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Maitre El Hadj Diouf : “Aboubacry Mbodj est malade”


Rédigé par leral.net le Jeudi 6 Août 2015 à 22:52 | | 0 commentaire(s)|

Il ne cherche pas l’explication au Ciel, pour justifier la décision de certains défenseurs des Droits de l’Homme de dénoncer ce qu’ils qualifient de détentions arbitraires au Sénégal.

En effet, se prononçant sur le cas d’Aboubacry Mbodj, Me El Hadj Diouf, l’un des avocats de l’Etat dans l’affaire Karim Wade condamné par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), est d’avis que le droit de l’hommiste en question est “malade”. Ni plus, ni moins !

Pour la robe noire, “ces soit-disant droits de l’hommiste sont habitués, coutumiers, abonnés même aux hors-sujets. Aboubacry Mbodj, il est malade. Ils sont anti-Gouvernement, ils sont contre l’arrestation de Karim Wade”.

Et quand Aboubacry Mbodj, Secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) disait que les Nations unies pourront sanctionner le Sénégal, si celui-ci ne se plie aux recommandations du Groupe de travail au sujet de l’affaire Karim Wade, le tonitruant avocat lui rétorque : «pourquoi les Nations-unies attendent-elle demain? N’ont-elles pas de pouvoir aujourd’hui, sont-elles en vacance ou absentes momentanément. Ces gens font de la manipulation?».

Mais Me El Hadj Diouf ne s’en est pas simplement pris aux défenseurs des droits de l’Homme. Car dissertant sur le cas de la présidente du Conseil départemental de Bambey, Aïda Mbodj, initiatrice d’une pétition internationale contre les détentions arbitraires, la robe noire de lâcher : “Aida Mbodj n’est pas juriste, un peu de respect pour la justice de notre pays ; une pétition c’est pour les politiciens elle ne peut pas déterminer la décision des Tribunaux et des juges. Un Groupe de travail ne peut imposer sur sa loi à une justice, celle-ci elle est indépendante”.

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