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Lutte - Choc du 26 juillet : Yekini et Gris Bordeaux promettent un spectacle de qualité


L’Acte I du choc du 26 juillet entre Yékini et Gris Bordeaux a revêtu les formes d’une rencontre entre les deux acteurs très avares en mots, avec la presse. Tout juste ont-ils consenti à dire être dans de très bonnes conditions pour livrer un spectacle de qualité. Et « Gris » ne vise qu’à détrôner Yekini qui l’entend d’une autre oreille, bien sûr.


Rédigé par leral.net le Vendredi 5 Juin 2009 à 11:45 | | 0 commentaire(s)|

Lutte - Choc du 26 juillet : Yekini et Gris Bordeaux promettent un spectacle de qualité
Le point de presse a démarré, hier, avec un léger retard du fait de Gris Bordeaux et des siens, alors que Yekini était présent bien avant l’heure fixée. Gaston Mbengue, le promoteur du choc de 26 juillet, a relevé ce manquement qu’il met sur le compte d’une certaine inexpérience du Fassois. Ce dernier s’en est d’ailleurs excusé. Pour décrisper l’atmosphère, les deux lutteurs ont accédé à la demande des journalistes leur demandant de se tenir debout pour que chacun se fasse une idée de leur état de forme. S’il s’agissait de marquer des point sur cet aspect précis, le « roi » des arènes en a plus engrangés. C’est à peine s’il n’a pas enveloppé de sa masse musculaire son jeune adversaire, pourtant loin d’être un gringalet.

Pour les échanges entre les deux champions et la presse, une belle ambiance a prévalu, sans aucun dérapage. En vrais gentlemen, Yékini (Ecurie Ndakaru) et Gris Bordeaux (Fass) se sont prêté de bonne grâce au traditionnel jeu de questions-réponses. Et comme l’on s’y attendait, Moustpaha Guèye a été le plus présent des ... absents. Seul lutteur à avoir imposé le match nul à Yékini, « le roi des arènes », le « Tigre de Fass », annoncé sur le départ, laisse à Gris Bordeaux un héritage lourd à porter. Ce dernier en est conscient et se fixe d’ores et déjà deux objectifs majeurs : effacer ce nul qui entache toujours le nom de son mentor et détrôner le « roi ». Pour ce faire, il ne se met aucune pression car, il rencontre certes un orfèvre toujours invaincu, mais qui n’en reste pas moins un lutteur. Il le respecte en tant qu’adversaire. Il se sent bien dans la peau de challenger. Le reste est du domaine d’Allah. Il souhaite qu’Il le couronne au soir du 26 juillet. Tout au plus, il a tenu à préciser qu’à Fass, on se prépare en fonction de l’adversaire et que chaque combat a sa spécificité et il sait pouvoir compter sur la valeur de son encadrement.

Yékini a mis à profit cette rencontre avec la presse pour faire une précision de taille. Il n’a jamais déclaré qu’il ne se frottera plus avec un lutteur de l’écurie Fass mais plutôt avec Moustapha Guèye. Il ne voit aucun intérêt à cela. Pour le rendez-vous du 26 juillet, son objectif est de bien lutter afin de respecter le contrat qui le lie au promoteur et au public. Interrogé sur la suite de sa carrière, la tête de file de Ndakaru a été quelque peu aérien. Pour l’heure, il ne peut pas se prononcer sur le sujet et d’ajouter : « J’ai tout juste 35 ans ». En sportif complet, le « roi » des arènes a levé un pan de voile sur la préparation de son combat. Pour lui, il y a trois étapes majeures : l’endurance, la puissance et la fraction (les tout derniers jours). Il en est au stade de la puissance actuellement. Interpellé sur le bon parcours de ses poulains Yékini Jr et Youssou Ndour dans le Claf, Yékini s’en est félicité. Pour lui, c’était là un de ses objectifs cette saison certes, mais il reste encore beaucoup à faire.

Le promoteur Gaston Mbengue a profité de l’occasion pour affirmer avec force qu’il n’y a pas « d’affaire du 26 juillet » pour la bonne et simple raison que cette date lui appartient. Il en a signé tous les documents dont le contrat de sponsoring avec les lutteurs, en présence d’un avocat. Il en appelle donc au respect des clauses. La date du 2 août lui appartient également, a-t-il ajouté. M. Cheikh Tidiane Ndiaye, vice-président du CNG, l’a confirmé car M. Mbengue en a déjà formulé la demande bien avant tout autre promoteur.

Babacar S. FAYE
Source Le Soleil

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