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Marée noire à Maurice: l'armateur du navire japonais s'engage à verser 8 millions d'euros

Rédigé par leral.net le Vendredi 11 Septembre 2020 à 15:07 | | 0 commentaire(s)|

L'armateur japonais du navire a l'origine d'une marée noire au large de l'île Maurice s'engage à debourser l'équivalent de 8 millions d'euros pour contribuer a la dépollution du littoral. Le navire a heurté, le 25 juillet, un récif de cette île de l'Ocean Indien, laissant echapper au moins 1 000 tonnes d'hydrocarbures de ses flancs. L'armateur et le gouvernement japonais ont déjà envoyé sur place des experts pour évaluer l'impact de cette pollution sur les coraux de l'île Maurice.


La compagnie Mitsui OSK reconnait avoir « une responsabilité sociale » dans l'accident du vraquier qu'elle exploite et qui a heurté un récif de l'île Maurice. « C'est un accident qui a un impact sur la vie des gens », affirme son PDG Junichiro Ikeda. Mitsui OSK investira, en conséquence, sur plusieurs années, l’équivalent de 8 millions d'euros pour dépolluer les côtes souillées, protéger les espaces de mangroves et les coraux. Et contribuer a un fonds pour restaurer l'environnement local.

Mitsui OSK sougline que cette aide financière est distincte des demandes de dédommagement des autorités de l'île Maurice. Leur montant reste a être déterminé.

Le propriétaire du navire, la compagnie japonaise Nagashiki Shipping, se dit aussi consciente de sa responsabilité dans l'accident. Elle compte donner suite aux demandes d'indemnisation en se fondant sur la législation en vigueur.

Le ministère japonais des Affaires étrangères déclare que le Japon continuera a soutenir les activités de dépollution sur la côte de l'île Maurice. Des experts en écosystèmes de l'Agence japonaise de coopération internationale ont examiné une douzaine de zones sous-marines proches de l'épave du navire japonais, mais n'y ont pas découvert de dommages sur les fonds marins et les récifs coraliens. Par contre, des nappes d'hydrocarbures ont atteint des mangroves de la côte et risquent de tuer des plantes dans ces zones protégées.