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Macky Sall tranche le débat : "La libération de Karim Wade dépend entièrement de moi et il n'est pas question d’amnistie"


Rédigé par leral.net le Mercredi 22 Juin 2016 à 09:29 | | 42 commentaire(s)|

Sous le feu des critiques pour avoir décidé de libérer Karim Wade, le Président Macky Sall a répondu à ses détracteurs. Selon les confidences rapportées par L'As, hier, lors du secrétariat exécutif national de l'Apr, le chef de l'Etat a expliqué les raisons qui ont motivé sa décision. "J'ai décidé de libérer Karim Wade pour des raisons humanitaires. Son élargissement dépend entièrement de moi, mais il n'est pas question de renoncer à la poursuite de la traque (des biens mal acquis) ni même de lui accorder une amnistie", tranche-t-il. Pour montrer sa bonne foi et son attachement à la bonne gouvernance, d'après les mêmes sources, le chef de l'Etat soutient que "la création de l'Ofnac, la réactivation réussi de la Crei, les condamnations de personnes reconnues coupables d'enrichissement illicites, les saisies opérées par la justice et celles en cours, sont une victoire symbolique de la lutte contre l'impunité". "Ce combat est à poursuivre avec la fermeté, la même détermination et dans le respect des principes régaliens qui regroupent l'Etat de droit", a-t-il dit indiquant que la reddition des comptes constitue un principe de bonne gouvernance qui guide son action tous les jours et qu'il n'entend point s'écarter de cette ligne directrice qui vaut aujourd'hui à notre pays un arsenal juridique dont l'efficacité n'est plus à démontrer et des places d'honneur dans les différents classements qui mesurent les progrès accomplis par les différentes nations du monde en matière de bonne gouvernance et de transparence.

Dans un communiqué parvenu à leral, le secrétariat exécutif de l'Apr a abondé dans le même sens en fustigeant, avec la plus grande fermeté, "les tentatives visant à discréditer, au mépris de toute objectivité", l'action du Président Macky Sall à la tête de l'Etat "en matière de promotion de bonne gouvernance, ou qui voudraient faire croire de façon insidieuse, que le président de la République aurait abandonné son combat pour l'éthique et les valeurs".