisation. Voici d’autres exemples d’organisations en complément à cet article: MULTICANAL à Bamako, entreprises en construction domiciliaire, culture du riz avec l’irrigation, les espaces non construits à Bamako qui sont cultivés manuellement par des maliens qui doivent puiser continuellement leur eau du sol, manuellement, avec un seau et une corde, etc. Une petite précision avant de terminer. Le terme LE VIEUX en Afrique est utilisé pour identifier celui qui est le plus expérimenté, le plus connaissant en qui on peut faire confiance. Lorsqu’on a des problèmes, on va voir LE VIEUX. C’est assez différent de nous nord-américain pour qui LE VIEUX est quelqu’un qu’on préfère mettre de côté. Rédigé par : Michel Bélanger | le 24 octobre 2009 à 18:55 | Alerter Bon, une équipe répare des téléphones, mais en quoi ” l’ingéniosité du bricolage” est typique de Bamako? Pardon, vous pensez peut être qu’on serait incapable de réparer quelque chose? Et combien sont-il payé? Non, ce n’est pas ingénieux du tout de manipuler des produit dangereux dans une case. Rédigé par : alpha | le 24 octobre 2009 à 19:03 | Alerter moi je ne suis pas fascine par la dangerosite ! juste par la debrouillardise colossale de ces gens la! mon neveu, quand son jouet il est casse, on lui en rachete un neuf! ca donne une idee de la debrouillardise! des gamins.. et de leur parents!!! peanuts l’africain arrive tjs a se demerder avec rien! ca c’est fabuleux! Rédigé par : jacques | le 24 octobre 2009 à 19:16 | Alerter Pourquoi tant de haîne envers un sujet si d’actualité,,,Le Monde a raison de mettre ces Maliens à la une. Quel arrogance,messieurs les détracteurs !!! Il est vrai à mon avis que nous ne conaissez rien à l’humanité en général,,et surtout rien à l Afrique débrouillarde qui recycle tout. Rédigé par : lochon | le 24 octobre 2009 à 19:32 | Alerter Article fort intéressant! Une indication de la débrouillardise des africains et de leur ingéniosité face à leur condition! L’article m’a rappelé une histoire que m’a raconté un ami ancien coopérant à propos d’un camion citroën datant d’avant guerre qu’il a vu encore circuler dans les 80 à Ouagadougou. C’était le dernier dans l’ensemble du pays. Il se demandait bien comment les réparations se faisaient. Rédigé par : Letchimy | le 24 octobre 2009 à 19:35 | Alerter Pour qualifier ces bidouilleurs de “genie de l’informatique” je n’ose imaginer le niveau dans ce domaine du journaleux qui a ecrit cet article. :-)) je peux aussi leur envoyer mes portables perimés j’en un bonne dizaine dont deux Blackberry 5 vieux PC en etat de marche, dont un Macintosh, 1520 capsules de Nespresso en alu, une vieille mobillette bleue de 1965 deux jantes de simca 1300 2 rames de tabur j’ai aussi une machine a coudre SINGER a pedale et 4 pneus usagés de mon 4X4 pour faire des tongs… un telecopieur Samsug en etat de marche Rédigé par : Neelix | le 24 octobre 2009 à 19:38 | Alerter Ingéniosité africaine + organisation chinoise en train de s’installer sur le continent = les occidentaux, qui se croyaient jusque là supérieurs, sont foutus. Rédigé par : MK | le 24 octobre 2009 à 19:42 | Alerter C’est incomplet, mais très intéressant, comme l’ont fait remarquer les posts. A fouiller maintenant! Rédigé par : SYLVAIN10 | le 24 octobre 2009 à 19:49 | Alerter La réparation de téléphones portables n’est pas le propre de Bamako, ni du Mali ce que laisse entendre ce post et c’est dommage. il y a des “docteurs téléphone” et “télévision” un peu partout en Afrique. Comme il y a des mécaniciens de génie qui vous installent des moteurs dans des châssis pas faits pour eux. Le quotidien d’une mère de famille relève, lui aussi, d’un petit miracle renouvelé chaque jour. Ceci dit, l’Afrique est un monde qui nous échappe. A chaque fois que l’on croit l’avoir compris, la réalité s’empresse de vous démontrer le contraire. Bon périple et bonnes découvertes. Rédigé par : snoopy | le 24 octobre 2009 à 19:51 | Alerter Neelix , ne rigole pas !!!!!!!!!!! la france n’a pas de petrole, mais elle sait comment creer des fonctionnaires ! et autres couts qui ne servent a rien !! l’africain, je lui donne mon vieux cyrix 133 avec 32 mo de ram, c’est le delire! et il va te faire qqch avec ! et limite il va te coller une torchee monumentale dans l’installation d’un mini linux quelconque, car il n’a pas le choix !!!! experience vecue!! renseigne toi dans ton entourage, y a certainement des gens qui connaissent des assoc comme ca ! ( tu pourras vider ta cave gratuit lol) Rédigé par : jacques | le 24 octobre 2009 à 19:52 | Alerter sinon pour le chinois quand l’africain aura compris que le chinois est bien plus odieux que l’europeen en matiere de business, il fere rapidement son choix… that’s life Rédigé par : jacques | le 24 octobre 2009 à 19:53 | Alerter Bonnes photos, bon article. Merci ! Rédigé par : colodio | le 24 octobre 2009 à 20:49 | Alerter je ne vais pas juger le monde concernant ce qu’il a le droit de publier ou non, en revanche je me dis qui si eux en sont capable alors pourquoi pas nous? je pense simplement que cela permet à une grosse partie l’industrie de vivre. Tout ceci nous aide alors nous aussi à vivre par le biais de cette consommation sans fin. Alors il y a les hypocrites qui suite à cette article explique que vous etes tous des imbeciles, que nous avons une société de conso de merde et que les habitants du Mali eux ont tout compris. enfin dites vous que si tout cela n’existait pas, nous ne pourrions de toute facon pas commenter cet article tant parce que les nous n’en aurions pas les moyens que la possibilité. Pour en revenir à l’article je le trouve parce qu’il manque de contenu mais il reste interessant. merci Rédigé par : gilen | le 24 octobre 2009 à 21:30 | Alerter Eh bien, il en déchaîne des commentaires, ce mini-reportage! Tous plus idéologiques les uns que les autres, entre l’anti-raciste bien-pensant qui trouve ça très bien, et l’écolo non moins bien-pensant qui s’interroge sur les risques pour la planète et pour les réparateurs. En fait les Africains ne sont ni plus bêtes ni plus malins que les autres et poussés par la nécessité font des prouesses que d’autres sauraient sans doute faire s’ils étaient soumis à la même nécessité. C’est la même chose en réparation automobile, TV ou électrique. Mais quand ils peuvent s’en dispenser, ils le font tout autant que les autres. Rédigé par : Pangloss | le 24 octobre 2009 à 22:24 | Alerter Sujet intéressant mais article indigent par sa brièveté. Rédigé par : Alexm | le 24 octobre 2009 à 23:07 | Alerter Indépendemment du système D qui permet de mieux survivre et qui est donc plus développé chez les gens qui manque de tout que chez ceux qui ne manque de rien. La récup marche bien dans les pays a faible salaire, la réparation étant compétitive grace à un très bas coût de main d’oeuvre. Sans doute beaucoup de personne préreraient faire réparer leur leurs appareil usagés si cela revenait réellemnt moins cher que d’acheter du Neuf. Rédigé par : BOLIVIE | le 24 octobre 2009 à 23:27 | Alerter Belle initiative du Monde d’envoyer deux journalistes (patentés, lire en haut à droite avant de mépriser le travail des professionnels, parce que cela s’appelle blog). Cela donne quelque chose de simple et d’impactant. Les photos sont assez réussies, les textes clairs et simples ouvrent à la réflexion. Le reportage ne juge pas, n’explique pas, il montre, de manière brute, et sans analyse, “les conséquences de la révolution numérique”. C’est justement tout son intérêt, car cela délie les langues d’une manière édifiante sur la condescendance, le paternalisme ou le mépris des uns ou des autres. S’agit-il vraiment de louer le génie de la débrouillardise africaine, ou d’en tirer des leçons sur le consummérisme occidental ? C’est oublier que le génie de la débrouillardise s’exprime dans la nécessité ! Le louer, c’est comme applaudir un manchot qui peint un Manet avec les pieds, c’est admettre un état de fait en s’achetant une bonne conscience à moindre frais : “Ah oui, bravo, comme ils se débrouillent bien, qu’ils sont ingénieux, tandis que nous gaspillons. Bon, eh bien, d’accord, ce n’est pas bien, et puis quelle chance on a finalement ! Cessons de nous plaindre !” ET CA S’ARRETE LA ? Que nenni ! C’est tout de même dramatique que toutes ces intelligences ne soient mises à contribution que pour une talonnante nécessité (en l’occurrence celle de bénéficier AUSSI des avancées technologiques). Sarajevo, si l’on veut bien s’en souvenir a connu ses heures de débrouillardise il n’y a pas si longtemps. MAIS, c’était la GUERRE. Ce qui est terrible, dans cet état des lieux, c’est que le génie de la débrouille soit une nécessité quotidienne, car le continent (pourtant un des mieux dotés en termes de richesses) est en perpétuel état de siège économique. Qui sont les profiteurs de cette guerre ? Rédigé par : Maïta Kalem | le 24 octobre 2009 à 23:51 | Alerter […] Les florissantes affaires des réparateurs de portables de Bamako - Africascopie - Blog LeMonde.fr africascopie.blog.lemonde.fr/2009/10/24/79 – view page – cached « Quand le vendeur de cartes détrône le marchand de cigarettes | Accueil 24 octobre 2009 — From the page […] Rédigé par : Twitter Trackbacks for Les florissantes affaires des réparateurs de portables de Bamako - Africascopie - Blog LeMonde.fr [lemonde.fr] on Topsy.com | le 25 octobre 2009 à 00:15 | Alerter Sujet interessant. De la part de journalistes professionnels, on pouvait s’attendre à plus et mieux dans le traitement. On glisse dans la facilité des photos et du texte vite fait au pretexte du blog. On devrait au contraire profiter de la souplesse de ce support pour faire plus : creuser le reportage, élargir le sujet et ne pas rester dans l’anecdotique. On reste sur sa faim… Rédigé par : Philippe Chriqui | le 25 octobre 2009 à 00:17 | Alerter Bravo pour ce reportage. Bonne continuation au Mali puis au Sénégal. Et au plaisir toujours renouvelé de vous lire. PS: il y a des commentateurs qui mériterait… Rédigé par : RichardTrois | le 25 octobre 2009 à 01:04 | Alerter “Vieux” est le surnom attribué à un enfant en hommage à son grand-père décédé (ce n’est pas exclusif). De sorte que l’on pourra rencontrer un vrai vieux désigné ainsi ou un enfant très jeune. Souvent le terme “Vieux” sera accolé au prénom. Quant à l’article je l’ai aimé car il montre ce que j’ai vu partout au Mali, une aptitude ingénieuse à créer avec ce que “l’on a”. Pourvu que cela fonctionne. Un car de liaison trans-Mali dont le réservoir de gasoil fuyait à gros flot a été réparé sous mes yeux en moins d’une heure avec des trucs pas avouables en Europe! Et moi qui ai souvent cru les vendeurs de portables en France lorsqu’ils m’annonçaient l’air désolé que mon appareil était fichu, pas réparable ou à un coût qui rendait l’acquisition d’un neuf bien meilleure solution! J’ai vu fabriquer des fauteuils roulants “à la main”, exactement sur mesure, costaud, efficaces, durables ou dans un village, un forgeron-mécanicien bricoler deux bidons métalliques de récupération en un plus grand, monté sur une charette à âne, peint en bleu, arrangé d’un robinet soudé, le tout destiné à transporter une réserve d’eau pour irriguer un jardin potager trop éloigné d’un puits … Le Monde, c’est aussi cela, l’ailleurs, le “pas de chez nous”, le regard porté sur un autre monde, pas si éloigné du reste de la planète, peut-être moins qu’on le suppose, concret, ce qui ne signifie pas “impensé”. Rédigé par : Ablo | le 25 octobre 2009 à 02:48 | Alerter adepte du Système Démerde depuis toujours je me demande comment ils s’y prendraient pour récupérer les 80€ que bouyguestelecom me doit depuis mars 2009 pour l’achat d’un NC10 Samsung +fidélité 24 mois clé 3g edge?par courrier?autre question ils payent leurs 2 opérateurs en francs CFA ou en portables bidouillés ou”récupérés”? Rédigé par : ADST | le 25 octobre 2009 à 06:52 | Alerter Je trouve cet article intéressant dans le fond et dans la forme. Dans le fond tout a été dit je pense. Pour la forme, les photos sont très belles et le texte, simple et efficace colle parfaitement au thème. A l’aide de phrases que certains jugeront pas assez “littéraires” (ce terme me fait rire), les auteurs nous placent devant une réalité sans en faire des “tonnes”, sans emphases inutiles, sans artifices nombrilistes. Un grand merci pour cet article. Le Monde a bien fait de le mettre en Une. Rédigé par : abrivet | le 25 octobre 2009 à 12:39 | Alerter Occidentaux gaspilleurs certes, mais la faute à qui? peut être aux constructeurs qui nous vendent des portables dont la durée de vie n’excède pas un an pour nous faire consommer davantage leurs produits. Ce qui est vrai pour la plupart des produits manufacturés d’ailleurs. Souvenez-vous des téléphones portables de la 1e ou 2e génération; on pouvait facilement s’en servir pendant 3 à 5 années, voire plus! Rédigé par : Ben | le 25 octobre 2009 à 13:19 | Alerter Heureusement que nous les avons nos petits bricoleurs qui réparent nos portables à bout de souffle, nos gazinières branlantes, nos ventilateurs qui ne tournent plus ronds, nos robinets qui manquent de joints, nos voitures et motos, etc. qui n’en peuvent plus, etc., etc. Toujours disponibles, rapides et efficaces dans l’exécution, ils gagnent ainsi leur vie, par leur “débrouillardise”, nous rendent de grands services et méritent bien d’être de temps en temps “à la une” des journaux ! Pour une fois où l’on montre les Africains autrement que pour illustrer la guerre, le sida, la faim et la misère, c’est très bien ! Ah, évidemment cela ne fait pas l’affaire de la société de consommation !

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