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Leur localité enclavée et désœuvrée: Les fils de Thiallane lancent «SOS Thiallane» pour son développement

Le village de Thiallane se situe dans la commune de Bassoul, département de Foundiougne, région de Fatick. Près de 2000 âmes résident dans cette contrée. Le village de Thiallane est situé à 185 km de Dakar. Il n’est accessible que par la mer et il faut faire 3 heures de pirogue pour rejoindre Thiallane. A cela s’ajoute toute une liste de manquements.


Rédigé par leral.net le Jeudi 30 Septembre 2021 à 10:22 | | 0 commentaire(s)|

Leur localité enclavée et désœuvrée: Les fils de Thiallane lancent «SOS Thiallane» pour son développement
En plus de l’accès difficile, le village n’est pas électrifié. L’école est dans une situation de délabrement avancé. Le poste de santé n’a pas d’infirmier. Bref, Thiallane se sent oublié par le pouvoir central.

Pour participer au développement de leur localité, les fils du village ont mis en place l’association dénommée «Sos Thiallane». Une association mise en place pour permettre aux fils du village de participer au développement de leur terroir.

«L’état délabré de l’école nous inquiète. Les enfants du village apprennent dans des conditions difficiles. En plus, il n’y a que 4 enseignants. Dans le domaine de la santé, pour se soigner, il faut se rendre dans les villages environnants. Ce qui est anormal», dénonce le coordonnateur de l’association SoS Thiallane.

Pour Adama Thior, aujourd’hui, les populations doivent participer au développement de leur contrée. «Nous misons sur les fils du village à travers des cotisations. Nous avons confectionné des cartes de membres que nous vendons à 5000 FCfa, une cotisation annuelle de 12.000 FCfa par personne. Cet argent va nous permettre de réfectionner l’école, de construire et d’équiper la bibliothèque», explique-t-il.

«Les Femmes accouchent dans les pirogues lors de leur évacuation»

Lors de leur assemblée générale tenue à la place publique du village, les responsables de «Sos Thiallane» ont rappelé aux autorités que les îles du Saloum font partie du Sénégal.

«Certes, l’enclavement pose problème, mais l’Etat doit faire le minimum pour nous. Nous voulons que notre case de santé, que nous avons construite sur fonds propres, soit transformée en poste de santé, pour relever le niveau. Figurez vous bien que des femmes accouchent dans les pirogues au cours de leur évacuation dans les villages environnants. Notre village n’a pas d’électricité. Ce qui est marrant, c’est que le village voisin qui est Bassar, dispose de l’électricité avec la Sénélec, alors qu’entre les deux villages, il n’y a que 500 mètres», s’offusque M. Thior à nouveau.






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