Dans la soirée du dimanche, l’opposition a fait face à la presse pour annoncer des visites auprès des foyers religieux. En point de mire, la dénonciation de ce projet contesté.
La loi portant Code électoral est loin de connaître une issue heureuse. Elle doit être promulguée d’ici le 23 juillet, et ce, pour éviter toute transgression du délai de l’article 2 du protocole de la Cedeao, qui stipule qu’aucune réforme substantielle de la loi électorale ne doit intervenir dans les 6 mois précédant les élections, sans le consentement d’une large majorité des acteurs politiques.
Les leaders de l’opposition se sont réunis pour porter la réplique. Ils ont annoncé des visites auprès des familles religieuses. En effet, 60 à 70 modifications portant sur les consensus qui ont été obtenus dans le cadre du dialogue politique, sont attendus, dont la suppression du parrainage pour les Locales, sauf pour les candidats indépendants, le mode d’élection des maires au suffrage universel direct.
Parmi les blocages, la question du bulletin unique, la révision des articles privant les personnes condamnées, à l’instar de Khalifa Sall et Karim Wade, de leurs droits civique et politique.
Tribune
La loi portant Code électoral est loin de connaître une issue heureuse. Elle doit être promulguée d’ici le 23 juillet, et ce, pour éviter toute transgression du délai de l’article 2 du protocole de la Cedeao, qui stipule qu’aucune réforme substantielle de la loi électorale ne doit intervenir dans les 6 mois précédant les élections, sans le consentement d’une large majorité des acteurs politiques.
Les leaders de l’opposition se sont réunis pour porter la réplique. Ils ont annoncé des visites auprès des familles religieuses. En effet, 60 à 70 modifications portant sur les consensus qui ont été obtenus dans le cadre du dialogue politique, sont attendus, dont la suppression du parrainage pour les Locales, sauf pour les candidats indépendants, le mode d’élection des maires au suffrage universel direct.
Parmi les blocages, la question du bulletin unique, la révision des articles privant les personnes condamnées, à l’instar de Khalifa Sall et Karim Wade, de leurs droits civique et politique.
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