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Macky Sall prévient l'opposition : "On ne réveille pas un lion qui dort"

C’est un président de la République décidé de répondre à ses adversaires politiques qui a dit ses vérités, ce samedi 23 juillet, lors de l’inauguration de l’échangeur de l’émergence. Galvanisé par un public acquis à sa cause, Macky Sall s’est attaqué à ses opposants qui, au lendemain du conseil des ministres décentralisé à Pikine, ont presque tous qualifié d’utopie les 1800 milliards d’investissements promis à la région de Dakar.


Rédigé par leral.net le Lundi 25 Juillet 2016 à 13:26 | | 34 commentaire(s)|

« On ne réveille pas un lion qui dort au risque d’être brutalisé ». C’est en ces termes que le président de la République, Macky Sall, a répondu à ses détracteurs et adversaires politiques qui ont qualifié les 1800 milliards promis à la capitale, « d’utopie ». Pour le Président Macky Sall, pas très avare en piques, douter des 1800 milliards d’investissements promis à la région de Dakar est synonyme de « pure ignorance ». Macky Sall recommande, de ce fait à ses adversaires, de privilégier la « quête de la vérité qu’aux critiques inutiles ».

Pour le chef de l’Etat, ce sont ceux-là qui n’avaient pas cru à son Plan Sénégal émergent (Pse) qui continuent de critiquer ses projets. Macky Sall répond ainsi à ses détracteurs en leur disant : « La critique ne me dérange pas ». A ceux qui jettent un discrédit sur ses projets, le président de la République contre-attaque en citant ses réalisations qui sont entre autres, « la baisse de l’impôt sur les revenus et le repositionnement de l’économie sénégalaise qui passe à la troisième place africaine ».

A ceux qui ont qualifié son Conseil des ministres décentralisé dans la banlieue de campagne électorale déguisée il leur rétorque : « Un président de la République est libre d’aller là où il veut ». Il a aussi tenu à avertir cette opposition qui s’agite en disant qu'elle n’a qu’à prendre son mal en patience. Car, soutient-il : « Les élections législatives de juin 2017 sont proches. Nous avons déjà donné l’alerte avec le référendum ». Et que celles du Haut Conseil des Collectivités territoriales ne seront du « réchauffement » pour le camp présidentiel car la victoire est déjà acquise, a-t-il soutenu.

Pour rappel, au lendemain du Conseil des ministres décentralisé dans la banlieue, des voix s’étaient levées pour fustiger l’action du président de la République.

Sud Quotidien