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Les postes de santé de Sabodala et Mamakono dotés d’ambulance: Le sermon du sous-préfet de Sabodala

Mamadou Sissoko, maire de Sabodala, située dans le département de Saraya, a offert deux ambulances médicalisées aux postes de santé de Mamakono et Sabodala, d’un montant global de 110 millions FCfa. Il vient satisfaire ainsi une vieille doléance des populations du Bélédougou.


Rédigé par leral.net le Jeudi 14 Octobre 2021 à 10:39 | | 0 commentaire(s)|

C’est un grand soulagement pour les populations du Bélédougou. Les deux gros villages, situés dans la commune de Sabodala, disposent désormais de deux ambulances médicalisées de dernière génération.

C’est une promesse que le maire vient de réaliser pour les postes de santé de Mamakono et Sabodala. Il a décaissé 110 millions FCfa pour les acquérir, afin de relever le plateau technique de Bélédougou.

«C’est un bond significatif en matière d’amélioration de la couverture sanitaire de nos mandats. Ces ambulances permettront aux deux postes de santé, d’assurer le transport des malades vers Saraya et les cas graves vers le Centre hospitalier Amath Dansokho à Kédougou», explique Mamadou Sissoko, maire de Sabodala.

Il ajoute : « Cette action s’inscrit dans un programme plus vaste pour soulager les populations du Bélédougou. Car vous n’êtes pas sans savoir que la commune de Sabodala a acquis un appareil d’échographie pour le poste de santé de Sabodala. Elle a construit et équipé un poste à Bransan. Elle a aussi construit le logement de la sage-femme et la maternité du poste de santé de Mamakono. Elle a recruté 17 agents de santé communautaires et démarré la construction du poste de santé de Bambraya ».

En écho, Mamadou Oumar Sow, sous-préfet de Sabodala, insiste sur l’importance de cet outil de travail, qui est un intrant majeur dans la prise en charge des malades :

«Je m’adresse au corps médical de bien gérer ces ambulances. Je l’ai dit, avoir une chose est une chose, mais avoir une chose et en faire bon usage, en est une autre. Là où on vous attend, c’est d’utiliser ces ambulances uniquement dans le cadre de la santé. Ces ambulances doivent servir à la santé.»

Le discours du sous-préfet est un appel à la responsabilité.

«Cette zone est très spécifique, elle est marquée par des accouchements à domicile, les accidents sont récurrents avec l’extension de l’orpaillage. Quand vous mettez ces ambulances, vous allez contribuer à réduire tous ces fléaux. C’est inadmissible que des ambulances d’une valeur de 110 millions FCfa,soient mises à votre disposition et après deux ou trois mois, qu’elles se trouvent isolées pour faute d’entretien ou de carburant. Ce n’est pas normal», tonne M. Sow.

Dans le même sillage, il est aussi revenu sur la gestion du Comité du développement sanitaire (Cds) de Sabodala. «Nous venons juste de renouveler les Cds et il y a beaucoup de failles dans ces comités de développement sanitaires. Les textes sont très clairs pourtant : les Cds sont faits pour accompagner les populations dans la santé. L’argent ne doit pas être géré par le chef du village ou l’infirmier. Il doit être géré par le trésorier et mis dans des comptes parce qu’il appartient aux populations. Il faut que cet argent aille dans la santé des communautés. Malheureusement, dans la plupart des Cds, tel n’est pas le cas», regrette Mamadou Oumar Sow.

«Il faut ensemble que tous les Cds, les infirmiers et les populations se retrouvent pour l’amélioration de la santé. Et c’est ça qui nous intéresse et qui nous tient à cœur.»






Le Quotidien