usqu’au jeudi, tard dans la soirée, le ministre s’affairait aux préparatifs de sa conférence de presse, prévue la veille. Ce n’est qu’au petit matin, le vendredi, que certains de ses proches et ses militants venus massivement de Tambacounda, assister à la rencontre avec la presse, ont été informés de l’état de santé peu enviable de leur responsable politique. De sources concordantes, «la violence avec laquelle la maladie l’a attaqué, explique, avec suffisance, qu’il a été, mystiquement, atteint», révèle un de ses proches parents. Les journalistes qui ont massivement fait le déplacement, hier vendredi, à l’hôtel où le ministre devait revenir sur la déroute du candidat des Fal 2012, dans la commune de Tambacounda, dont la responsabilité lui a été imputée, ont été obligés de rentrer, bredouilles. Et, certains de ses militants ont vite fait d’allier cette maladie inattendue du ministre, à la situation politique dans son fief. Car, depuis le mois d’aout dernier, le ministre Khoureichi Thiam, responsable politique à Tambacounda, suscite une vive polémique, dans son fief, suite à l'arrestation de Sara Niang, un des jeunes du défunt parti présidentiel dans la localité. M. Niang a été placé sous mandat de dépôt, le 8 août, suite à une plainte déposée par le ministre, pour «injures publiques», avant d’être libéré. Ce, à cause des propos que le prévenu avait tenus, le 25 mai 2011, lors d'un point de presse, après les renouvellements du bureau local de l'Union des Jeunesses Travaillistes et Libérales (UJTL) qui l'ont vu perdre son poste. L'arrestation de leur camarade a eu le don d'irriter les militants libéraux de Tambacounda. « Si, dans les meilleurs délais, il ne recouvre pas la liberté, vous nous verrez à l'œuvre », avait menacé le secrétaire général, chargé de la communication de l'UJTL, Théophile Mané. Mieux, aussitôt après la défaite du Pds, dans la commune de Tambacounda, l'Union des jeunesses travaillistes libérales locale, à travers une conférence de presse, avait accusé le secrétaire général de l'Ujtl, Mamadou et le maire Oury Bâ, mais surtout, le ministre Khoureychi Thiam, d'être responsables de la déroute. Car, à en croire Salif Touré et ses frères et sœurs, le ministre a mal utilisé les fonds de campagne. Ils sont allés, jusqu’à demander des sanctions de la part du parti.
Source Rewmi.com
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