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Licenciement de journalistes: Le Synpics crache du feu sur Bougane…qui se défend, précise et accuse


Rédigé par leral.net le Vendredi 11 Août 2017 à 13:43 | | 0 commentaire(s)|

Le Syndicat des professionnels des métiers de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) est entré la danse dans le différend qui oppose les employés de D media à leur patron.

Ibrahima khaliloulah Ndiaye et ses camarades qui étaient en conférence de presse, hier, on décrié le climat délétère qui prévaut actuellement dans ledit groupe de presse et exprimé leur soutien aux journalistes «licenciés abusivement».

Le secrétaire général du Synpics et ses camarades ont tiré à boulets rouges sur Bougane. Qui, selon eux, cherche à casser des journalistes parce que notent-ils, "ces derniers ont eu l’audace de créer un syndicat au sein de la boîte".

« Ce qui se passe au groupe D medias est inacceptable dans un pays de droit. Comment on peut se lever un bon jour, licencier des travailleurs tout simplement parce qu’ils ont eu l’outrecuidance de créer une section syndicale ? On est dans quel pays ? », s’interroge le porte-parole du syndicat, Aly Fall.

Pour ce dernier, que le Pdg D-Média se le tienne pour dit, histoire ne passera pas par comme perte et profits. Car, indique-t-il, ils ont enclenché plusieurs procédures dont l’une est en cours à l’administration du travail et ils comptent aller jusqu’au bout de leur combat.

«Il faut que ces employés soient rétablis dans leurs droits. Et ils le seront. Nous allons voir si Bougane a l’administration du travail dans sa poche, oui ou non. Il faudra que le ministère du Travail et de la Communication prennent leurs responsabilités », martèle M. Fall.

Selon ce dernier, les employés de D-Média sont sacrifiés sur l’autel d’une conspiration entre le patronat et une partie de l’administration du travail. «Si dans ce pays toutes ces forfaitures dans les entreprises de presse sont rendues possible, c’est parce que, tout simplement, nous avons une administration du travail complice», dénonce-t-il.

«Bougane veut montrer qu’il est tout-puissant alors qu’il ne sait pas que, dans ce pays, il y a des lois et des règlements auxquels tous les citoyens sont assujettis. Il faut que le patron de D-Média sache qu’il n’est pas dans un no man’s land », fait observer le secrétaire général du Synpics, Ibrahima khaliloulah Ndiaye.

La direction du Groupe D media a tenu à apporter une réponse à cette affaire. « Suite à la sortie du Synpics visant à porter le discrédit sur une entreprise de presse qui est en expansion, nous portons à votre connaissance un certain nombre de considérations.

Le groupe D-Média a des attestations dument visées par les institutions de la Caisse de sécurité sociale et Ipres, le groupe D-Média dispose également d’un quitus fiscal dûment certifié. Ces documents sont disponibles à l’attention de tous les journalistes de bonne foi qui voudraient en disposer
», a d’emblée, assuré la direction de D-Média dans un communiqué.

Qui pour sa défense, martèle que « s’agissant des sieurs Abraham Paul Pouye et Pape Amadou Pouye, ce sont des journalistes qui après une période de stage, ont eu à signer des contrats à durée déterminée avec une période d’essai, nous avons mis fin à notre collaboration comme la loi le permet. Toute la procédure en la matière a été respectée. Tous leurs droits leur ont été déjà payés ».

La direction ne semble guère accorder d’importance aux propos de ces syndicalistes. «Nous ne spéculons pas avec un syndicat en quête de notoriété, qui veut participer à une entreprise insidieuse de déstabilisation d’un groupe de presse remarquable. Un syndicat qui veut prendre l’opinion en otage pour mettre la pression sur ses dossiers pendants devant des agents assermentes », lit-on dans le communique.

Toute la direction précise, que son Pdg, «Bougane se réserve le droit d’ester en justice sur les accusations de faux et les propos haineux et diffamatoires portés à son endroit ».

Walf Quotidien