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MONDIAL 2018 : Revue de presse Afrique - A la Une : le syndrome de la dernière minute


Rédigé par leral.net le Mercredi 27 Juin 2018 à 13:51 | | 0 commentaire(s)|

Décidément, c’est un phénomène partagé par nombre d’équipes africaines : se faire battre sur le fil… En effet, commente le quotidien Aujourd’hui à Ouaga, « s’il y a bien un fait qui marquera les prestations des équipes africaines, c’est bien ces buts de dernière minute. Le Maroc, la Tunisie, l’Egypte… ont vu leur chance s’envoler dans les derniers instants de matches.

Le Nigéria, qui tenait son nul qualificatif, n’a pas échappé au mal hier soir
, pointe Aujourd’hui, cédant sur une reprise timidement assurée en fin de rencontre, à la 86e, emporté par le syndrome du but de la dernière minute.

Naturellement, cet état de fait conforte la théorie de l’immaturité du football africain, développé par certains spécialistes en quête d’indices tropicaux. Avec la sortie du Nigéria de Gernot Rhor, poursuit le quotidien burkinabè, les innombrables mordus de la boule de cuir, alourdis par un bilan qui relègue leur football dans les tréfonds, doivent se résoudre à s’accrocher à la crinière, si ce n’est à la queue du lion sénégalais. Une situation qui, de toute évidence, n’est pas confortable. Ni pour les supporters, encore moins pour les Lions de la Teranga qui, depuis la sortie du 4e représentant du continent, sentent encore plus, le poids de la responsabilité qui est la leur. »

Malédiction ?
Le point Afrique parle, lui, de « malédiction argentine » : en effet, précise le site, « en Coupe du monde, les Argentins sont les bourreaux des Nigérians en phase de poules. Et ce n’est pas la défaite subie hier, qui va infirmer cette affirmation. Avant le match de ce Mondial 2018, les Super Eagles ont eu quatre rendez-vous dans leur histoire avec l’Albiceleste. Tous ratés : 2-1 en 1994 aux États-Unis, 1-0 en 2002 en Corée, 1-0 en 2010 en Afrique du Sud et 3-2 en 2014 au Brésil. Les joueurs de Gernot Rohr n’ont à leur tour pas réussi à franchir l’obstacle dressé par les coéquipiers de Messi. La malédiction argentine les a ainsi poursuivis. »

WAKAT SERA pour sa part, s’attarde sur cette main argentine et ce pénalty refusé aux Nigérians… « Sans verser dans un chauvinisme de mauvais aloi, il faut reconnaître que cette main du joueur argentin Rojo appelait bien une sanction appropriée, car un joueur nigérian était à l’affût pour reprendre ce centre qui a été freiné par la faute en pleine surface de réparation par le geste de Rojo. On peut épiloguer sur le fait que la main soit involontaire ou non, mais elle est bien réelle et a empêché l’Afrique de placer, dès ce mardi 26 juin, sa première équipe en 8e de finale de cette Coupe du monde. »

Les Lions de la Teranga en première ligne
En tout cas, tous les espoirs du continent reposent désormais sur les épaules des Sénégalais…
« Les Lions gonflés à bloc pour un sursaut d’orgueil », s’exclame Walf Quotidien en première page. Les Lions de la Teranga affrontent la Colombie demain jeudi.

« Un match d’une importance capitale au cours duquel ils jouent leur survie dans cette Coupe du monde 2018, qui a déjà vu toutes les équipes africaines s’arrêter au premier tour. En effet, pointe Walf Quotidien, après le match nul (2-2) concédé dimanche dernier, à Ekaterinbourg, contre le Japon, les espoirs de voir cette équipe nationale du Sénégal se qualifier en huitièmes de finale se sont refroidis. Pour raviver cette flamme, le coach Aliou Cissé et ses hommes sont appelés à un sursaut d’orgueil : battre la Colombie ou arracher le point du match nul. Etant juste à la recherche d’un point, il leur faudra survoler les Caféteros (…). Et au sortir du nul contre le Japon, les "Lions" sont bien conscients des attentes du public sénégalais. »

Une détermination exprimée par le capitaine Sadio Mané interrogé par le journal : « Nous sommes bien conscients, affirme-t-il, des attentes placées en nous. On va jouer ce match à fond pour assurer notre qualification en huitièmes de finale. »

« Sadio Mané attendu au tournant », titre pour sa part Enquête à Dakar, estimant que le capitaine des "Lions" n’a guère brillé pour l’instant : « les Sénégalais ne prient que pour cela. Ils veulent revoir leur star, celle qui dribble, accélère et donne des passes décisives. Celle qui a grandement joué sa partition dans le parcours exceptionnel des Reds qui ont atteint la finale de la Ligue des champions, le 26 mai dernier contre le Real Madrid. Pas le joueur quelconque qu’ils ont vu lors des deux premiers matches de ce Mondial russe. »





Source: Rfi