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Licenciement abusif: L'Office du Lac de Guiers condamné à payer prés de 47 millions à ses employés

L'Office du Lac de Guiers a été condamné il y a quelques jours, par le tribunal régional de Saint-Louis, à payer à neuf de ses ex-agents, la rondelette somme de 46.866.259 FCfa. Il fait ainsi, les frais de la décision de l'ex- directeur Amadou Bocoum qui avait licencié, ces derniers pour des motifs économiques.


Rédigé par leral.net le Jeudi 18 Décembre 2014 à 16:06 | | 0 commentaire(s)|

Licenciement abusif: L'Office du Lac de Guiers condamné à payer prés de 47 millions à ses employés
Iba Fall, directeur des Affaires Juridiques et de la réglementation, Aboubacar Ly, responsable des études et de la planification, Abdou Sall, gestionnaire, Ndèye Diabou Dial, assistante de direction, Ndaté Gaye, assistante de Direction, Papa Khaly Ndiaye, Moustapha Dièye, Mamour Dramé, Ameth Seck Diop, chauffeurs et Seybatou Sall agent de bureau, ont tous été en effet, licenciés 19 Juin 2013 avant que deux des chauffeurs ne soient repris.

Ces travailleurs considérant leur licenciement abusif ne se sont pas laissés faire, car, ils avaient saisi le tribunal, par une plainte contre leur Directeur Amadou Bocoum qui, selon eux, "tout en invoquant des motifs économiques, avait cependant, mis en avant d'autres critères subjectifs, notamment, des critères politiques pour se séparer d'eux".

Ces ex-agent de Olg avaient à l'époque, dans une lettre ouverte adressée à leur ex-Directeur, souligné avoir constaté que les licenciements étaient ciblés et concernaient tous les agents qui habitent le département de Dagana.

Cela avaient-ils dit "met nettement en évidence les caractères territorial et politique des licenciements".

"Ceci est d'autant plus vrai, avaient-ils écrit au juge, que parmi "les chauffeurs, l'ancienneté n'a pas été prise en compte dans le choix des licenciés. C'est ainsi, qu'un chauffeur recruté en février 2012 et sans expérience a été maintenu, au détriment d'un autre recruté en juin 2011 et plus expérimenté".

Par ailleurs, ils reprochaient aussi à M. Bocoum d'avoir procédé au moment où il les licenciait, à des recrutements de stagiaires et de prestataires rémunérés par le service et d'avoir foulé aux pieds le plan de recrutement validé par le conseil d'administration et qui n'avait pas été bouclé, mais ; surtout, d'aller à l'encontre de la politique d'emploi des jeunes initiée par le gouvernement.

Après plusieurs mois de combat à la fois médiatique et judiciaire, ces travailleurs peuvent aujourd'hui se frotter les mains pour avoir obtenu gain de cause. Le tribunal qui a condamné leur employeur en première instance a également décidé de faire exécuter provisoirement la décision à hauteur de 720.000 francs pour chaque demandeur.