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Libération du candidat du PDS: Samuel Sarr, Oumar Sarr, Aïda Ndiongue au même titre que Karim Wade ?

Qu’en sera-t-il des dossiers des responsables libéraux qui reposent sur les tables des juges d’instruction, après une éventuelle prochaine libération de Karim Wade ? En tout cas, du côté de Samuel Sarr, Oumar Sarr, Aïda Ndiongue…, on suit attentivement l’issue du dialogue national et l'on espère qu’une libération du fils d’Abdoulaye Wade équivaudrait à «l’oubli» de leurs dossiers.


Rédigé par leral.net le Lundi 13 Juin 2016 à 22:38 | | 0 commentaire(s)|

Au moment même où les spéculations fusent sur les modalités d’une libération de Karim Wade, l’on tend l’oreille du côté de certains des responsables libéraux espérant bénéficier des effets d’une libération prochaine du fils d’Abdoulaye Wade. En effet, Oumar Sarr, Samuel Sarr, Aïda Ndiongue… espèrent certainement que le dialogue national, passé sous forme de «deal» aux yeux d’Idrissa Seck, puisse avoir comme effet, non seulement la libération prochaine de l’ancien ministre des Infrastructures, mais également le classement sans suite de leurs dossiers encore pendant devant les juges d’instruction.

Mais, y a-t-il une relation de connexité entre le dossier Karim et Wade et celui de ses camarades du Parti démocratique sénégalais ? En tout cas, pour certains des conseils de ces responsables libéraux, il n’y a rien d’autre que de la politique dans ces procédures judiciaires. Ce qui fait qu’une libération de Karim Wade devrait entraîner normalement la mise dans les placards de ces dossiers. «Il n’y a plus de dossier, on est en période de négociation. Il faut oublier, ces dossiers», c’est ce que l’on rétorque du côté des avocats de Samuel Sarr et Oumar Sarr et même de ceux d’Aïda Ndiongue. «Cela ne bouge pas à la Crei, attendons de voir, ce que les négociations vont donner ; on est dans un climat de décrispation», nous avance-t-on du côté de l’ancienne mairesse des Hlm.

Le 21 août 2014, faut-il le rappeler, Samuel Sarr est inculpé et placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du deuxième cabinet pour offense au chef de l’Etat, manœuvres et actes de nature à troubler la sécurité publique, à attenter et à saper le moral des populations et diffusion de fausses nouvelles. Il avait soutenu lors du procès de Karim Wade que Macky Sall détenait un compte crédité de 7 milliards de francs aux Usa. Quelques mois auparavant, en avril de la même année, c’est son camarade de parti, Aïda Ndiongue qui venait d’être inculpée une troisième fois, mais cette fois, par la Commission d’instruction près la Crei, pour un enrichissement de 41 milliards.

Un an plus tard, en Décembre 2015, Oumar Sarr est inculpé par le doyen des juges d’instruction pour faux et usage de faux et diffusion de fausses nouvelles. Il est envoyé en prison. Le coordonnateur du Pds, dans un communiqué, avait écrit que la campagne de Macky Sal était au cœur de l’argent de la corruption, de la triche, de la drogue du sport, etc, se fondant sur un article de «Le Monde» (vite démenti), par rapport à l’affaire Lamine Diack.

Si Toussaint Manga et Victor Diouf ont vu leurs dossiers déjà renvoyés devant le juge correctionnel, Oumar Sar et Cie s’accrochent, pour ainsi dire, au dossier de Karim Wade qu’ils suivent de très près espérant en tirer aussi profit.


Alassane DRAME (jotay.net

( Les News )