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Macky Sall à l’opposition : "Je ne prendrai pas de militaire pour en faire un ministre de l’Intérieur"


Rédigé par leral.net le Mercredi 31 Janvier 2018 à 09:46 | | 0 commentaire(s)|


A Addis-Abéba (Ethiopie) où il prend part au Sommet de l’Union africaine, le Président Macky Sall s’est prononcé sur les sujets qui font l’actualité. Le processus électoral, la bonne gouvernance, la tension sociale avec les revendications syndicales et la tuerie de Boffa Bayottes.

Monceaux choisis

"Le système électoral sénégalais est un système transparent, ça ne date d’aujourd’hui, s’il ne l’était pas, je n’aurais pas perdu quelques localités essentielles. Si on avait des moyens, vous croyez que j’aurais eu % au référendum à Touba ? Alors, il faut que les gens arrêtent, quand ils perdent, de dire que c’est parce que ce n’est pas transparent, car quand ils gagnent, ils disent qu’ils ont laminé le pouvoir Il faut être cohérent. Je ne prendrai pas de militaire pour en faire un ministre de l’Intérieur, si ça c’est une attente, c’est peine perdue. Qu’on travaille pour moderniser notre démocratie, c’est le peuple qui est souverain et qui décidera qui sera président ou ne le sera pas."

Bonne gouvernance

"On ne peut pas dire que quand on envoie contrôler à quelqu’un, c’est parce qu’il est contre le président. La Cour des comptes, l’Inspection générale d’Etat sont des corps impersonnels, ceux qui sont là-bas, y étaient avant mon arrivée à la tête du pays et je les laisserai là-bas, s'ils ne vont pas à la retraite. Ils servent l’Etat, il faut qu’on arrête l’amalgame et la confusion entretenue pour jeter le discrédit sur les institutions de la République du Sénégal…

Revendications syndicales

" Nous avons hérité d’une situation difficile où il y a eu des discriminations dans le mode de rémunération. Mais comme je leur ai dit, si on voit la masse salariale aujourd’hui, toutes catégories confondues, c’est quasiment la moitié des ressources. Je vais recevoir prochainement les centrales syndicales, ce n’est pas un sujet tabou, et ensemble, nous trouverons des solutions".

Situation en Casamance

"Les événements de Bofa ont été douloureux, inacceptables et qu’on n’acceptera pas. Tant que je serais président de la République, force restera à la loi sur l’ensemble du territoire national. Je suis ouvert au dialogue, j’ai tendu la main à nos frères du Mfdc. Mais, c’est comme à Dakar ou Pikine, quand il y a une tuerie, on va traquer les assassins, qui qu’ils soient. J’ai interdit toute exportation de bois sur le territoire national, cela veut dire sur quelqu’un qui sort du bois pour l’amener dans un autre pays, est passible de peine définie dans le Code forestier et le Code pénal".