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Malick Gackou sur l'invite de Fada à une candidature unique de l'opposition : "J'attends de voir le contenu qu'il met dans cette idée"

L’appel de Modou Diagne Fada à une candidature unique de l’opposition pour bouter hors du pouvoir l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, en 2017 semble intéressante pour les acteurs concernés. De l’avis de Malick Gackou, président du Grand parti, toute initiative qui sert les intérêts supérieurs du pays ne peut être mise de côté. Toutefois, il a précisé qu’il n’a pas été approché par ce dernier pour une telle initiative, et qu’il attend de voir le contenu.


Rédigé par leral.net le Mardi 9 Juin 2015 à 11:33 | | 3 commentaire(s)|

Malick Gackou sur l'invite de Fada à une candidature unique de l'opposition : "J'attends de voir le contenu qu'il met dans cette idée"
L’idée d’une candidature unique de l’opposition, proposée par le président du groupe parlementaire des libéraux et démocrates, Modou Diagne Fada, ne laisse vraisemblablement pas de marbre certains leaders de l’opposition, apostrophés par l’appel. C’est du moins l’impression que cela donne, si on se fie à la réaction de Malick Gackou, secrétaire général du Grand parti, nouvellement porté sur les fonts baptismaux. Joint au téléphone par la rédaction de Sud Quotidien, hier, lundi 8 juin, l’ex-numéro 2 de l’Alliance pour les forces du progrès (Afp) a précisé qu’il n’a pas encore été contacté pour une telle initiative. Ce, tout en admettant que son « ami », Modou Diagne Fada, « qui est un grand homme politique, a certainement une bonne lecture des enjeux du futur ». « J’attends de voir un peu le contenu qu’il met dans cette idée pour partager avec lui et les Sénégalais ma position sur cette question », a-t-il confié. Le patron du Grand parti estime que ce qui demeure évident, c'est qu'on ne fait pas la politique pour soi même, on la fait pour son pays. C’est ce qui fait qu’elle est un sacerdoce au service du peuple sénégalais. Fort donc de cette conviction, Gackou a révélé « qu’aucune initiative qui sert les intérêts supérieurs de notre pays, ne peut être mise de côté ».