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Les non dits du Président !

« Aujourd’hui, on parle beaucoup de lui, tout le monde en parle sauf moi. Personne ne m’a jamais entendu dire quoi que ce soit. Cela ne veut pas dire que je vais dans un sens ou un autre, mais il est devenu un phénomène public », dixit le Président Abdoulaye WADE himself en se défendant de faire la promotion de son fils, dans une interview accordée à RFI. Malheureusement, cette version apocryphe comporte beaucoup de contre vérités et de non dits. Au contraire, elle vient renforcer les actes que posent le Président Abdoulaye WADE, et, qui confirment son projet coûte que coûte de léguer la magistrature suprême à son fils.


Rédigé par leral.net le Lundi 9 Février 2009 à 23:41 | | 1 commentaire(s)|

Les non dits du Président !
Or, moult griefs se dressent contre ce dessein machiavélique. Heureusement que des solides remparts se constituent en solides gages pour les sénégalais. Parmi lesquels on pourra citer : Dieu l’omnipotent et l’omniscient, la constitution sénégalaise, l’échec lamentable de Karim et enfin la nature innée des sénégalais qui n’accepteront jamais cette monarchie entre guillemets. Sans oublier certains parapets futiles tels que la sénégalalité douteuse de Karim et son immaturité politique.


DIEU est le seul juge suprême habilité à choisir les dirigeants planétaires. Dans un verset du coran 28 : 68, il est clairement indiqué qu’Allah Soubhana wa talla crée ce qu’il veut et choisit qui il veut. A titre d’exemple le puissant Pharaon Khamoun d’Egypte qui ne voulait pas du Prophète Moussa, Alayhi wa salam et pourtant celui-ci a régné et grandi dans son palais royal contre son gré. Pour le Sénégal, ce bon DIEU est intervenu à chaque fois que l’injustice a atteint un stade suprême. Pour preuve, DIEU a rejeté tous les dauphins choisis par les Présidents. On pourra illustrer à titre d’exemple le Président SENGHOR et Babacar BA, le Président Abdou DIOUF et Ousmane Tanor DIENG.


Ensuite, la constitution sénégalaise en son article 28 stipule clairement que : « Tout candidat à la Présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise ». C'est-à-dire ne pas détenir une autre citoyenneté outre sénégalaise. Or, Karim est né français, hors du territoire sénégalais, d’une mère française, et, est marié à une française. Plus loin encore, l’article premier de notre constitution, en son alinéa 1 précise que « La République du Sénégal est laïque, démocratique et sociale », autrement dit, le Sénégal n’est pas une monarchie où le pouvoir se transmet de père en fils. D’ailleurs, l’éminent constitutionaliste, le Professeur Serigne DIOP, Ministre d’Etat à la Présidence et invité de la RFM dira à ce sujet : « c’est un problème que règle la constitution ».

Tertio, c’est le Président Abdoulaye lui-même qui supervise, coordonne et actionne la mise en orbite de son fils en lui donnant les leviers économiques, financiers et politiques de l’Etat. Malheureusement, Karim est un incapable qui ne cesse d’échouer lamentablement malgré la réquisition de tous les corps de l’Etat

, de toute une administration compétente, la mobilisation d’un budget de plus de quatre cent cinquante milliards de Francs CFA et d’un jet privé à sa portée. Son fameux sommet a subi un revers spectaculaire par ses défaillances diplomatiques, infra structurelles, événementielles et organisationnelles. Ce fiasco inqualifiable s’explique par son déficit d’idées, les incongruités dans ses choix. Au final, sur cinq ans ; il n’a pas été dégourdi de livrer une seule chambre encore moins un seul kilomètre de route. Sans oublier que Karim est lourdement trempé dans les dossiers fonciers et financiers de l’Etat. A titre d’exemple, on peut citer l’ANOCI, la SUDATEL, l’aéroport de Blaise DIAGNE, la Jafza, le Dubai Port World, la Véolia, les ICS, la Senelec, la Sonacos, les Fonds spéciaux, les Dons Taiwan etc.

Enfin, le Président Abdoulaye WADE ne connaît pas la véritable nature des sénégalais qui n’accepteront jamais ce parachutage d’orée. Si cela a réussi ailleurs comme le Togo, le Congo Kinshasa ou la Syrie, tel ne sera le cas des sénégalais ne sont pas des « Niak fayda ». Le moment venu, Ils se prononceront et se détermineront comme l’a si bien dit le Ministre Lamine DIACK.

On pouvait s’attarder sur le manque de maturité politique de Karim, qui n’a aucun cursus, aucune légitimité et de courage, même si il a eu l’incorrection de livrer aux Sénégalais une déclaration truffée de fautes : « Au Sénégal il y’a le parti de l’action et le parti de la parole ». De même que sa Sénégalité douteuse qui n’a emprunté aucune procédure régulière de naturalisation. Sans oublier que Karim n’est pas intégré dans nos coutumes, mœurs et traditions africaines.


Pour conclure, le Président Abdoulaye WADE est en train d’activer son schéma diabolique, qui est d’installer son fils à l’osmose de l’Etat. Face à l’incapacité de Karim, il a pris personnellement les choses en mains en se servant des supports et moyens de l’Etat pour maximiser les chances de son fils face aux autres candidats. C’est ce qui est injuste, inéquitable et condamnable. Surtout que son âge, qui est le temps de la sagesse devait le raisonner. De facto, le mal des sénégalais n’est pas Karim mais au contraire c’est le Président Abdoulaye WADE qui se moque de onze millions de sénégalais. Textuellement à ce dit ce proverbe Wolof « mome moy touli,mome moy mbalakh ».

Par Cheikh Sidiya DIOP,

Secrétaire général de la Ligue des masses

dcheikhsidiya@gmail.com


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1.Posté par baaye le 10/02/2009 02:51 | Alerter
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Cheikh ya wakh deug waaye. Mais soula paabi diappé dinala yobou rebeuss dé

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