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Macky SALL prophétise le développement du sous-développement ! (Moïse RAMPINO )

Rédigé par leral.net le Mardi 20 Août 2013 à 19:13 | | 0 commentaire(s)|

«Il importe qu’il y ait des sages qui réclament sans cesse les lois lorsque le prince les viole, qui fassent sortir le peuple de son apathie, qui l’éclairent dans les temps difficiles, et le ramènent à ses droits. » - Jean Paul Marat.


Macky SALL a mémorisé que le président Wade nonobstanttoutes les réalisations,a failli du fait des cartels médiatiques. Raison pour laquelle le joufflua invité les nouvellistes à un ‘’ndogou officiel’’ au palais de la république. Son unique dessein étantde contourner ce que son prédécesseur a accompli, à savoir boulonné.Ses déclamations qui obturent notre ouïedemeurentjusqu’à présent des vœux pieux.
Le ventripotent a enjôléle monde rural en rapetissantle subside de 18 milliards à 13,8 milliards pour 95.000 tonnes d’engrais.Par conséquent, il a concomitammentébréché vertigineusement les subventions qui sont passées de 200 à 100 FCFA.Tout en admettant,selon Abdoul MBAYE « que la campagne 2012-2013 a été moins bonne que celle de 1960. »Par ce fait, les paysans ontdéboursé 220FCFA au lieu de 100 FCFA pour dégoter le kilo de la coque. Subséquemment le sac d’engrais est passé de 6000 FCFA à 9000 FCFA.
Plus abracadabrant, le gouvernement a fricoté avec des producteurs appartenant à la dynastie FAYE-SALL. Ces véreux ont acquis le kg d’arachidesà 640 FCFA alors que dans les marchés il se troquait à 400 FCFA. Cettesurfacturation conduit dans la plus totale opacité a permis au boursouflé d’engloutir frauduleusement au moins 24 000 000 000 FCFA. Pire en lieu et place de semences, les mieux lotis ont obtenu des moitiés de graine, les moins nantis eux ont reçu des semences sous forme de poussière. Fait accréditerle 29 juillet 2013, par le premier ministre Abdoul MBAYE «Cette année, nous n’avons pas été en mesure de mettre à la disposition des paysans des semences certifiées. »
Au lieu d’impulser l’industrie locale,le bedonnants’est résolud’amenuiserà hauteur de 45 milliards les allocations allouées aux cultivateurs pour s’octroyer 1000 tracteurs en provenance du brésil sans aucun appel d’offre.Plus abasourdissant, ces machinesseront affectées aux satrapes producteurs de la dynastie FAYE-SALL car selon le ministre de l’agriculture « l’État va subventionner une partie du matériel agricole, les producteurs vont assurer leur apport, le reliquat sera couvert par une banque. »
Le ramasseur de rocspromeut les engins brésiliens tout en délaissant simultanément la Sismar qui emploie plusieurs milliers de sénégalais. Toutefois, ilproclamait avoir allégé l’impôt sur les sociétés pour rehausser la croissance. Puis là, il se dédit car l’importation de ces appareils amplifie la dette intérieure avec comme corollaireune raréfaction des investissements. Ce qui influe de facto négativement sur l’emploi au niveau local engendrant par ricochet une dégénérescencedrastique de la croissance économique. Quellediscordance!
Au lieu d’aiguillerles cultivateurs sénégalais comme le font les ONG pourtant étrangers, Macky SALLpartspolieren violation flagrante de la loi,le monde rural. C’est ainsi que des habitants de l'ile de betenty handicapés par leur situation d'insulaire ont été extorqué de 25 hectares. Ainsi selon le ministre de la mauvaise gouvernance, Abdou Latif Bolt Coulibaly « cet acte est symbolique car le Président de la République a sollicité ces terrains pour montrer l’exemple et encourager les Sénégalais à s’engager tout comme lui, à investir dans l’agriculture.»Par ce fait, les producteurs de la dynastie FAYE-SALL débarqueront dans ces contrées pour les pressurés ignominieusement même s’ils alléguerontcomme Abdou Latif Bolt que leurs actes relèvent du mécénat.
Mais pourquoi ces vautours affectionnent ils subitement l’agriculture???
Infortunés mais perspicaces ces laboureurs ont esquivé ces vautours pour trimer avec les chinois qui casquent 300 FCFA pour chaque kg dans les marchés parallèles.
À tel point que les exportations d’arachides ont gravi la barre des 80.000 tonnes équivalant à 16 milliards. Elles ont en outre même outrepassé les 52 000 tonnes glanés par le pédologue équivalantà 11 milliards. Inassouvi de ce fait mais comprenant surtout que la demande chinoise était forte, croissante et trop rentable Macky SALLs’efforce de les paralyser pour mieux traiter avec les chinois. Abdoul Mbaye abondait dans le même sens, le 30 avril 2013,en certifiant que «normalement on doit dépasser 1 million de tonnes si l’on sait que l’arachide a une grande valeur au niveau international».
Ainsi la stratégie trouvée est d’abord de les anesthésier en atténuantles subventions. Ensuite, de les amputer en leur livrant des semences de piètresqualités. Une fois dans le coma, Macky SALL a commencé par brader puisaccaparer leurs terreaux abandonnés par manque cruel de moyen. Agonisant, c’est ainsi que les messies de la dynastie Faye SALL envahissentces domaines avec des tracteursultra-modernespourtant financés par ces déshérités paysans.Ces aigrefinsauront comme mission de les extirper de la mélasseoù ils les ont pourtant embourbés. Le cercle est si vicieux qu’ils ne verront que du feu ces vaillants. Pourtant il suffisait simplement de les allouer des graines de bonne qualité et des machines agricoles adéquatespour qu’ils puissent se départir des subventions.
Macky SALLprofessant avoir fait flores en allégeant la fiscalité sur les salaires. Mais le ramasseur de caillassesest si déconnecté de la réalité qu’il omet que ceux qui perçoivent un salaire en bonne et due forme ne représente même pas 15% de la population. Les jeunes diplômés, sont exploités abjectement via des travails au noir avec des stages à n’en plus finir moyennant une modique prime de transport.Les plus nantis parmi nous ont des contrats de prestataires de services et ne reçoivent pas un bulletin de salaire mais un chèque de 150.000 FCFA à la fin du mois. Donc cette baisse ne concerne pas la jeunesse sénégalaise.
Le bouffi devrait au moins avoir le courage d’ordonner à Abdoul MBAYE d’embaucher tous ces milliers prestataires de service qui s’amoncèlent crapuleusement à la SONATEL si l’on sait que rien que pour cette année, elle a réalisé un bénéfice de plus 91.000.000.000 FCFA.
Cette mesurette au lieu d’avoir un impact sur la croissance déteint sur la dette intérieure qui a en outre culbuté de 70 milliards au premier trimestre de 2013. Plus grave cette réformette constitue un obstacle à la compétitivité car les recettes collectées permettent à l’État d’investir. Toute chose étant égale par ailleurs, le creusement du déficit va occasionner une baisse de l’investissement public engendrant ainsi moins de travail donc moins de consommation et de croissance. Raison pour laquelle rien ne fonctionne au sénégal pas de programmes viables, pas d’emplois, pas d'argent, donc pas de pouvoir d’achat (Deuk bi dafa Macky). Et pire, le déclin de la croissancedéclenchera à son tour une nouvelle accélération ciblée du taux d'imposition.
Le sieur Macky SALL offre d’une main ce qu’il reprend de l’autre. Il réduit dérisoirement l’impôt sur les salaires pour le répercuter sur les appels entrants taxés clandestinement et sur les factures d’électricité. En effet, selon le directeur général des Impôts et des Domaines, Amadou Tidiane Bâ « les pertes en recettes pour l’État, estimées à 28,9 milliards de FCFA, seront comblées par un élargissement de l’assiette fiscale via le mécanisme du consentement à l’impôt».
Tout de même Macky SALL, dans sa logorrhée,jurait que ‘’l’énergie a connu une amélioration et que le meilleur est à venir". Mais il sera récusé par les jeunes de Yoffqui ont saccagé la devanture de l’aéroport Léopold SENGHOR parce qu’étant resté 48H sans électricité. Cette jeunesse sénégalaise suffoquéea assimilé qu’avec le mythomane les fabulations sont devenues la règle, la réalité l’exception. Le joufflu ne fait plus rêver !
Macky SALL pour récupérer ces recettes perdues a surhaussé de plus de 30% le prix du kilowatt/heure de l'électricité qui est passé en outre de 70 FCFA à113 francs CFA. Ainsi, pour le ministre du budget, Abdoulaye Daouda Diallo, « cette hausse est modelée car l’État ne peut pas continuer à subventionner les populations riches contre les populations pauvres ».
Concomitamment, le bouffi arnaque en catimini les ménages complètement anéantis à tel point que les factures d’électricité sont devenues plus salées que les pensions de retraite. Lol (Lolou Oumpou Léne).
Mieux les missionnaires du FMI qui ont séjourné du 27 mars au 10 avril 2013 estiment que « les subventions aux prix énergétiques (électricité et produits pétroliers) ont coûté aux contribuables sénégalais plus de CFA 160 milliards en 2012 et resteraient élevées en 2013.» Selon eux « ce fardeau est difficilement supportable pour les finances publiques et peu justifiable dans la mesure où seule une faible part de ces subventions profite aux plus démunis.»
Ces experts ont vu juste car les pauvres qui pourtant ont maintenu les mêmes pratiques de consommation supportent la gabegie des agents de la senelec, des directeurs généraux et ministres de la dynastie FAYE-SALL. Ces derniers non seulement ne payent pas l’électricité mais allument à longueur de journée leurs climatiseurs. Plus aberrant à chaque fois que nous sommes dans le noir le bruit de leurs groupes électrogènes rivalisant d’ardeur nous nargue encore un peu plus. Pour quelles raisons devons-nous payer l’électricité de nos gouvernants qui s’enrichissent sur notre dos ?!
Le boursouflé confirmait ainsi le 01 mai 2013 que «lorsqu’on parle de subvention, c’est pour ces catégories, on ne peut subventionner un riche ». Donc pour lui les gouvernants sont les pauvres, mieux la populace qui paie tous : électricité, impôt et taxes doit mal vivre. Alors il témoigne que « nous ne devons pas avoir des préférences au niveau de la qualité des denrées. » Selon lui, « un pauvre qui veut acheter le kilogramme du riz parfumé à 1500 francs, c’est son problème.»
Par conséquent, le riz brisé ordinaire qui avec sa pléthore de gomme nécessite une quantité importante d’huile doit revenir aux pauvres par contre, seul lui et ses ministres qui ne paient pas l’électricité doivent consommer le riz parfumé parce que relevant du luxe. Dans son conte le mythomaneprofessait que « le kilogramme de riz brisé coûtait 345 FCFA, aujourd’hui, il coûte 300 FCFA. » Dire qu’il se targue d’une baisse de 45 FCFA. Comme d’ habitude il sera vite désavoué par le président de l’assemblée nationale, Moustapha NIASSE « L’État est impuissant face à la flambée des prix des denrées de base».Son premier ministre, Abdoul MBAYE va même enfoncer le clou « malgré les efforts consentis, la baisse reste difficile. L'essence ne sera pas diminuée. »
Qu’on est loin du 10 mars 2012 « Nous comptons économiser 130 milliards de francs CFA par an en réduisant le train de vie dispendieux de l’État, compte non tenu d’autres mécanismes que nous sommes en train d’élaborer pour que cette décision soit prise immédiatement… Je m’engage [...] à mettre en œuvre, dès les premiers jours de mon mandat, des mesures immédiates de réduction des prix des produits de première nécessité comme le riz, l’huile et le sucre ».
Les poches ont lieu de servir la populace l’ont asservi avec l’achat de 150 véhicules à hauteur de 35 000 000 FCFA l'unité équipollant à 8.000.000.000 FCFA, de prébendes (sukeru koor) à hauteur de 150.000 FCFA aux députés. Ces mandataires au lieu de se pencher sur le projet de loi (rangé aux oubliettes) pour encadrer l’inflation galopante qui mine le secteur l’immobilier, participe aux gâchages ostentatoires orchestrés par l’amasseur de caillasses. Normal puisqu’ils sont les propriétaires de tous ces buildings.
Macky SALL, amnésique de ses balivernesmensongères,travestit tout le temps la réalité. À défaut d’assouvir la demande sociale, ce mystificateur essaie de nous amadouer pour maîtriser nos cervelles. Le moment est venu pour la jeunesse sénégalaise de pousser à la thébaïde forcée et anticipée ce gouvernement impuissant. Personne ne le fera à notre place. La vindicte des étudiants et chômeurs s’abattra sous peu sur ce régime. Macky SALL de grâce rendez le tablier avant que la situation ne se dramatise…




Moïse RAMPINO